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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un bon roman, mais un peu déçue de ce second opus qui ne m'a pas touchée comme le premier.

La qualité d'écriture est la même, les descriptions imagées, les personnages truculents, mais le sujet est bien différent. Alors que le premier tome accompagnait l'enfance de Céline, son intériorité, sa passion pour l'écriture et sa découverte du théâtre, ce second roman est centré sur son travail dans un bordel de travestis à Montréal pendant l'Expo 67. C'est presque un exploit, mais l'auteur arrive à parler de la vie des « guidounes » qui gagnent leur vie en vendant leurs charmes, sans jamais inclure de scènes de sexe. C'est un roman qui décrit avec pudeur la pauvreté et la richesse humaine des déclassés de la société.

On peut rappeler qu'en 1967, l'homosexualité était un crime au Canada et un péché mortel pour l'Église. On était loin alors des défilés de la fierté gay et des revendications LBGTQ. Mais encore aujourd'hui, dans d'autres pays, existent encore des législations répressives…

Un autre regard sur la société qui, derrière sa façade bien pensante, cache sa misère.
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Deuxième tome de cette trilogie, le cahier rouge est surement le plus lent et morne des trois tomes. Il débute ou le précédent se terminait. Céline vient d'emménager avec ses amies et collègues du Boudoir, le Boudoir qui ne désemplit pas, tout comme l'expo universelle qui bat son plein. Et, étrangement, c'est cette partie qui est la plus inintéressante dans le roman. La vie dans une maison close pourrait elle être morne? Ont le dirait bien!
C'est la deuxième partie, lorsque les "filles" de Fine Dumas se retrouvent pour célébrer son anniversaire à l'Expo que le roman se mets a bouger un peu plus. Et qu'ont retrouve l'atmosphère de le cahier noir avec ses gens de toute origines, ces oiseaux de nuit excentrique qui mettent de la vie partout ou il passent. Ont fait aussi un retour en arrière avec une rencontre plutôt glaciale avec la famille de Céline. Donc, amis lecteurs, ne vous découragez pas; c'est a partir de la deuxième moitié du cahier rouge que le roman se mets a être intéressant. pour nous amener jusqu'au dernier tome qui risque d'être lui aussi, haut en couleur.
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La suite des aventures de cette improbable troupe, un rien croche et bancale, mais tellement (faussement?) chaleureuse.
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Je viens tout juste de refermer ce livre magnifique de Michel Tremblay et je suis encore sous le coup de l'émotion ressentie lors de la lecture des toutes dernières pages. Comment résister à la tendresse qui se dégage de la plume de l'écrivain lorsqu'il raconte les aventures truculentes vécues par Céline dans son nouvel emploi d'hôtesse de bordel de travestis. Ouvrir ce livre, c'est comme regarder un feu d'artifice tellement le monde décrit est truculent et rocambolesque. Céline est chargée de présenter le menu aux touristes et visiteurs et ensuite de les diriger vers les chambres où les attendent les hommes déguisés en femmes. le tout se passe durant l'été soixante-sept alors que l'Exposition universelle de Montréal attire un nombre record d'étrangers de toutes provenances. Fine Dumas, la propriétaire du Boudoir, en femme d'affaires avisée, profite de la manne pour s'enrichir rapidement sans penser au lendemain. Afin de fêter dignement ses soixante années, elle décide d'emmener son personnel visiter l'Expo. La journée ne se passe pas sans heurts mais se termine en apothéose.

Un roman fort réussi dans lequel Michel Tremblay décrit un monde qu'il connaît bien, celui des travestis de la Main. On sent chez lui une immense tendresse pour ses personnages et leur misère. Leur vie n'est pas rose et les déboires amoureux sont monnaie courante. Pourtant, une solidarité existe malgré les coups bas et les vacheries et c'est l'essentiel. J'ai beaucoup aimé les nombreuses références à la nouvelle De Maupassant « La maison Tellier ». Monsieur Tremblay termine d'ailleurs son livre avec une phrase tirée de cette nouvelle.

Un beau moment de lecture. J'ai refermé ce livre avec regret mais il me reste un tome à lire des cahiers de Céline ce qui me console un peu. J'aurais aimé demeurer plus longtemps en compagnie de Fine Dumas, Jean Le-Décollé, Greluche, La Duchesse et les autres. Mais toute bonne chose à une fin comme on dit et je me résigne à quitter ce monde unique et savoureux né de la plume de l'écrivain québécois que je préfère.
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