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Soeur Fidelma et frère Eadulf sont à Rome pour la présentation de l'archevêque de Canterbury.
Il est assassiné le jour avant de rencontrer le pape.
Notre enquêtrice est mandatée pour confondre le coupable.
Mais elle est convaincue qu'il faut chercher ailleurs. D'autres morts viennent confirmer ses impressions.
Un bon polar médiéval...
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Avis mitigé en ce qui me concerne pour ce deuxième opus des aventures de Soeur Fidelma.
Je ne sais pas pourquoi mais je ne parviens pas à me faire happer par les histoires. J'ai l'impression de lire un polar d'aujourd'hui transposé au pays des bonnes soeurs.
Et pourtant, cela devrait me plaire mais...rien à faire, je pense que je n'accroche pas avec le style, que je trouve trop superficiel, de l'auteur.
De plus, j'ai la sensation de relire sans arrêt la même histoire. Il n'y a rien de nouveau, pas vraiment de suspens.
Je tenterai peut-être encore l'expérience une fois histoire de n'avoir pas de regret mais ça ne sera pas pour tout de suite.
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Deuxième enquête de soeur Fidelma et frère Eadulf. Cette fois nos deux protagonistes sont à Rome et on fait appel à leurs compétences pour résoudre le meurtre du nouvel archevêque de Canterburry ainsi que le vol de ses présents pour le Saint Père. Au cours de leur enquête nous découvrons la ville de Rome au VIIème siècle et en particulier deux lieux emblématiques, les catacombes et le marché au marbre. Comme souvent, nous voyons apparaître à travers ce roman tous les travers de l'humanité chez les religieux.
Une bonne enquête bien ficelée.
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J'ai laissé passer un peu de temps entre les tomes 1 et 2 mais ce n'est pas une très bonne idée en début de série car les personnages sont relativement méconnus. Ça ne m'a empêché de lire celui-ci mais j'ai sourcillé parfois n'arrivant à me rappeler certaines choses, jusqu'à me demander si en fait ce n'était pas le tome 3 !

Dans celui-ci Fidelma est partie à Rome, en mission pour son église où elle retrouve Eadulf qui lui fait découvrir la ville. Quelques jours plus tard le supérieur d'Eadulf, l'archevêque de Cantorbery, est assassiné.

Les enquêteurs sont chargés d'élucider ce meurtre et leur enquête commune garantira l'impartialité des factions en présence.

Je préfère nettement quand l'histoire se passe outre-manche car pour le coup, en Italie, pays très macho, Fidelma et son caractère est tout à fait déplacée ! Trop moderne dans ses réactions et son comportement et si ça passe aisément chez les anglos-saxons, il n'en n'est pas de même chez les latins ! J'ai regretté aussi que la construction du roman soit un peu trop identique au précédent, du coup pas de surprise quand Fidelma s'est rendu seule à rendez-vous, ça m'a un peu gâché la suite que la facilité arrive dès le second volume.

Ça ne m'empêchera pas de lire le suivant et quelques autres certainement.

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Je viens de terminer le tome 2 et comme ma copine babeliote, Tinaju qui m'a recommandé cette série, m'a dit qu'elle avait accroché au tome 3, j'attaque donc le 3.

Ben je ne suis toujours pas emballé. J'aurais aimé vivre plus la Rome du VIIIe siècle (j'avais tellement aimé Rome de Robert Harris et de Steven Saylor). L'enquête avance lentement. le personnage de Eadulf (le pote de Fidelma qu'elle commence à zyeuter d'un air intéressé) est ultra léger, il va s'étoffer je suppose. Les morts s'enchaînent comme dans le tome 1, quoiqu'il y a en a 1 ou 2 de plus je crois. Peter Tremayne plagie Peter Tremayne puisqu'il arrive exactement la même mésaventure à Fidelma quand elle descend dans les catacombes que lorsqu'elle est descendue dans le cave du château. Encore une fois seule alors qu'elle est toujours accompagnée. Tu aurais p'têt pu faire un petit effort Peter quand même ! le fin mot de l'histoire et donc de l'enquête arrive par des aveux. Ca je n'aime pas ça veut dire que le ou la détective n'a pas réussi. Bien que Fidelma ait bien avancé quand même, mais elle avait compris, on ne sait pas comment car elle n'explique pas son cheminement, la logique, les indices. Et c'est plutôt alambiqué ! On imagine que Tremayne tout au long de l'histoire essaye d'empêcher le lecteur d'avoir des doutes et de penser ou deviner qui a tué, mais il lui manque le talent des grands auteurs de polars pour cela. du coup la révélation tombe comme un cheveu sur la soupe.
Bon allez soyons indulgents Tremayne est au début de sa série. Quand on regarde les dessins de Goscinny au début d'Astérix, de Morris au début de Lucky Luke, de Hergé dans les 1er Tintin, de Franquin aux début de Gaston... et le peu d'épaisseur des personnages et des histoires on sait qu'il faut laisser le temps d'installer une série.
Donc je suis les conseils de Tinaju et je continue.
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Le Suaire de l'archevêque se déroule à Rome où Soeur Fidelma, que j'ai présentée dans le premier tome Absolution par le meurtre, a été dépêchée par son église irlandaise (indépendante de celle de Rome), pour une mission auprès du Saint-Père le pape Vitalien, tandis qu'Eadulf accompagne en tant que secrétaire, Wighard, qui doit être intronisé archevêque de Canterbury à Rome.
Eadulf et Fidelma ont commencé à développer une amitié lors de la résolution de l'enquête précédente et sont heureux de se retrouver. Frère Eadulf est ravi de faire découvrir à Fidelma les charmes de Rome, mais celle-ci semble insensible à la beauté des édifices et n'y voit qu'une richesse exhibée au détriment des pauvres. Ce qu'elle clame un peu trop fort et trop souvent au goût d'Eadulf.
Au retour de leur promenade, ils découvrent que Wighard a été assassiné. le coupable semble tout désigné. C'est un moine irlandais.
Inquiet de déclencher des hostilités entre l'Irlande et Rome à cause de cette affaire, le pape Vitalien, via son évêque Gelasius, mandate Fidelma ainsi qu'Eadulf pour mener l'enquête.
Encore une fois, les apparences sont trompeuses et d'autres meurtres vont venir tout embrouiller de leurs fils sinueux.
Le jeune sous-officier romain Furius Lucinius qui a été détaché auprès des enquêteurs pour les protéger et leur prêter main forte, le cas échéant, est un personnage très bien campé à la naïveté plutôt amusante.
Le contexte de la ville de Rome, moins complexe à appréhender que la politique irlandaise, rend la lecture de cet épisode beaucoup plus facile que celle du précédent. J'ai trouvé cependant que l'aplomb de soeur Fidelma, face à des Romains et des Saxons, sur un terrain qui n'est pas le sien, semble un peu outré mais qu'à cela ne tienne, nous allons retourner en Irlande en apprendre un peu plus avec Les Cinq royaumes, au rythme d'une prochaine enquête de Soeur Fidelma.
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J'ai beaucoup moins apprécié cette seconde enquête de Soeur Fidelma que la première, peut-être tout simplement parce que la nouveauté du cadre diminue.
Cette fois-ci, l'enquête se déroule à Rome et, là où le rôle de Fidelma dans une abbaye de son ordre me semblait crédible dans le premier tome, il me semble complétement improbable à Rome. D'un seul coup tous les romains accepteraient de se laisser mener par une femme, en plus venue d'Irlande en compagnie d'une délégation saxonne ? Il est tout aussi improbable que personne d'autre que Fidelma à Rome soit à même de mener l'enquête et la raison donnée (éviter une guerre entre l'Irlande et les royaumes saxons) semble faible au mieux, surtout au vu de la conclusion du roman.
Côté historique, on retrouve l'attention au détail du premier roman même si les descriptions semblent plus générales. On sent que l'auteur n'est pas dans sa zone de confort en Italie, comme les personnages. Quant à l'enquête, elle est un peu moins évidente que la première mais reste très prévisible.
Quelques points m'ont fait tiquer car ils sont récurrents dans les deux premiers tomes :
- le caractère des personnages est reflété dans leur apparence : dans leurs yeux, leur bouche... on se croirait un peu dans des descriptions de littérature jeunesse.
- C'est la deuxième fois en deux romans que des personnages homosexuels sont impliqués de manière à la fois tragique et négative. Cela m'interroge sur les opinions de l'auteur et le message qu'il essaie de transmettre, indépendamment des convictions de l'Eglise catholique...

Encore un fois, pensez à vous munir d'une carte et n'essayez pas de retenir tous les noms et termes de l'époque, ce n'est absolument pas nécessaire pour suivre l'histoire.
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Je viens de terminer la lecture du deuxième volet des aventures de soeur Fidelma dans la foulée du premier tome que j'avais dévoré en quelques jours et que j'avais adoré.
Cette fois, nous retrouvons soeur Fidelma à Rome où un nouveau meurtre va l'occuper et lui donner pas mal de fil à retordre. La trame du récit, comme pour le premier roman est somme toute assez classique, mais ce qui lui donne toute sa saveur, c'est le contexte historique et géopoliticoreligieux dans lesquels il se déroule. En effet, au fil des 300 pages que dure le roman, j'ai appris plus de choses sur Rome et l'empire romain après sa chute qu'en 6 années de cours d'histoire pendant mes études secondaires.
Si cela ne tenait qu'à moi, les cours d'histoire en secondaire seraient axés sur la lecture de ce genre de livres, qui même si les auteurs s'accordent parfois des écarts d'avec la réalité historique, permettraient de rendre ces cours beaucoup plus ludiques et intéressants. Je n'ai jamais autant apprécié l'histoire que depuis que je lis des romans historiques ... et pourtant je peux vous dire qu'étant jeune, j'étais réfractaire à tout ce qui touchait de près ou de loin avec ces cours.
Au final, une nouvelle lecture très agréable et très enrichissante ! Je vais toutefois faire une petite infidélité à soeur Fidelma en lisant "Urbex sed lex" avant de revenir vers elle. Il faut dire que je vais avoir fort à faire si je veux récupérer mon retard étant donné que Peter tremayne est très prolifique et a déjà écrit 29 aventures mettant en scène soeur Fidelma !
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Été 664, soeur Fidelma se retrouve à Rome, en mission pour l'Église d'Irlande. Elle y retrouve le frère Eadulf qui lui est secrétaire du nouvel archevêque de Canterbory.
Fidelma n'a toujours pas sa langue dans sa poche, et critique ouvertement le luxe et et les richesses acquises par l'Église alors que la pauvreté règne dans la ville.
Un meurtre est commis qui pourrait remettre en question la paix entre les Saxons et les Irlandais. le pape Vitalien et son secrétaire chargent nos deux héros de faire la lumière sur cet homicide.
A la manière d'Hercule Poirot nos deux compères interrogent, soupçonnent, investiguent dans les bas-fonds de Rome en compagnie d'un sous-officier romain Furius Lucinius imbu de la réputation de ses ancêtres patriciens et plein d'énergie et de bons vouloirs. le jeune homme apprendra beaucoup au contact des deux religieux et les accompagnera dans la découverte du coupable.
Ce deuxième tome de la série des Fidelma nous transporte donc en dehors de la belle Irlande de Fidelma pour nous raconter la Rome du 7ème siècle. Les conflits entre les différentes églises font rage et il ne fait pas bon parler ouvertement des contradictions que l'on peut ressentir vis à vis de la nouvelle Église romaine. Où l'on y voit aussi apparaître une nouvelle religion, l'Islam portée par les fidèles d'un certain Mahomet.
La Rome de l'époque nous est racontée : ses ors, ses paillettes, ses richesses mais aussi sa pauvreté, les trafics, le profit exercé au détriments des pèlerins avec de fausses reliques.
L'écriture est fluide, simple, ainsi que la trame. Par contre le contexte historique et les descriptions des us et coutumes sont fort intéressants et instructifs. Et puis j'aime bien le chemin que prend la relation de Fidelma et Eadulf.
A très bientôt pour le prochain épisode. ;-)

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Avce le suaire de l'archevêque, j'ai découvert soeur Fidelma qui m'a, bien evidemment, conquise. Appréciant les enquêtes de frère Cadfael, un ami m'a conseillé de lire PeterTremayne, quel bon conseil ! Peter Tremayne, tout comme Ellis Peters, concilie suspense, humour et histoire moyenageuse admirablement bien!! A lire absolument pour les amateurs de polar historique!
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