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EAN : 9782896629077
315 pages
Mortagne (16/01/2019)
4.43/5   7 notes
Résumé :
« Je ne veux jamais que tu conduises après avoir bu, Marion », me répétait-il bien avant que j'obtienne mon permis. « Tu m'appelleras et j'irai te chercher. Peu importe l'heure, compris ? » Chaque fois, je lui répondais oui. Chaque fois. Jamais je n'oserais faire quelque chose d'aussi risqué. Alors que lui ? Pourquoi n'a-t-il pas suivi son propre conseil ? Pourquoi a-t-il fallu qu'il prenne sa voiture, ce soir-là ? On dit que chaque action a sa conséquence. Qu'on do... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Le commentaire de Lynda :

COUP DE COEUR !
Et oui, un autre roman de la collection Tabou, et encore une fois un énorme coup de coeur !
J'ai terminé ce roman avec la grosse boule dans la gorge et les larmes aux yeux.
Tout le monde a vu un jour ou l'autre dans les bulletins de nouvelles, le journal, l'accident qui est mentionné. Un conducteur ivre, au volant d'une auto, a tué quelqu'un. Jamais je ne minimiserai la culpabilité du conducteur, jamais je n'approuverai non plus. Boire et conduire, ça ne va pas ensemble, c'est certain et c'est sans négociation. Dans ces situations, on pense à la victime, on pense aux proches de la victime, mais est-ce que l'on pense à la famille de l'accusé, aux proches de celui-ci, est-ce qu'on en parle ? Non pas vraiment, et pourtant…
François Vallée, a bu et prend la route, un accident mortel sera la conséquence de ce geste.
Marion est sa fille, et son monde va s'écrouler à la minute où cette nouvelle se répand.
À l'école, avec ses amies, elle devient ‘'la coupable'', je dirais plutôt, ‘'la fille du coupable'' et on lui fera payer très cher le geste de son père.
Pendant que les parents de Marion se retrouvent devant une situation maritale sur le déclin, Marion doit survivre à cette méchanceté, à ce harcèlement, à la perte de sa grande amie, aux prises de bec avec sa mère, et à la grande culpabilité de son père. Elle se retrouve dans le rôle de la mère, face à son père, le surveillant, l'obligeant à manger, à prendre soin de lui, malgré tout.
Et puis, il y a Axel...Je ne vous dirai rien sur Axel, vous devrez lire ce roman, ce que je peux vous dire est que celui-ci deviendra la bouée de sauvetage de Marion.
Dois-je vous répéter que Joannie Touchette est une auteure hors du commun. Des histoires humaines, émouvantes, qui viennent nous chercher au plus profond de nous-mêmes et Victime Collatérale, n'y fait pas exception. le personnage de Marion est bouleversant, on aurait envie de protéger cette jeune fille, on aurait le goût de lui dire que tout va bien aller, que ça ira mieux un jour. Axel, également un personnage que j'ai beaucoup aimé et que je vais me souvenir.
Une belle leçon de vie avec ce roman, une leçon que nous en tant que société devons prendre conscience... Les victimes ne sont pas toujours apparentes. Merci Joannie Touchette encore une fois, une excellente lecture, et ce, grâce à vos mots et à votre roman!
Lien : http://lesmilleetunlivreslm...
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Encore une fois, je viens de terminer un autre récit de cette collection qui m'aura fait vivre une panoplie d'émotions. J'aurai également découvert une auteure à la plume fluide et qui sait choisir ses mots avec soin et délicatesse.

Je me suis énormément attachée à la petite Marion. Suite à l'accident, sa vie devient tout simplement l'enfer. Tout le harcèlement dont elle sera victime, que ce soit à l'école ou bien à son emploi à temps partiel, tout cela est absolument horrible. Elle n'a rien à se reprocher sinon d'être la fille de son père... la fille du coupable.

L'on retrouve souvent dans la littérature des récits et témoignages concernant des victimes d'acte criminel, mais rarement les auteurs osent écrire sur les impacts de ces actes sur les gens qui entourent le coupable. Joannie Touchette vient nous toucher avec ce récit et faire prendre conscience qu'un événement tragique touche plus de gens que l'on pourrait l'imaginer.

Plusieurs autres sujets sont abordés au cours de ce roman. L'auteure aborde le deuil, que chacun vient à vivre différemment et qui malheureusement vient parfois avec une séparation. Il y a également la colère, l'amitié bref, plusieurs thèmes sensibles, mais toujours abordés de façon adéquate. Un court récit, mais vibrant d'émotions dont il est difficile de reposer sur la table de chevet. Impossible de rester insensible!

Lien : http://alapagedesuzie.blogsp..
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C'est la première fois que je lis un roman de la collection ‘'tabou'' et c'est une véritable découverte ! Québécois en plus !

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque j'ai commencé ce roman. J'ai bien vite compris que ce serait une lecture facile, car les phrases sont d'une simplicité désarmante. Sur la page couverture, c'est écrit 14 ans et plus, mais je pense que c'est exagéré. le sujet abordé est sensible et les petits coeurs fragiles peuvent être heurtés, mais je pense tout de même que cette lecture ne doit pas être réservée à une tranche d'âge.

Pendant que je lisais, j'ai parfois eu de la peine, parfois ri et parfois été choqué. Tous mes sentiments y sont passés, mais c'était très bien dosé. Vous n'allez pas pleurer, vous n'allez pas rire aux larmes ni garrocher le livre au bout de vos bras. C'est tout simplement un beau mélange d'émotions.

Le personnage principal est tout à fait attachant et j'aime le fait qu'elle porte des lunettes. Il n'y a pas assez de personnages qui en porte haha.

Elle a un bon caractère, mais reste pétrifiée lorsqu'elle se fait intimider à l'école et au travail. Ce n'est pas une héroïne et je pense que c'est en partie pour ça que je l'ai tant aimé. Ce n'est pas toutes les adolescentes de 17 ans qui savent se défendre et qui trouvent toujours les bons mots à répliquer.

Dans l'histoire, on aborde le décès d'un être cher, un parent qui attend son verdict juridique, une belle histoire d'amour impossible et l'intimidation à un niveau absolument choquant.

J'ai très hâte à ma prochaine lecture de la collection ‘'tabou'', car je suis très agréablement surprise de cette découverte !

Ps: pour d'autres critiques, visitez ma page Fb : Izabelle Gignac, auteure et critique de livres
Lien : https://www.facebook.com/179..
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Extrait de ma critique :
"L'émotion qu'a mis Joannie dans ce roman est juste folle. Dès le début, tu trembles et à la fin, tu trembles encore. Tu ressens la douleur d'absolument tous les personnages, sans exception. [...] Les personnages sont parfaitement construits. Ils ont chacun une personnalité différente, une façon de voir les choses et de faire face à la situation, ce qui donne plusieurs points de vue différents, ce qui est agréable. On se prend d'affection rapidement pour Marion et Axel et on a beaucoup de peine pour François, le père de l'adolescente. [...] Si le but est de sensibiliser, je crois que ce roman de la collection a très bien réussi."
Lien : https://mioneimaginaire.wixs..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
11 mars 2019
Une histoire qui percute de plein fouet et qui reste longuement en tête, Victime collatérale s’inscrira sans aucun doute dans la liste des romans coups de cœur de plusieurs, cette année...
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
On sent dans leurs paroles, prononcées avec émotion, et leurs anecdotes concernant l’arrivée d’Ariel, ses premiers pas, sa force de caractère, sa joie de vivre et son amour pour les licornes, qu’elle était indéniablement aimée.
Malgré le peu de temps qu’elle a vécu, elle aura eu la chance d’être entourée d’amour... Mince consolation, je sais.
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Pourquoi les gens sont-ils aussi cruels ? À quoi ça leur sert de s’acharner sur moi et de vandaliser ma case ? Se sentent-ils plus heureux en m’insultant ? Cherchent-ils une certaine forme de justice ? Et c’est le moyen qu’ils ont trouvé pour me faire payer ?
Sauf que, voilà, je ne suis coupable de rien. D’absolument. Rien.
Je soupire. C’est juste une bande de sans-cœur qui n’ont aucun respect pour ce que je vis et ce que ma famille traverse ! Il ne reste plus qu’à espérer que toute cette histoire sera oubliée dès lundi. Qu’un autre scandale éclatera d’ici là. Et il y a de fortes chances que ça se produise. Le secondaire fonctionne ainsi. Un jour, vous êtes la nouvelle cible de l’école et, la semaine suivante, vous n’êtes qu’un vague souvenir...
Je veux devenir un vague souvenir.
Oui, c’est ça. Après le week-end, les autres seront passés à autre chose.
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« Criminel », ce terme extrême que les élèves de mon école n’ont pas hésité à me balancer au visage, ne définit en rien la personne généreuse et honnête qu’a toujours été mon père. Et qu’il est encore, d’ailleurs. Comment ma mère peut-elle l’avoir oublié si facilement ? L’homme de cœur qu’elle a épousé ? Le père modèle qui m’a élevée ? L’excellent concepteur de jeux vidéo ? Mon papa...
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- Une minute, tout est pareil à ce qu'on a toujours connu, chuchote-t-il, l'esprit ailleurs. Et, la minute suivante, tout part à la dérive et les événements s'enchaînent à une vitesse folle. On ne contrôle plus rien... puis notre existence nous glisse entre les mains.
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Mon père jure entre ses dents et se traite de tous les noms imaginables. Je cherche les bons mots, ceux qui sauront l’apaiser, sans en trouver un seul. Sans doute parce qu’aucune parole au monde ne saurait alléger sa culpabilité.
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