Depuis que sa femme l'a quitté sans un mot d'explication, Arsène se replie sur lui-même dans la ferme isolée qu'il avait achetée pour y couler les jours paisibles de sa retraite, en compagnie de sa Clémence bien aimée.
Que lui reste-t-il, à présent, sinon l'attente mélancolique de la mort?
Mais tout change le jour où Arsène rencontre
le chien noir, un autre être frappé par le sort et, comme lui, solitaire et triste.
A partir de ce moment, son existence va changer du tout au tout et Arsène va reprendre du poil de la bête!
Je l'avoue tout de suite, ce roman, je l'ai déniché sur la table des auteurs belges, autour de laquelle je ne manque jamais de muser lorsque je vais à la librairie. Ce qui m'a attirée, c'est, évidemment, la photo du chien noir qui me rappelait tellement ma regrettée vieille Gamine.
Je n'attendais rien de précis de sa lecture. Je voulais seulement une histoire simple dans laquelle le chien jouerait un rôle important et où aucun malheur n'adviendrait à l'animal.
En cela, je n'ai pas été déçue, même si l'histoire était convenue et prévisible, elle m'a tout de même procuré un moment de délassement gentillet dans une atmosphère paisible de campagne comparable à la mienne.