La puissante unité sociale que représente le prolétariat apparaît dans toute son ampleur aux époques de lutte révolutionnaire intense. Mais à l’intérieur de cette unité, nous remarquons en même temps une incroyable diversité, et même une grande hétérogénéité. Du berger obscur et inculte au machiniste hautement spécialisé s’échelonne toute une variété de qualifications, de niveaux culturels, d’habitudes de vie. Enfin chaque couche sociale, chaque atelier d’entreprise, chaque groupe est constitué d’individus d’âge et de caractère différents, au passé diversifié. Si cette diversité n’existait pas, le travail du parti communiste dans le domaine de l’éducation et de l’unification du prolétariat serait tout simple. Mais au contraire, l’exemple de l’Europe nous prouve combien ce travail est en réalité difficile.
En effet, qu’est-ce que la classe ouvrière a précisément gagné, qu’a-t-elle obtenu au cours de ses luttes antérieures ?
1) La dictature du prolétariat (par l’intermédiaire d’un État ouvrier et paysan dirigé par le parti communiste).
2) L’Armée Rouge, en tant qu’appui matériel de la dictature du prolétariat.
3) La nationalisation des principaux moyens de production, sans laquelle la dictature du prolétariat serait une forme vide, sans contenu.
4) Le monopole du commerce extérieur, condition nécessaire de la construction socialiste dans un environnement capitaliste.
Zina, Un film (1985) anglais de Ken McMullen
L'histoire d'une Antigone moderne, celle de Zina Bronstein, fille de Léon Trotski. Elle s'est suicidée en 1931, juste avant l'avènement du National Socialisme. Avant sa mort, Zina suivait des séances de psychanalyse et d'hypnose, séances au cours desquelles elle se rappelle des incidents de sa vie et de celle de son père. Extrait