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4,06

sur 550 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Certaines critiques m'avaient tentée mais j'en ressors assez déçue.
Ça se lit tres bien, c'est sûr. M'enfin...
Je dois développer une obsession de la crédibilité.
L'idée de base est bonne : Milo, douze ans, a un accident de vélo en faisant la course avec sa tante. C'est l'élément déclencheur d'un cataclysme familial auquel sont mêlés :
- une mère adorable mais sous l'emprise de sa propre mère
-une grand-mère abusive qui n'aime que son aînée, maltraite psychologiquement sa cadette depuis 28 ans et méprise le mari de sa femme
- un mari tourmenté par son enfance, père trop exigeant
-une tante rejetée par tous sauf Milo et sa grande soeur
Chaque personnage ou presque possède de noirs secrets qui expliquent plus ou moins son comportement. Mais ne l'excusent en aucun cas, il me semble. La fin est beaucoup trop facile et je rejoins totalement l'avis de Sabine59 dans sa critique : certains faits exposés dans ce livre ne sont pas pardonnables, faut pas déconner. Notamment les maltraitances de la grand mère et du mari sur la tante Marguerite. Eh ! Les Bisounours, ça va cinq minutes. La fin ne me plait pas du tout.
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Avec cet auteur, les débuts sont toujours très prometteurs, la mise en place de l'intrigue, comme dans "Providence", plutôt palpitante.

Ici, c'est l'accident de vélo de Milo, douze ans, qui va déclencher autour de son hospitalisation pour grave traumatisme crânien, les tensions familiales et tout bouleverser.Les qualités d'humanité et de sensibilité de l'auteur sont indéniables, à ce propos.

Le lecteur, pour rester dans le thème cycliste, donne au départ de vigoureux coups de pédale, plein d'allant, tout enthousiaste de cette balade.Mais très vite, il ahanne, cherche son souffle, devant cette cascade de secrets dévoilés, de sombres pensées des uns et des autres.Il y a Céleste la mère de Milo, son mari, Lino, sa mère Jeanne, et sa soeur Marguerite.Tout à tour, chacun fait entendre sa voix.Et révèle les tourments de son âme.

Trop, c'est trop.A chaque côte gravie, le lecteur se sent un peu plus découragé, vidé de ses forces. Les descentes sont vertigineuses, les arrêts fréquents.En fait, ensuite il n'a plus qu'une hâte, ce pauvre lecteur, qu'on arrive enfin au bout de ce long parcours !

Il franchit la ligne d'arrivée avec soulagement mais aussi déception...

Est-ce le style sans reliefs, les non-dits à foison, le cumul indigeste des secrets et de leurs révélations ? En tout cas, je n'ai plus adhéré au texte, dès la moitié du livre.J'ai continué pour savoir comment l'auteur allait dénouer ces noeuds bien embrouillés.Mais la fin est peu vraisemblable: tout semble à nouveau presque normal.Non, certaines fautes ne sont pas pardonnables, je ne suis pas d'accord.

Bref, ce livre m'a quelque peu énervée...Calme-toi, Sabine, relis des vers d'Apollinaire, cela t'apaisera !
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C'est un roman choral, avec les 4 personnages qui gravitent autour de Milo, notre petit héros escamoté par sa chute mais sain psychologiquement, contrairement aux autres : Céleste, sa maman, Lino, son papa, Marguerite, sa tante et Jeanne, sa grand-mère.
En plus de s'imposer cette structure, elle divise son livre en 5 stades, allant de la colère au pardon, en passant par la haine, la vengeance et l'amertume.
Ainsi, tous les personnages prennent la parole à tour de rôle en faisant avancer l'histoire mais en passant par ces sentiments, ce qui est tout de même assez inhabituel dans une même famille...
Le synopsis, le squelette de l'histoire, le message véhiculé sont certes prometteurs : Peut-on tout pardonner ? Quels sont les ravages de la non-communication ou mal-communication ?

Malheureusement, le manque de subtilité, de profondeur de l'être humain, et surtout de l'âme humaine, me fait être assez critique sur ce livre.

Tout est dans l'excès, j'ai ressenti ce sentiment d'étouffement que ressent ce petit gars dans cette famille sclérosée parce que dès les premiers chapitres, l'auteur ouvre la boite de Pandore. On est envahit par une abondance, une surenchère de malheur : l'hospitalisation, l'adultère, le viol, la bébé mort-né, l'alcoolisme, la maladie, ...

Dans l'écriture, on est aussi dans cette sensation de suffocation, avec une narration très bavarde, trop de monologues, de questions sans réponse, de reproches à tous, ...

Je n'ai pas pu m'empêche de comparer cette histoire à "Réparer les vivants" qui traite également de l'hospitalisation et la mort de son enfant mais qui l'aborde dans l'introspection et le ressenti vrai centré sur l'enfant, on ne peut qu'être déçue par cette approche. Mais, j'ai également pensé aux approches plus subtiles, plus psychologiques des drames, des secrets évoqués, narrés par Tatiana de Rosnay, par Agnès Ledig ... et pareillement, la déception de la lecture se fait ressentir.

Certes ce livre se lit d'une traite, c'est une écriture fluide, rapide mais je ressors de cette lecture avec trop d'informations et peu de singularité au final.
Merci à Babélio et J'ai lu d'avoir joué le jeu de la critique libre ...
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Je n'avais pas tellement aimé l'Atelier des miracles, mais j'ai trouvé ce livre chez ma soeur, et j'ai eu envie de retenter avec Valérie Tong Cuong.

J'ai ouvert Pardonnable, impardonnable sans savoir quel en était le sujet. J'ai découvert un roman choral découpé en cinq parties : le temps de la colère, le temps de la haine, le temps de la vengeance, le temps de l'amertume et le temps du pardon. Tour à tour, Céleste la mère, Lino le père, Jeanne la grand-mère et Marguerite la tante nous livrent leurs sentiments sur leurs vies, mais surtout sur le drame qui vient de se produire. Parce que sans le drame qui vient de fracasser leur vie, les secrets seraient toujours enfouis.

Le drame, c'est l'accident dont a été victime Milo, le fils de Céleste et Lino. Il jouait à faire la course avec Marguerite, à vélo. Mais la chute a été violente et les conséquences très graves.

"Il aura fallu que mon fils se brise pour que volent en éclat les apparences."

Qui est coupable de ce qui est arrivé ? La question est complexe, et les réponses seront nombreuses. Il n'y en a pas qu'une. Chacun des protagonistes a un rôle à jouer dans ce drame, même s'ils étaient absents lors de l'accident. Marguerite n'est pas la seule responsable.

Chacun leur tour, les membres de la famille de Lino reviennent sur leur passé, décortiquent leurs relations familiales. Tout n'est qu'apparence et manque d'amour dans cette famille. Ils ne savent pas s'aimer, simplement. La communication est difficile. Les non-dits nombreux. Derrière les apparences, il ne sont pas heureux.

"J'entends d'ici les clics des machines, les ronflements, j'entends des coups de hache, j'entends la guillotine, j'entends la possibilité d'un monde qui s'écroule."

Valérie Tong Cuong épluche le fonctionnement de cette famille couche après couche. de la colère au pardon. Dans ce roman, elle analyse les dysfonctionnements d'une famille qui tombe le masque au fil des pages. Pardonnable, impardonnable ? L'accident de Milo est l'élément déclencheur de la remise en question de chacun. L'auteure incite ses personnages à s'interroger sur eux-même et sur leurs relations aux autres. Elle avance dans son cheminement grâce aux cinq grandes parties. Les personnages font un travail sur eux-même et on ressent leur évolution au fil des pages.

"Elle était là, la vérité.
En résumé, il fallait se garder de se réjouir quels que soient les discours réconfortants.
Ne pas se fier aux apparences.
Les ennuis, les vrais, apparaîtraient plus tard. L'incendie était déclaré."

En bref, Pardonnable, impardonnable est l'analyse psychologique d'une famille aux relations dysfonctionnelles, dont les non-dits et les mensonges sont la base de chaque rapport. Cette mauvaise communication est la source de la souffrance silencieuse de chacun. La surenchère de malheurs a cependant un peu gâché mon plaisir de lecture. Mais cette nouvelle lecture m'aura donné envie de continuer à découvrir Valérie Tong Cuong.
Lien : https://ellemlireblog.wordpr..
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Quel brio d'écriture pour parler de la répercussion d'un évènement grave sur tous les membres d'une même famille. Alors que tous paraissent vivre en bonne harmonie, l'accident est le révélateur des non-dits, des rancoeurs, des bons ou mauvais sentiments. Un très beau et bon livre sur le pardon.
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Au départ, c'est vraiment très bien. Ensuite, cela tourne au roman à thèse, et toute subtilité disparaît. En gros, si vous cachez un truc à vos proches, vous en ferez des violeurs mythomanes avant de vous découvrir (peut-être) un cancer. Mais si vous suivez le programme de réhabilitation des gros cachottiers anonymes en avouant vos fautes à tout un chacun, les amoureux s'embrasseront sur les bancs publics, les familles déchirées se trouveront unies à nouveau et le paralytique remarchera.
Alleluia.
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Un après -midi Milo 12 ans fonce à vélo sur une petite route de campagne.Un caillou,un virage et c'est la chute qui le conduit au coma.
La vie de la famille vole en éclats,car Milo devait réviser et n'était pas censé faire du vélo.
Chacun cherche le coupable mais personne n'est innocent.
Dans ce ballet douloureux où les personnage se déchirent, la colère succède aux mensonges,Valérie Tong Cuong analyse avec justesse la psychologie de chaque membre de la famille.
La construction du roman où chaque protagonistes fait entendre sa voix donne tout son poids à la haine,au désir de vengeance jusqu'à la révélation des secrets de famille.
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L'accident de Milo, jeune garçon de douze ans, est l'événement déclencheur qui fait exploser les secrets de chaque membre de sa famille.
Même si à cet instant fatidique où Milo était sous la responsabilité de sa jeune tante Marguerite, des cachotteries se trament, elles ne sont rien à côté des secrets enfouis qui ont conduit à cette situation.
Chaque personnage prend alors la parole pour réagir et peut-être réfléchir sur sa responsabilité « dans cette tragédie à tiroirs« .
Marques de l'enfance pour Lino, le père de Milo, qui est parvenu à s'élever au-delà de la médiocrité avilissante et fatale de son père savetier, mais en reniant ses origines. Ou pour Marguerite, la jeune tante, fille rejetée et mal aimée de Jeanne, cette femme directive qui par contre envahit le couple de sa fille aînée, Céleste.
Où trouver le réconfort quand le destin vous anéantit ou quand vos proches vous écartent?
Marguerite s'attache à Céleste, sa soeur aînée mais surtout à Milo. » Personne d'autre que toi, Milo, jamais, ne m'a regardée sans filtre. »
Lino se console dans l'alcool comme son père . » j'ai bu comme toi quand je n'ai plus su trouver les armes pour me battre ni les défenses pour me protéger, ni les issues pour m'enfuir.«
Céleste, doublement meurtrie dans sa vocation de mère, s'accroche à toutes les bonnes volontés pour sauver son fils.
Jeanne reste fidèle à ses convictions en se demandant tout de même si » la vérité est un devoir. »

Mensonges et quiproquos poussent les uns et les autres aux révélations en les entraînant de plus en plus au fond du trou alors que la guérison de Milo nécessite l'entente familiale.
L'accident d'un enfant est une épreuve difficile à vivre. Après le choc, l'espoir pousse chacun à chercher les responsabilités se créant ainsi de nouvelles tensions.

Le nouveau roman de Valérie Tong Cuong séduira un large public grâce à un scénario bien mené qui d'un événement touchant pousse les différents personnages à dévoiler leurs secrets, regrets et sentiments de culpabilité.
Pour ma part, l'abondance, la surenchère de peines des adultes m'a fait passer à côté de l'émotion que vous pouvez susciter une telle histoire.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Le roman est bien construit, les personnages, particulièrement Milo et Marguerite sont intéressants de part leur singularité, leur appétence à vivre dans des conditions qui sont loin d'être optimales.Autour de ces deux là existe une famille un peu caricaturale: une mère meurtrie qui rejette sur sa fille cadette un double abandon , une fille aînée étouffée, sans personnalité, un gendre surfait... Ces accumulations qui ne peuvent conduire qu'à un épisode mélo- dramatique m'ont un peu agacée... le "happy -end" me convient parce que je n'aime pas les "histoires" tristes, mais il est peut-être un peu trop cousu de fil blanc.
" Pardonnable; impardonnable" reste un roman facile - et agréable- à lire, on en sort réconcilié avec l'existence et même si c'est "trop beau pour être vrai", un peu de rêve ne fait de mal à personne ! Un livre pour un dimanche après-midi, au coin du feu.
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Premier livre de l'auteur que je lis. Un roman choral où suite à un drame, une famille se déchire à force de non dits, mensonges et autres rancoeurs. L'auteur nous fait une analyse minutieuse des relations familiales, qui pour moi à été souvent pesant, me mettant limite mal à l'aise et je n'ai pas apprécié cette surenchère de malheurs. Un livre très bien écrit malgré tout mais qui ne l'a pas fait plus que çà avec moi.
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