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3,71

sur 161 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Mais pourquoi ces cinq royaumes en veulent-ils autant à ce sixième qui ne les attaque même pas ? Disons que les cinq autres royaumes ressemblent à des sociétés immobilières désireuses de s'agrandir en massacrant une forêt naturelle. Bien entendu, les habitants de cette forêt vont tout faire pour la préserver, notamment en recrutant, à leur corps défendant, 5 super héros qui s'ignorent et qui ont tous les cinq des origines très différentes : un jeune voleur citadin plus habitué aux égouts qu'à l'air pur de la forêt, un marchand demi-nain sympathique qui déteste tuer mais qui va, malgré lui, commettre un meurtre, une splendide sorcière aux pouvoirs exceptionnels qui faisait dodo depuis quatre cents ans, un conteur barde et un loup-garou.

Critique :
Mise en garde : le démarrage de l'histoire est long, bien trop long, et vous risquez de piquer du nez dans votre bol de café et de vous ébouillanter. Afin de m'éviter un procès, je préfère vous prévenir.
Mais que la mise en place est longue… mais longue… Sans que le lecteur n'ait la moindre idée de ce qui se trame ! Quand j'ai lu la 4e de couverture, j'ai été alléché : cinq royaumes qui cultivent les hostilités entre eux depuis des siècles décident de s'unir pour en éliminer un 6e qui se trouve au centre des autres. Ce sixième royaume est une forêt magique avec des créatures extraordinaires dont des dragons, des petits individus bleu-violet qui se comportent comme des insectes (une reine qui gère tout, un peu comme chez les abeilles) et puis des loups-garous et autres créatures de contes de fées.
J'ai dû me faire violence pour poursuivre ma lecture dans l'espoir qu'il se passe enfin quelque chose d'épique. Je n'ai pas compté le nombre de fois que j'ai piqué du nez… et dire qu'il y en a qui recourent à la pharmacologie pour trouver de puissants sédatifs !
L'auteur, dans son envie de créer un univers très complet, se perd en détails et anecdotes qui ne font qu'éloigner le lecteur du sujet principal. Ce livre est donc destiné à ceux qui préfèrent voyager dans les détails plutôt que d'avancer dans la trame principale.
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J'ai ce roman dans ma pal depuis au moins 10 ans (merci l'étiquette Leclerc). Mais du fait de sa grosseur, je ne m'y suis jamais lancée. Il aura fallu Audible et sa gratuité pour que je teste enfin cet auteur, car c'est aussi ma 1ère lecture de lui.

L'audio fait plus de 25h ; en même temps, mon édition est un pavé de quasi 700p (Mnémos poche). Je n'en ai écouté que 2h30 mais j'abandonne là cette « geste ». Il y a trop de personnages narrateurs, certains se recoupent, d'autres non. On vagabonde ainsi d'esprit en esprit sur le monde créé par cet auteur. L'histoire de Llir et de Maev m'a intéressée car elle est intrigante et qu'on démarre par ce conteur. Après, on se perd dans les histoires des autres. L'inconvénient d'un audio est qu'on n'a pas trop le temps de chercher qui est qui, sinon on perd encore plus le fil de l'histoire. Entre le loup, le moineau et le marchand ivrogne, je me suis perdue. En feuilletant le roman, je me suis rendue compte que le nombre de narrateurs allait en augmentant… J'aurais préféré un seul conteur que ces innombrables histoires. J'ai écouté les 2h30 d'affilée, je n'en ai pas retenu grand-chose, à part la prêtresse grise et le conteur. Et je n'ai même pas envie d'en savoir, l'histoire n'a pas réussi à me captiver… Dommage pour moi…

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une déception pour ma part et un abandon rapide. Et dire qu'il patiente dans ma pal depuis 10 ans à cause de sa grosseur, j'en avais même oublié le résumé… Si vous êtes amateurs des « gestes », je vous conseille donc de découvrir ce pavé et son auteur français pour vous en faire votre propre avis. Pour ma part, sa bibliographie étant bien garnie, j'en tenterai donc d'autres.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Ce roman qui manque cruellement d'originalité dans le genre ne révolutionnera en rien la Fantasy épique. L'histoire balisée entre destinées, prophéties, magies ne surprendra en aucune façon le lecteur. Bien que l'intrigue est pleine d'actions, de mouvements, de retournements de situation..... le lecteur ne parviendra pas à s'immerger dans l'histoire trop fractionnée. Chaque chapitre est animé par un personnage. Il n'y a pas de narrateur. La succession inlassable de focalisations sur les personnages, et cela sur parfois à peine une page, devient rapidement insupportable, le lecteur a du mal à rebondir d'un passage à l'autre.

Côté personnages, le casting hétéroclite et pléthorique du roman est inégal. Corius, par exemple, fait partie des protagonistes dont le destin ne touche guère le lecteur : scène où il revient sur son passé. Il est décrit comme amer mais cela ne passe pas. Tout comme Moineau dont les premières scènes évoquent des situations vues et revues.

L'univers mis en place par l'auteur est déjà vu, mais reste solide et possède quelques petites idées intéressantes qui méritent d'être découvertes.

Les scènes d'action sont très bien décrites, et l'intrigue est très addictive. La dynamique du roman est excellente, mais le rythme tarde à la rattraper ce qui nuit à l'action, car l'impact sur le lecteur est décalé.
De surcroît, ce roman possède quelques erreurs de jeunesse, certains passages paraissent guindés ou possèdent quelques longueurs, et l'auteur a un peu de mal à romancer certains passages.

Un premier roman qui ne restera pas dans nos mémoires, et qui ne donne pas envie de lire les écrits ultérieurs de l'auteur.
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Voilà, je rends mon tablier.
Quand je l'ai commencé il y a plusieurs semaines, la liseuse indiquait 20 heures de lecture. Impressionné par la taille du pavé, je me suis pourtant plongé dedans sans arrière-pensée.
Le début n'est pas accrocheur, c'est rien de le dire. C'est de la fantasy classique, de la fantasy à papa, le gars veut prendre son temps pour placer ses pions, son monde, ses royaumes, ok, soit. Les personnages se multiplient encore et encore, ne sont pas particulièrement charismatiques, le style n'est guère flamboyant, et l'histoire n'a pas l'air spécialement originale non plus. Excusez-moi, mais ça m'a fait penser au premier Schrek, avec les humains du Prince Farkwad qui veulent envahir la forêt enchantée et déporter les fées, les lutins et les farfadets...
Péniblement, j'arrive à 20%, et je vois que d'autres personnages débarquent encore dans la farandole, et là je dis stop.
Le roman choral, j'ai rien contre. J'ai beaucoup aimé le trône de fer, qui manie le concept à merveille (même si c'est à la longue des tomes successifs qu'on finit par s'y perdre). Mais quand au bout de quatre heures passées sur un roman qui en nécessite le quintuple, on a l'impression que le gars compte encore ses billes et n'a toujours pas vraiment démarré son histoire, ce n'est plus possible. Au bout d'un moment, le temps est précieux.
On ne peut que constater le fossé énorme, à tout point de vue, entre ce roman et le Gagner la guerre de Jaworski, lui aussi un énorme pavé, lui aussi gagnant du prix Imaginales quelques années avant.
Comme quoi...
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