Pardonnable, impardonnable

C'est le deuxième livre que je lis de l'auteure. J'avais moyennement apprécié " L'atelier des miracles ". Celui ci, je l'ai dévoré.

Suite à un drame familial ( chute à vélo d'un enfant de 12 ans ), une famille explose et révèle au fil des pages ses plus lourds secrets. Les parents, Céleste et Lino, sont très amoureux. Toutefois Céleste étouffe, elle n'en peut plus de cette mère omniprésente, intrusive, exclusive. Lino ne supporte pas mieux sa belle-mère Jeanne, qui le tolère à peine et pointe toujours de manière acerbe ses moindres failles. Ils vivent tous sous le même toit, rejoints peu avant le drame par Marguerite, la soeur de Céleste. Cette jeune femme a noué une très belle relation avec son neveu Milo. C'est pourtant la mal aimée de la famille, celle qui n'a jamais reçu le moindre câlin ni encouragement de la part de sa mère. C'est probablement le personnage auquel je me suis le plus attachée, avec Milo.

Ce livre est addictif. Avec ses mots, ses mystères, ses révélations au compte-goutte, l'auteure nous plonge dans cet abîme familial, nous faisant ressentir tout un tas d'émotions (colère, peur, empathie, doute, affection). On tremble pour cette famille. Comment va t'elle pouvoir se relever de tout ça? L'affection qui les lie malgré tout, le jeune Milo qui a besoin de toute leur bienveillance pour guérir, arriveront ils à la réconcilier?

Valérie Tong Cuong dissèque l'âme humaine et les relations familiales avec brio. J'ai beaucoup aimé.

Un excellent roman retranscrivant les secrets et les mensonges d'une famille, laquelle va voler en éclat.
Beaucoup de psychologie, beaucoup de sentiments maîtrisés par les mots choisis de l'auteur. Elle sait analyser parfaitement les relations familiales / humaines, tout cela avec une magnifique plume!
C'est un roman émouvant où l'amour et le pardon triomphe. Cependant, la surenchère de mensonges et de révélations ont failli me lasser...
Un roman qui m'a fait découvrir l'écriture de Valérie Tong Cuong, et ça c'est un pur bonheur.

Une histoire de famille vue et racontée par chacun de ses membres et qui
A la suite d'un accident va plonger cette famille dans des aveux ,ses secrets et ses mensonges...on voit que l équilibre d'une famille peux être fragile mais cet accident
N est il pas un mal pour un bien car quand trop de secrets son enfoui peut on vraiment être heureux ....j ai aime ce livre qui ressemble à tellement de famille.

Milo, jeune garçon de douze ans, fait une chute à vélo, à ses côté sa tante Marguerite avec qui il était censé réviser ses cours. La joie de vivre laisse la place aux mensonges, aux secrets de famille qui vont finir par faire éclater cette famille soudée. Un accident qui blesse Milo et la famille entière.

Comment un hasard peut provoquer autant de dégâts ?
Marguerite ment d'abord à sa soeur Céleste, la mère de Milo, sur les causes exactes de l'accident la laissant supporter seule la faute. Céleste qui se sent médiocre dans son rôle de mère, incapable de protéger son enfant, elle sera pourtant la plus forte.
Lino, le père, totalement détruit se console dans l'alcool, cet homme qui a renié sa famille pour fuir la médiocrité et s'élever, vivre une autre vie que celle de son père dont la mort le hante encore.
Une première épreuve avait déjà fragilisée les deux parents et voilà que le sort s'acharne encore un peu plus.

Et Jeanne, la grand-mère de Milo, mère aimante et dévouée pour Céleste allant jusqu'à envahir la vie de sa fille, mais détachée avec son autre fille Marguerite, comme si elle n'était qu'une étrangère. Et surtout il existe ce lien très fort entre un enfant et sa tante, compagnon de jeu et de découvertes.

L'éclatement de cette famille va provenir de mensonges, de quiproquo et de crainte de tout perdre, les blessures anciennes refont surface, les secrets de chacun sont mis à jour. Il faudra pourtant rétablir les liens pour assurer la guérison de cet enfant.

La question qui revient souvent dans ce roman est : qui est finalement responsable de cet accident ?
Alors chaque personnages prend la parole à son tour et nous donne sa vision des choses, de la vie, de ses angoisses et de ses déchirures. Chacun est coupable à sa manière. Chacun tient sa part de responsabilité.
Chaque personnage touche à sa manière, mais c'est essentiellement Marguerite qui m'a le plus touché et Jeanne qui m'a le plus troublé. L'une et l'autre pour leur désir d'être aimé, elle se ressemble sans le savoir.

Je n'ai pas débuté ce roman avec beaucoup d'envie et pourtant les mots ont su m'accrocher, l'atmosphère de non-dit, le rythme du récit et l'émotion qui s'en dégage en font une belle histoire sur la survie et le pardon.

Pardonnable, impardonnable est mon premier livre de Valérie Tuong Cuong. Je vais commencer par ce qui m'a le moins plu: d'abord, la lecture n'est pas toujours fluide, puis les prénoms du père et du fils se ressemblent et cela m'a perdu plusieurs fois : je pensais Milo quand on parlait de Lino et inversement. Il y a tellement de prénoms différents que je ne comprend pas pourquoi l'autrice a décidé de donner à ses personnages deux prénoms avec la même consonance. Ce n'est pas dramatique mais cela m'a parfois amené à reprendre quelques pages précédentes car j'avais perdu le fil..
Pour l'histoire, là c'est un OUI. Ici, on évoque les conséquences des secrets de famille et des non-dits en général , donc forcément cela résonne. L'accident dont est victime Milo (tiens j'ai encore écrit Lino avant de rectifier ...) va faire exploser une famille qui, comme beaucoup, faisait semblant et reposait sur un système toxique.
Enfin l'attachement du petit garçon pour sa tante, délaissée par la plupart des membres de cette famille, m'a énormément touché. Oui une tata c'est pas rien, c'est une confidente, une amie, une alliée, et Milo décidera que ses parents doivent tenir compte de cela coûte que coûte!

Une chose est sûre, l'autrice est douée pour décrire l'introspection de ses personnages. Elle exprime avec justesse les émotions, les sentiments ressentis de telle sorte que le lecteur les éprouve à son tour. Il est ému, énervé, révolté, attendri, etc. C'est une lecture enivrante qui ne laisse pas de glace, mais englobe le liseur dans une bulle familiale sur le point d'éclater. Celui-ci est immergé dans les secrets et les confidences. Il ne peut s'empêcher de prendre partie malgré lui et, parfois, de juger les protagonistes. Ces derniers sont d'ailleurs exaspérants car, au lieu de profiter de cette introspection pour se remettre en questions, ils se déchargent les uns sur les autres et n'assument pas leurs responsabilités. Ou du moins, ils ne le font pas lors de la majorité du récit.
Tous ces ressentis ne seraient possibles sans des personnages hautement travaillés. Chaque membre de la famille est décrit par lui-même mais également par ses proches. Cela donne une vision profonde des protagonistes tant physique que mentale. le lecteur est plongé au coeur même de leur intimité. Il ne peut alors qu'être intéressé par leur histoire et leur devenir.
Ce récit, en plus de narrer la peur de la perte d'un enfant, est une courte saga familiale par laquelle il est facile d'être entraîné tant son contenu est plausible. Quelle fratrie ne souffre pas de secrets et de faux-semblants ? Peut-être pas au même stade que cette tribu, mais tout de même. Il s'agit d'un sujet universel qui sait aisément trouver son public. Mais encore faut-il l'exploiter correctement comme c'est le cas dans ce livre.
Les émotions jouent aux montagnes russes avec ce roman sincère et humain.
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Quand la fatalité s'abat sur une famille, bien malin celui qui pourra dire si cette dernière tiendra le coup ou si la tempête emportera tout sur son passage.

C'est dans un de ces navires familiaux en perdition que nous entraîne Valérie Tong Cuong.

Lorsque Milo, 12 ans, est victime d'un grave accident de vélo alors qu'il était censé réviser son cours d'histoire avec sa tante Marguerite, c'est tout son entourage qui va devoir faire face à une déferlante de rancune, de colère, de haine et de secrets dévoilés. La parole est donnée à chaque protagoniste chacun son tour, au fil des chapitres. Il y a la grand-mère maternelle, Jeanne, la mère, Céleste, le père, Lino et bien sûr la tante, Marguerite, mouton noir de la famille depuis sa naissance.

Qui, de ce groupe d'individus, réussira à tirer son épingle du jeu? Pour le savoir, lisez Pardonnable, impardonnable, un roman prenant que je n'ai pas réussi à lâcher!

Un roman emprunté et lu en bibliothèque il y a quelques temps déjà et qui me revient en mémoire, en parcourant la bibliographie de Valérie Tong Cuong pour ma prochaine lecture. Je n'ai plus de souvenirs précis à vous livrer si ce n'est que j'avais énormément aimé et que ce livre m'avait touchée en plein coeur et remuée. C'est une auteure que j'apprécie et pour ma prochaine lecture j'hésite entre "Un tesson d'éternité" et "Les guerres intérieures", mais quel que soit mon choix, je pense être en confiance avec les histoires de Valérie Tong Cuong 🙏💙📚
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Quand un accident de vélo fait voler en Éclats une famille, les masques tombent, les vérités jaillissent, les forces en présence se révèlent ou pas... Tant de souffrance supportée ou infligée... Un très beau livre

Mais pourquoi, pourquoi faire tant de mal à ses personnages? Pourquoi leur en remettre encore et encore sur le dos? J'ai tellement souffert avec eux? Puis punaise, moi je sais ce que ça fait, un accident, un trauma crânien, un coma. Et c'est souvent une vie détruite. Reconstruite différemment après bien sûr, mais alors sur le moment… Je me suis demandé pourquoi je m'imposais ça.
Mais c'est bien écrit, tellement bien construit, que j'ai continué, et espéré qu'enfin la noirceur se lève un peu. Je ne vous dirais pas si c'est le cas, parce qu'en fait, c'est presque secondaire, c'est un peu comme la vie, y'a pas de Happy end qui efface tout ce qui fut avant. Mais il faut le lire pour savoir, le lire pour comprendre.
Et puis il y a ces personnages, qu'on réussit à détester, mais à comprendre aussi un peu. C'est rare qu'on ait des personnages que l'on déteste mais à qui on souhaite mieux. Et c'est intrigant. Et puis c'est ça le pardonnable impardonnable, qui pardonne-t'on, pourquoi, jusqu'à quel point? A chacun ses limites et ses opinions n'est ce pas? Mais elles sont interrogées pour chacun d'entre nous. Les miennes ne sont pas forcément aux mêmes niveaux que celles des personnages, et ça aussi, c'est intéressant.
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