Les Six Royaumes, tome 1 : La Geste du sixième Royaume

J'ai voulu y croire. Auteur francophone mais critiques dithyrambiques, allons-y ! (Je fus encore trop naïve.)

Après tout, pourquoi pas ? L'idée de base de la Geste du Sixième Royaume m'apparaissait prometteuse (deux Dieux combattant par l'intermédiaire de cinq Hérauts chacun). J'ai apprécié ces dix personnages principaux, et j'attendais leur confrontation avec impatience.

Hélas, mon enthousiasme n'a pas duré... Il y a beaucoup trop de personnages. Vraiment. En plus des dix personnages principaux, seize autre font l'objet de chapitres dédiés. Un total de VINGT-SIX, pour un bouquin de 650 pages "seulement". Comment s'attacher et apprécier l'évolution d'un des Hérauts quand il n'apparaît qu'une fois toutes les 70 pages ? J'y ai pas réussi, et ai très rapidement perdu tout intérêt pour l'histoire.

Pour finir, l'éditeur a laissé passer des erreurs typographiques et quand même pas mal de répétitions. Ce fut agaçant à la lecture.
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Voilà un roman avec des qualités, mais qui n'a malheureusement pas su me séduire.

Allons droit au but : au niveau des qualités, je placerais naturellement l'écriture, qui est agréable (ce qui n'est pas une surprise pour moi car j'avais déjà lu un autre roman de l'auteur), mais également la vision proposée des figures classiques de la fantasy (Naines, Elfes, dragons...) qui se rattachent à ce que l'on connaît tout en s'en distinguant de manière originale (la déchéance des Elfes ou l'identité des derniers dragons sont des points que je salue). Enfin, il y a également le message passé par l'histoire, qui fait un parallèle sympathique avec ce que nous sommes tous en train de vivre dans notre monde. A quel moment le progrès vaincra-t-il la nature, ou pourrons-nous trouver un équilibre dans cet affrontement auquel l'humanité participe au quotidien ?

En effet, l'histoire se cristallise autour de l'affrontement de peuples humains, unis par des avatars du Progrès, face à des peuples de créatures et d'humains majoritairement plus "primitifs", comme des barbares, menés par des avatars de la Nature. le but est ici de sauver la Nature, menacée par Le Progrès, et de trouver un nouvel équilibre pour le monde à la fin du conflit.

Venons-en à ce qui m'a empêchée de prendre du plaisir à ma lecture : la lourdeur du roman. C'est un beau pavé, avec 700 pages au compteur, et il y a à mon sens des longueurs qu'on aurait pu s'épargner pour aller plus droit au but. Les détails, c'est bien, mais trop de détails ont tendance à casser le rythme et à noyer sous les informations... Pourtant, j'ai lu de nombreux romans dans mon parcours de lectrice, dont notamment des oeuvres de Tolkien qui ne sont pas réputées pour leur facilité d'accès ! Mais je ne sais pas, ça n'est pas passé...
Parlons également du nombre pharaonique de personnages. Il y a déjà une bonne vingtaine de personnages centraux, les deux camps inclus, sans parler de tous les personnages secondaires qui gravitent autour... On n'a pas de chapitres non plus, seulement un découpage en plusieurs "livres" au sein desquels on enchaîne les points de vue d'un personnage à l'autre en quelques pages (de deux à une dizaine environ), ce qui a tendance à être... perturbant. Voire frustrant. Pourtant, là encore, je n'en étais pas à mon coup d'essai concernant un roman avec de nombreux personnages et points de vue... Mais là, c'était trop.
Enfin, la mise en page du roman était assez désagréable. Les marges minuscules, les quelques millimètres seulement entre un numéro de page en pattes de mouche et le corps du texte... Ca donne l'impression d'un beau pâté bien long tartiné sur 9/10e de la page, et cela a pour moi contribué au côté indigeste de l'ensemble.

Bref, pour conclure, je dirais que si l'histoire est loin d'être mauvaise, elle a pour moi été oblitérée par des points négatifs qui m'ont empêché d'entrer dans l'histoire, de m'y intéresser, et surtout qui ont rendu ma lecture pénible. de l'ensemble s'est dégagé pour moi une lourdeur qui m'a enjointe à sauter des passages pour arriver plus vite à la fin et abréger l'expérience... On ne peut pas plaire à tout le monde !

Ma bonne impression de départ s'est tout de suite confirmée. Dans La geste du sixième royaume, l'auteur propose une histoire riche en péripéties truffée de jolies trouvailles, avec par exemple une vision nouvelle des êtres surnaturels que l'on croise habituellement dans les romans de fantasy (loups-garous, elfes, dragons, etc) et une intrigue moins manichéenne que la traditionnelle lutte du Bien contre le Mal...Malgré ses qualités évidentes, j'ai fini par m'ennuyer avec La geste du sixième royaume : les personnages et les points de vue se multiplient si bien que mon intérêt s'est émoussé peu à peu. En plus, l'éditeur ne nous a pas facilité la lecture en choisissant un format très compact, avec une typographie si serrée que j'avais l'impression de ne pas avancer tandis que l'intrigue piétinait un peu. Les pavés ne me font pas peur d'habitude, mais cette fois les 500 pages (seulement !) de celui-ci m'ont eue à l'usure et j'ai fini par jeter l'éponge peu après la moitié du roman. C'est vraiment dommage, car il y avait beaucoup de potentiel...

Un signe marquant : seulement les 50 premières pages lues et déjà l'envie dévorante d'avancer encore et encore.
La mise en place des personnages est prenante, et la découverte de chaque caractère bien menée...
prometteur !!!!