Le meilleur ouvrage que j'aie eu l'occasion de lire sur le sujet (et j'en ai lu quelques-uns), notamment parce que, contrairement à bien d'autres livres traitant de management, il ne se cantonne pas à donner un certain nombre de recettes prétendument aussi infaillibles qu'universelles, mais entend montrer que le dialogue interculturel ne peut faire l'économie d'un approfondissement allant bien plus loin que le simple cadre de l'entreprise et touchant aux profondeurs du rapport de l'homme au temps, à la nature, à la vie en société, etc. Pour autant, et c'est aussi l'un de ses mérites, il regorge d'anecdotes concrètes qui en rendent la lecture aisée et même souvent agréable. Il est seulement dommage que l'éditeur ait cru bon de faire l'économie d'une relecture sérieuse permettant de corriger quelques fautes d'écritures et de trop nombreuses fautes d'orthographe.
Très enrichissant, même si l'on n'est pas particulièrement intéressé par le monde de l'entreprise.
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Une filiale étrangère se moque souvent du siège. Elle fait ce qui lui est demandé, mais de façon assez superficielle, sans penser vraiment que cela va marcher. Si le siège veut la liste de toutes les qualifications et des salaires correspondants, ils en auront une. Peu importe que les qualifications aient probablement été inventées pour cadrer avec les salaires existants. Quand ces chiffres lui parviennent, le siège a le sentiment d'avoir en main tout le groupe, au niveau mondial. Bien sûr, c'est une illusion.
Une culture étrangère possède généralement des valeurs négligées par notre culture. Découvrir ces valeurs, c'est retrouver des parties perdues de notre héritage culturel.
Le risque de s'arrêter au niveau de la prise de conscience et de la reconnaissance sans aller plus loin est lié au fait que chacun peut se trouver rasséréné dans ses stéréotypes négatifs. Le respect des différences culturelles est essentiel pour développer la compétence qui permettra de les gérer.