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4,06

sur 426 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très décevant malgré les avis dithyrambiques. Je me suis profondément ennuyée. Il ne se passe quasiment rien durant 600 pages, un exploit ! L'auteur se complaît dans des descriptions creuses, par exemple 2 pages pour dire que le héros attend midi pour aller chez le coiffeur ... Bref je n'en rajoute pas .pas emballée mais à vous de vous faire votre opinion .
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L'histoire commence en 1922 pour s'achever en 1954. Accusé d'avoir écrit un poème subversif dans sa jeunesse, le comte Alexandre Illitch Rostov, alias Sasha, est condamné par un tribunal bolchévique à vivre en résidence surveillée au Metropol, un hôtel luxueux de Moscou situé près du Kremlin. Curieusement, le comte ne voit pas cela comme une sanction : non seulement parce que cela lui a permis d'échapper au Goulag, mais aussi, parce qu'il y a ses habitudes.

Et dans cette prison dorée grouillante de vie, il va s'en passer des choses, il va en rencontrer des gens incroyables. Il se liera d'amitié avec ses habitants, ses employés comme le chef cuisinier, ses prestigieux clients comme une célèbre actrice prénommée Anna dont il va tomber amoureux, des membres éminents du Parti. Mais c'est avec la petite Nina, une charmante fillette de neuf ans, qu'il va souhaiter passer le plus clair de son temps.

Sasha est absolument délicieux, sa façon de s'exprimer, son élégance, sa malice, son humeur égale et son optimisme, sont charmants. Je n'ai néanmoins et malheureusement pas réussi à suivre ses aventures, à me passionner pour ses journées, malgré le fait qu'il côtoyait des gens extraordinaires, qu'il soit pris dans les tourments d'une Histoire mouvementée. Je n'ai pas réussi à retenir le quart des événements survenus au cours de cette grandiose fresque historique et romanesque, seule la scène initiale du procès me reste aujourd'hui en mémoire. Et comme je vais l'expliquer dans le petit paragraphe suivant, je crains que la voix du merveilleux comédien qu'est Thibault de Montalembert y soit pour beaucoup...

La narration...

Malgré tout l'amour que je porte pour Thibault de Montalembert, sa voix grave, sublime, je n'ai pas du tout réussi à m'accrocher à sa narration. le même phénomène s'était produit l'an dernier, au moment de mon écoute de la vie secrète des arbres, je ne cessais de perdre le fil. J'avais mis cela sur le fait qu'il s'agissait d'un essai, mais me demande à présent si ce n'est pas sa voix qui était en cause dans mon décrochage permanent. Je pense que son ton est trop monocorde pour retenir mon attention, pour me donner envie de continuer et me plonger dans une histoire, aussi intéressante soit-elle.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Un million d'exemplaires vendus, distingué comme l'un des meilleurs livres de l'année 2016 par le Chicago Tribune, le Washington Post, le Philadelphia Inquirer et le San Francisco Chronicle, j'avais quasiment l'obligation d'aimer Un gentleman à Moscou après avoir lu cette présentation.

J'ai pris consciencieusement des notes par peur de me perdre dans tous les personnages présents dans cette histoire qui dure sur plus de 30 ans, celle du Comte Rostov assigné à résidence à l'Hôtel Métropole, situé à deux pas de la place rouge à Moscou.

Pour maîtriser le cours de sa vie face à son enfermement (il occupait une suite, il se retrouve dans un tout petit espace), il se consacre dans un premier temps aux détails pratiques, à son confort quotidien et prend soin de rythmer son quotidien de petits plaisirs (un mille feuilles, un rdv hebdomadaire chez le barbier). Il participe par la suite au bon fonctionnement de l'hôtel.

Ses années de “captivité” sont aussi marquées par des rencontres : Nina, la fillette qui s'habille toujours en jaune, Anna une star de cinéma, celle qui deviendra sa fille adoptive et bien d'autres.

Malgré la galerie de portraits (au fil du temps les rapports du Comte avec les membres du personnel de l'hôtel vont changer), malgré des références à la littérature classique mais aussi à la cuisine et aux accords mets/vins, malgré quelques traits d'humour, l'auteur ne m'a pas embarqué dans l'histoire de la Grande Russie qui se dessine en arrière plan.

J'ai attendu le fameux déclic, le moment où je brûlerais d'impatience de retrouver Un gentleman à Moscou pour connaître la suite mais la vérité est que, pour moi, le comte Rostov est resté un personnage de papier et que ce livre dont la belle couverture -semée de détails rappelant l'intrigue- m'a très souvent ennuyé.
Lien : http://www.chocoladdict.fr/2..
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Traduit par Nathalie Cunnington

Le comte Alexandre Illitch Rostov dit « Sasha » est condamné par le tribunal bolchevique le 21 juin 1922 à vivre en résidence surveillée dans l'hôtel de luxe Metropol à Moscou, pour avoir écrit un poème pamphlétaire en 1913. Loin de s'en offusquer, le comte qui vit déjà dans une suite de l'hôtel, accepte sa condition. Il ne vivra plus dans une suite mais dans une mansarde. Une petite fille habillée en jaune, Nina, attire son attention. Ils vont devenir amis et elle va lui faire découvrir les lieux cachés de l'hôtel, dont elle a un passe. Les années passent. La petite fille a depuis longtemps quitté l'hôtel mais revient un jour pour demander à Sasha de garder sa petite fille, Sofia car elle doit aller à la recherche du père de la fillette, déportée au Goulag. Mais Sasha ne la reverra jamais et va se retrouver en père de substitution pour Sofia, qu'il va élever comme si elle était sa fille, en vase clos dans l'hôtel. le comte ne se révolte toujours pas de son sort. L'histoire se déroule des années 20 aux années 50, le monde change, ses amis, à son instar, vieillissent mais ce comte semble indifférent à tout. Contre vents et marées, il est aimable, poli, drôle, philosophe. Rien ne semble le contrarier.

En revanche, la lectrice que je suis a été contrariée par ce roman ! On traverse trente ans d'histoire russe de très loin, avec un personnage complètement hors du temps, que rien n'atteint ou si peu. Pendant trente ans, on reste prisonnier avec lui dans cet hôtel et au bout de plus de 500 pages, on voudrait bien en sortir parce que l'on ne comprend pas l'intérêt de l'histoire écrite par l'Américain Amor Towles... Ce n'est pas vraiment une histoire, finalement, mais une suite de scènes qui changent sans cesse, avec foule de personnages qui rentrent et sortent comme bon leur semble jusqu'à nous agacer au plus haut point ! Amor Twoles veut peut-être imiter le foisonnement du roman russe, mais j'avoue qu'un bon vieux Tolstoï m'aurait davantage plu.

Le personnage est un peu trop sympathique pour être crédible, Nina parle à neuf ans comme un adulte, c'est tout à fait étrange pour une histoire qui n'a pas la forme d'un conte.

L'écriture est fort agréable, l'objet livre est absolument magnifique, la mise en pages et la typographie soignées, mais pour moi tout cela ne suffit pas à en faire un bon roman. Il manque de la profondeur tant dans le sujet, le traitement de l'Histoire, et les personnages. La fin n'a pas été vraiment une surprise et comme le reste, elle est un peu « abracadabrante », comme si l'auteur ne savait plus quoi faire de son personnage prisonnier d'un hôtel.

Je me suis fort ennuyée, malheureusement. Je n'ai pas ressenti le "vibrant hommage à l'âme et à la culture russes" annoncée sur la quatrième de couverture.
Lien : http://milleetunelecturesdem..
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Quel titre prometteur ! j'espérais un choc de civilisations, un contexte historique, de l'humour anglais bien sûr, des personnages attachants, bref, une histoire entre Wodehouse, Litvinenko et Mma Ramotswe...
Il ne faut pas se faire de films sur les livres ! J'ai trouvé celui-ci d'un ennui profond, les personnages des caricatures sans épaisseur, et j'ai eu l'impression que l'auteur tirait à la ligne inlassablement pour arriver à un nombre de pages imposé par avance, mais pourquoi? ou par qui?
Il m'est tombé des mains.
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L'histoire est plutôt plate et sans relief, lente et longue. Pourtant, j'ai beaucoup aimé la lecture qu'en fait Thibault de Montalembert. Grâce à ses intonations changeantes, il rehausse un peu ce récit trop descriptif à mon goût, et le rend plus vivant. 

Malheureusement, cela n'a pas suffit à me faire apprécier le comte Alexandre Ilitch Rostov ni le récit entrecoupé de détails sur l'histoire de la Russie ou d'extraits de romans.
Lien : https://carnetdelecture1.wor..
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Encore une fois, à contre-courant... Ce livre, malgré une belle couverture et une facture soignée, m'a profondément ennuyé.

Bien que le contexte historico-culturel m'ait naturellement attiré, le récit s'embourbe dans des digressions sans fin (et sans faim !) sur les vins, les mets, etc. Bien que j'apprécie les détails et les anecdotes, et que le protagoniste, avec son côté suranné et ses principes rigides, soit cocasse, je n'ai pas réussi à m'immerger dans l'histoire... Au point d'en avoir une panne de lecture dont je me sors difficilement encore aujourd'hui !

Une malédiction en entrainant une autre, la sortie très récente d'une série adaptée du roman laisse toutefois entrevoir une lueur d'espoir. Il se pourrait que ce format plus dynamique convienne mieux, et je suis prête à tenter l'expérience malgré mes réserves.
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Je vois ici de très bonnes critiques, mais ce ne sera pas mon cas. Je me suis tellement ennuyée au début du livre, qu'il m'est tombée des mains définitivement à la page 78 : style (traduction?) ampoulé et vieillot, personnage éthéré et froid que rien ne semble atteindre et gamine de 9 ans qui parle comme un dictionnaire, ont eu raison de mon intérêt.
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Un gentleman à Moscou est en lise pour le Prix audiolib 2019. Pour la deuxième année consécutive, j'ai la chance de faire partie du jury qui choisira les 5 livres audios finalistes du prix Audiolib 2019.

Après avoir écouté la toile du monde j'ai découvert un gentleman à Moscou d'Amor Towles, roman qui se situe également au début du XXème siècle passant de Paris à Moscou.

Autant j'avais été enthousiasmé par la toile du monde, autant, je me suis ennuyé à l'écoute d'un gentleman à Moscou, un roman qui à mon gout traine en longueur, à la fois long et lent. Il ne faut pas jeter la pierre à Thibaut de Montalemenbert, qui lui offre une lecture d'une grande qualité, lecteur que j'avais d'ailleurs déjà écouté sur d'autre titre.

Bien qu'un gentleman à Moscou a connu un franc succès outre-Atlantique, je n'ai pas réussi à capter l'essence de ce roman, qui à l'instar de la littérature américaine va tellement dans la description des détails que l'on finit par perdre le fil.

Cependant, même si je n'ai pas accroché, il faut rendre à César ce qui est à César, on retrouve un paquet de références historiques sur l'ex-URSS qui semblent bien documentés et l'on sourit à des anecdotes du régime communiste comme par exemple le fait d'enlever les étiquettes des bouteilles de champagne pour effacer les inégalités de classe.
Lien : https://www.bouquinovore.com..
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Un Gentleman à Moscou fait partie des nominés pour le Prix du Jury Audiolib 2019 et c'est dans ce cadre que j'ai eu la chance de découvrir ce livre audio lu par Thibault de Montalembert. Je remercie beaucoup Audiolib!

On ne vous a jamais dit qu'il fallait se méfier des livres avec une belle couverture ? Je dois avouer que quand j'ai vu la magnifique couverture d'Un Gentleman à Moscou, je ne me suis pas méfiée une seconde. Dès le début, le récit nous promet une édifiante fresque romanesque de la Russie stalinienne : un aristocrate reclus pendant 30 ans dans un hôtel de luxe, un huis-clos où va se jouer de passionnantes intrigues… On s'imagine déjà dans une ambiance digne du Grand Budapest Hotel de Wes Anderson! Puis la lecture avance, et c'est la désillusion!

La magie de Noël est telle quand vous êtes enfant, songea le comte avec une pointe de nostalgie, qu'un seul cadeau peut vous procurer des heures et des heures d'aventure sans même avoir besoin de sortir de chez vous.

Des heures et des heures d'aventures sans sortir de chez soi ? Dans le cas de ce roman, il s'agit plutôt d'heures d'ennui. Quand on me dit « fresque romanesque », j'imagine une suite d'intrigues captivantes et dramatiques autour de personnages truculents, des passions tragiques et des bouleversants historiques digne de Tolstoï qui se jouent derrière les portes closes des suites luxueuses. Au lieu de quoi, l'auteur se contente de nous livrer une succession d'anecdotes sans réelle intrigue de fond pour maintenir l'intérêt du lecteur. J'ai patiemment attendu que l'intrigue décolle, en vain. le plus fou dans tout cela, c'est que le comte lui ne s'ennuie pas une minute.

D'ailleurs, ses nombreuses rencontres, avec Nina notamment, la fillette en robe jaune et son passe-partout, ouvraient pourtant la porte à de nombreuses possibilités que l'auteur s'est refusé à explorer. Dès qu'un personnage éveille un semblant d'intérêt, il disparait tout simplement et l'auteur coupe court à toute intrigue. le contexte historique est quant à lui à peine effleuré, tout se passe en périphérie de l'hôtel. Les longueurs se multiplient et l'ennui s'installe. Alors imaginez une minute que ce récit de 30 ans de captivité s'étale sur 500 pages (16 heures d'écoute), vous aurez la définition parfaite de l'ennui total.

Heureusement que la lecture de Thibault de Montalembert est là pour faire oublier l'ennui et rendre les choses un peu plus agréable. Personnellement je me lasse jamais d'écouter sa voix douce et envoutante. Son ton est juste, il incarne parfaitement le personnage et le rend d'autant plus attachant et sympathique. Cela ferait presque oublier les manquements de l'intrigue. En tout cas, si vous cherchez une écoute pour vous endormir, celle-ci est parfaite!

Si l'on met de côté l'intrigue plate, le manque de rythme et un goût prononcé pour les longueurs ( Dostoïevski ne fait pas mieux), le style de l'auteur est agréable et les personnages attachants, c'est loin d'être un mauvais roman et je pense qu'il pourra plaire à beaucoup si vos attentes sont différentes. Ce roman manque à mon sens d'aboutissement et je trouve dommage de voir un si grand potentiel inexploité.
Lien : https://wereallmadaboutbooks..
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