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sur 12046 notes
N'ayant pas eu les moyens d'aller en Nouvelle-Zélande cette année, c'est au coeur du Pays Basque que j'ai suivi Frodo, le neveu de Bilbo le hobbit. La rencontre entre la région et le livre était tout-à-fait fortuite, mais parfaite! La nuit, je traversais la Terre du Milieu, quittant le Comté pour rapporter l'anneau à sa place, franchissant forêts hostiles et montagnes enneigées, affolée par le tambour des Orques prêts à surgir après avoir momentanément réussi à échapper aux cavaliers noirs.

Le jour, je quittais les petits villages basques typiques à l'assaut des collines et des ruisseaux et je revivais, racontant les péripéties vécues par Frodo, son fidèle Sam et les autres à mon fils captivé, les aventures dévorées quelques heures plus tôt.

J'ai découvert un Bilbo et surtout un Gandalf parfois acerbe - pauvre Pippin -, je me suis attachée à Frodo et Sam, frissonnée à la rencontre de l'Arpenteur, impressionnant, rêvé mélancoliquement auprès des Elfes, peuple délicat, magique, doué.
L'imagination de Tolkien est foisonnante, son écriture de la nature magnifique, et j'ai savouré les illustrations d'Alan Lee tout au long du récit.

Un seul grand regret: que la carte de la Terre du Milieu soit ainsi coupée en double page, la rendant presque impossible à suivre lorsqu'ils descendent vers le Sud... En voici donc une nouvelle.
Lien : http://pourunmot.blogspot.fr..
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J'ai longtemps pensé que cette lecture n'était pas pour moi…

En juillet dernier j'ai découvert « le Hobbit » du même auteur sur les conseils avisés de Goupilpm et Rosendero (que je remercie au passage !), et au vu de mon coup de coeur inattendu, je devais lire la suite !

Nouvelle surprise : ce tome 1 est assez différent et je n'imaginais pas du tout ce genre de récit : un long voyage en pleine nature avec de splendides descriptions de la végétation, des roches, de la lumière ou de l'obscurité, des eaux claires ou profondes. Tolkien m'est apparu comme un chantre de la nature, très lyrique parfois, mais aussi un conteur né avec une narration enrichie de chansons et emplie de poésie !
Le rythme soutenu est régulier, même lors des temps de repos où l'on apprend toujours quelque chose. Rien n'est écrit au hasard ! Les longues digressions historiques sur cette Terre du Milieu sont utiles pour bien saisir cet univers imaginaire qui n'en devient que plus crédible ! Et les descriptions du long parcours donnent l'occasion de pénétrer plus avant dans l'univers des hobbits (au départ) et de noter la lente évolution psychologique de Frodon.
A la fin de ce premier tome, je me dis que nous avons croisé bien des êtres maléfiques, que les personnages ont réchappés plus ou moins de terribles dangers… mais tout cela peut-il encore s'assombrir ? Est-ce possible ?

Face au talent de Tolkien, le lecteur redevient un enfant à qui on raconte une histoire captivante.
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(Note de 2017).
Les admirateurs des films de Peter Jackson risquent de se casser les dents sur le livre, et c'est arrivé, si j'en juge par les critiques négatives de ceux qui ne sont entrés dans la Terre du Milieu que par le cinéma. On l'a dit souvent, le roman est "mal construit" selon les critères contemporains hollywoodiens : nos capacités de concentration se sont rétrécies et limitées, une page de description où il ne se "passe" rien va heurter le public mal habitué à la lecture - littéraire ou pas. Ce premier volume est une vraie promenade, car les personnages n'ont absolument aucune envie d'arriver à destination : leur destination, c'est leur destin, fait d'angoisses et de dangers mortels. Ils ne se pressent pas et évitent, comme ils peuvent, les messagers du destin (ou Nâzgul) en prenant des sentiers de traverse et en louvoyant. Cette lente promenade émerveille le lecteur, elle lui donne à voir un autre monde (c'est le propre du merveilleux), un passé immémorial, des êtres surnaturels qui se contentent ... d'être (comme Tom Bombadil, qui ne sert à rien du tout, pure merveille). Ce livre n'est pas fait pour les lecteurs pressés, et il vient de la plume d'un universitaire qui avouait volontiers que les langues imaginaires, les folklores, la magie des anciennes ballades, le charmaient plus que les grandes aventures. On aura sa ration de coups d'épée aux livres II et III. En attendant, il faut apprendre à se promener. Cet effet magique vient aussi de la langue, du style anglais de Tolkien, nourris de vieil anglo-saxon, de norrois, de gothique et autres langues et littératures germaniques médiévales qu'il enseignait à Oxford. Il y a presque trop d'archaïsmes ou de formes nobles à certains endroits (quand les elfes ou les nains, venus du fond des âges, prennent la parole), et ce serait lassant si la langue des Hobbits n'était pas du bon vieil anglais campagnard, qui vient rompre la monotonie d'une langue parfois trop recherchée. Ce sera la raison de l'échec stylistique du Silmarillion, d'ailleurs.

Relecture de 2020.
Autres impressions. La langue est somptueuse, et les aventures, les actions, qui attirent les lecteurs en quête de divertissement, sont le plus souvent des fuites, ce qui déroutera les esprits formés aux poncifs du cinéma héroïque. Les pires menaces que rencontrent les quatre hobbits, sont toutes incarnées par des créatures survivant d'un passé lointain : le Seigneur de l'Anneau, ses Serviteurs, rois qui furent, en des âges anciens, réduits en esclavage par l'Anneau ; arbres malveillants dans la Vieille Forêt que garde Tom Bombadil ; obscures malédictions de tombes oubliées ; Gollum, dont les années de vie ont été anormalement multipliées par l'Anneau ; ou enfin le Balrog sous la montagne, créature du premier âge du monde. L'auteur donne une profondeur temporelle, une ombre portée, à ses personnages, y compris les bons, Elfes ou Magiciens, qui expliquent aux Hobbits ce qui les menace. Ceux-ci vont de l'avant, presque sans mémoire, dans un monde qui en est surchargé, et leur mission, détruire l'Anneau, revient à détruire ce lourd passé de malédictions, mais aussi de magie et d'enchantement. Si la mission réussit, le Sombre Seigneur disparaîtra avec ses terreurs, mais aussi les Elfes et tout souvenir de l'ancienne magie. Il s'agit de faire advenir un nouveau monde désenchanté, le nôtre.

La question morale de savoir s'il faut se servir ou non de la puissance de l'Anneau à des fins vertueuses, ne se dessine qu'au second plan du texte, avec des personnages secondaires positifs et dévorés par le désir de l'Anneau qu'ils veulent utiliser pour la bonne cause : Saruman le magicien et le prince Boromir. Aucune fin vertueuse ne justifie des moyens criminels, aucun crime ne peut contribuer à une noble cause. L'Anneau est le Mal. Par nature, il ne peut faire aucun bien. Quelles que soient les bonnes intentions de celui qui s'en empare, il fera de lui un assassin et un fou. Cela semblait sans doute évident à l'auteur, et il n'a pas éprouvé le besoin d'y insister, sinon par de brèves scènes très fortes de Tentation. Il y reviendra, de manière plus dramatique, au livre III avec le personnage de Denethor, père de Boromir, tous deux victimes du désir de pouvoir.
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Entamer la trilogie Tolkien c'est accepter d'être brinquebalé de descriptions en descriptions, au gré des paysages oniriques et moins oniriques de la terre du Milieu et au-delà. C'est accepter d'être littéralement noyé sous le poids des généalogies et autres faits d'armes de dizaines de peuples aux noms imprononçables. C'est accepter religieusement comme la brebis égarée attend son sauveur, de voir se mettre en branle une épopée audacieuse aux confins du fantastique, attendre patiemment que le petit monde qui gravite autour de l'anneau trouve la place qui lui est due. Quand vous concluez cet accord tacite avec vous-même, vous pouvez sereinement entamer le premier Tome. C'est ce que j'ai fait. Refermé le 1e tome dit de la Communauté de l'anneau, j'ai non sans peine dit momentanément au revoir à Frodon, Sam, Gandalf, Aragorn, Gimli, Legolas. J'attendrais un peu avant de poursuivre avec Les deux tours car chaque livre doit se digérer et s'apprécier pour ce qu'il est : une formidable et addictive odyssée mythologique portée par l'imagination exaltée et si riche de Tolkien. Moi la terrienne, la cartésienne qui rejetait jusqu'alors tout ce qui n'était pas vraisemblable, j'ai été conquise par ce monde d'elfes, de hobbits, d'orques et d'anneaux magiques. Qui l'eut cru ? Comme quoi seuls les c…. ne changent pas d'avis. Alors chers sceptiques, laissez-vous séduire par ces créatures gourmandes aux pieds poilus qu'on appelle Hobbits, acceptez que plus de 1200 pages soient consacrées à un anneau destructeur, acceptez que Gandalf le gris vous montre le chemin de la sagesse. Faites comme moi, bravez les préjugés ça en vaut la peine.
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J'ai ouvert sans le savoir la porte d'un univers qui ne s'est jamais refermée. Je m'échappe souvent en Terre du Milieu et l'émotion est toujours intacte.
Que dire de plus !

NDL : ma critique vaut pour les trois tomes après trois cent trois commentaires, il me fallait quand même dire à quel point, j'ai aimé.
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Quel monument ! Je suis admirative devant une telle imagination.
Tolkien a créé un univers entier avec des cartes, une généalogie, des légendes, des chants et des langages.
Tous ces détails peuvent désorienter par leur accumulation mais c'est justement toutes ces précisions qui font toute la richesse de cette oeuvre.
Les nombreuses descriptions permettent de s'immerger dans la Terre du milieu et dans sa magie.
Il ne faut pas se laisser décourager mais se laisser porter par cette aventure épique et par la diversité de ses personnages.
Plus précisément dans ce tome 1, j'ai aimé découvrir des passages qui ne sont pas dans le film comme la rencontre avec Tom Bombadil, personnage bien mystérieux.
Allez, j'attends un peu de digérer ce premier tome et je me lance dans le second !
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Je ne vais pas rajouter une énième analyse de ce classique émérite, ni une comparaison entre cette nouvelle traduction et l'ancienne, étant donné que j'ai découvert Tolkien avec la traduction de Lauzon.
Mais, plutôt dire que, oui, à 44 ans, il est possible de découvrir le seigneur des anneaux et de l'apprécier. Ce qui est peut être une évidence pour beaucoup mais ne l'était pas pour moi. - Sommes-nous encore nombreux dans ce cas-là ? je ne sais pas. Il paraît que "c'est pas possible de l'avoir jamais lu, ni vu les films, ni...ni...ni..." Oups ! n'en jetez plus ! ;) -
Passées les quelques premières pages un petit peu longuettes pour qui ne connaît pas plus que cela l'univers de Tolkien (le prologue est dense et j'avoue avoir vite décroché dans la présentation qui est faîte), je me suis laissée littéralement porter par l'histoire, les descriptions et les chansons qui ponctuent régulièrement le récit. J'ai découvert avec plaisir l'origine de références que j'affectionne.
Je ne m'attendais à rien de précis, donc j'ai pris les choses comme elles venaient et me suis trouvée assez désoeuvrée la dernière page tournée à un moment où le récit prend un autre tournant.
Le seul problème maintenant, c'est qu'il va me falloir attendre la sortie du tome 2 puis ensuite celle du dernier pour poursuivre l'aventure avec Lauzon.
Mais c'est aussi assez séduisant de se dire, qu'en 2015 j'attends la suite comme en 1955 d'autres lecteurs avant moi.
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Ce livre est un chef d'oeuvre
L'histoire elle même est un conte magnifique
l'épopée est si forte, si dense, que n'importe quel conteur peut s'en trouver inspirer.
Au-delà de ce conte, le style de Tolkien vaut par l'ensemble des dimensions littéraires qu'il touche.
La phrase est belle et poétique (attention la traduction française est exécrable)
Les poésies qui parsèment l'oeuvre, surtout au début sont de petits bijoux
parfois déclinées de différentes manières au cours de l'oeuvre.
L'auteur grand linguiste invente même plusieurs langues, de l'alphabet inspiré des Runes jusqu'à la grammaire (Tolkien était capable de parler en elfique)
Le thème lui même est d'une actualité brûlante
Comment ne pas penser à l'anneau de pouvoir comme à ce moyen terrible dont dispose l'homme pour agir sur le monde, à savoir la science.
Le seigneur des anneaux ne peut, quel qu'il soit, que faire le mal, même s'il désire le bien, voilà ce que nous dit la reine des Elfes Galadriel en forêt de la Lothorien.
N'est ce pas - après coup vu que l'oeuvre de Tolkien est antérieur aux récents progrès de la génétique - une réflexion sur les manipulations du génome par les savants biologistes ?
Le monde de Tolkien est d'une cohérence rarement rencontrée dans une oeuvre de fiction, les elfes, les nains les orcs les hommes et bien évidemment les hobbits ne pourront plus être décrit après Tolkien sans tenir compte de ce qu'il nous en dit.

A noter que l'oeuvre se termine par un retour au village des héros qui a un petit goût d'Odyssée et en particulier du retour d'Ulysse dans son royaume, lorsqu'il doit démasquer et chasser les prétendant, avec pour LSDA un peu d'humour en plus.

Un mot du film : le regret de ne pas y avoir vu Tom Bombaldi ce personnage joyeux bondissant et insouciant dont la naissance serait dit-on antérieure à celle de la terre.

(Critique faite il y a plus de 15 ans exhumée par hasard et clavier)
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Le seigneur des anneaux... Que dire de plus qui n'a pas déjà été répété mille et une fois ? Mais après tout, nous sommes ici pour parler de nos impressions.

J'ai découvert cet univers grâce à la sortie du film à mes 11 ans. J'ai été tant touchée et bouleversée qu'il me fallait en savoir plus sur ce monde, découvrir tous les secrets. Commence alors une longue période où mes mercredi après-midi signifiaient : Seigneur des anneaux confortablement installée dans mon fauteuil où je m'évadais dans la Terre du Milieu. J'attendais ce moment avec impatience. Finir les cours de 6ème pour pouvoir rejoindre La communauté de l'anneau et vivre leurs aventures, leur joie et leur souffrance mais surtout affronter Sauron. Je ne pourrais dire combien de fois le soir dans mon lit, j'ai rêvé que j'étais un dixième compagnon, que je parvenais à résonner Boromir et à le sauver, je vivais intensément la perte de Gandalf. Ah et j'étais une Elfe, bien évidemment !

Bref, ce livre a marqué mon enfance et il m'arrive de le rejoindre de temps en temps le soir...
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Ma première lecture du Seigneur des Anneaux date de mon adolescence. Si j'en garde plutôt un bon souvenir, je me souviens aussi de l'avoir refermé avec l'impression d'être passée à côté de détails importants. Cette année, j'ai donc décidé de relire ce monument de la fantasy, en m'y ajoutant une difficulté supplémentaire (oui j'aime me compliquer la vie): lire la trilogie en VO. A raison de 2 chapitres par semaine, je suis venue à bout de ce premier tome. Et force est de constater que je ne regrette pas cette relecture. J'ai retrouvé le plaisir que j'avais eu pendant mon adolescence et j'ai (re)découvert des passages qui m'étaient sortis de la tête ou dont je gardais des souvenirs très différents, comme la rencontre avec Tom Bombadil qui m'avait effrayée ado mais qui a un tout autre goût aujourd'hui. Les blagues des Hobbits ou le courage d'Aragorn ont toujours le même effet vingt ans plus tard. J'ai même l'impression que cette épopée me touche et m'impacte plus maintenant que quand j'étais plus jeune. Comme quoi, prendre des années, ça a parfois du bon.
Si les premières pages en anglais ont été un peu laborieuses, je me suis rapidement faite au style de Tolkien et il ne me pose maintenant plus aucun problème. Je poursuis ma redécouverte en revisionnant les films en version longue et je constate que Peter Jackson est très fidèle au livre, reprenant même mot pour mot certains dialogues du livre.
C'est avec un très grand plaisir que je poursuis ma relecture avec Les Deux Tours.
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le seigneur des anneaux . 1. la communauté de l'anneau.

Dans le poème "depuis longtemps connu dans la tradition elfique" il y a : 3 anneaux pour les elfes 7 anneaux pour les nains Combien pour les hommes?

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Thème : Le Seigneur des Anneaux, tome 1 : La Communauté de l'anneau de J.R.R. TolkienCréer un quiz sur ce livre

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