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3,71

sur 703 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre m'a permis de découvrir Chrétien de Troyes qui est considéré comme le fondateur de la littérature arthurienne française. Toutefois, je reste mitigée sur cette lecture. Perceval a été élevé par sa mère loin de tout, il ne connaît rien au monde extérieur. Un beau jour, le jeune homme décide de partir à la découverte, tout en laissant sa mère terriblement malade et inquiète. A la cour du roi Arthur, il va découvrir l'amour et les vertus chevaleresques qui vont tout d'un coup le bouleverser. Ma déception a été énorme lorsque j'ai découvert que la Quête du Graal n'était que très peu abordée. J'ai bien aimé suivre le parcours initiatique de Perceval dans le monde de la chevalerie. Néanmoins, je me suis ennuyée une bonne partie du roman à cause d'un manque considérable d'actions et de suspense. L'écriture n'est pas très compliquée, elle est facilement abordable pour des jeunes collégiens. Les 70 dernières pages de mon édition m'ont paru extrêmement longues, j'avais la forte impression de n'aboutir à rien. Il n'y a pas de rebondissements extraordinaires, certains passages étaient intéressants comme les débuts de Perceval en tant que chevalier et les premiers émois amoureux. L'auteur s'éloigne du personnage principal que j'appréciais énormément pour s'intéresser à Gauvain et j'ai été déçue par cet ajout qui a causé une coupure dans l'intrigue principale. Je vous laisse vous faire votre propre avis sur ce roman court et inachevé !
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- PERCEVAL OU LE ROMAN DE GRAAL-

Je connaissais que les légende arthurienne à partir du dessin animé fait par Disney, de Shrek 3 ou encore de la série Kaamelott sur W9. C'est alors que je décide de m'aventurer dans ces romans lié aux chevalier, à des codes et à l'honneur. On sent bien que dans ces romans, le monde est assez bien construit avec des personnages eux aussi construit ( le roi Arthur, Gauvain ou encore Perceval).

Parlons de Perceval ou de Beau seigneur, je le trouve personnellement très bête mais après être chevalier, après au début du romans on dit que les Gallois sont sots mais lui s'est même après son évolution qu'il est sots ( il est restée cinq ans à errer dans la forêt en tant que chevalier ! ), de toute façons mon préférée est Gauvain, un personnage très courtois, intelligent, bon qui attire que des ennuie comme quand on lui vole son cheval ou qui se fait prisonnier par des bourgeois et que ce fut le Roi qui a du le sauver.

Les combats sont assez intéressant à lire, tellement qui son bien écrit. Après c'est vrai que de temps en temps, on peut trouver le roman long ou encore assez confus car un moment donner on change de point de vue à Perceval de Gauvain. Ou il y a des moments, ou il y a pas d'enjeux mais en lisant ce livre, c'est un monde qu'on entre, celui des chevalier et de la table ronde et c'est ce que j'ai aimée !

Carlaines
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Perceval est un jeune homme simple qui va s'engager dans la chevalerie et connaître des aventures dans ce nouveau monde qu'il va apprendre à connaître, celui de la chevalerie et de ses codes. Tout cela sans oublier le roi Arthur et sa cour, le cadre du Moyen Âge.

Ce récit, assez simple, de Chrétien de Troyes est intéressant pour son divertissement : il n'est pas difficile à lire, est plutôt court et a un schéma narratif simple. En bref, on comprend à sa lecture que, malgré la langue quelque peu vieillie de la traduction, il est parfaitement accessible à des collégiens.

Cependant, je pense que, même plus tard, il est intéressant de lire les oeuvres de Chrétien de Troyes, ne serait-ce que pour s'amuser ou pour se renseigner sur les coutumes de la période obscure qu'est le Moyen Âge.

Et il y en a des éléments à observer tout de même. Déjà, on remarque très vite que la femme peut avoir un peu de pouvoir, mais elle est surtout un personnage secondaire, la dame à sauver des contes pour enfants. de plus, l'enjeu principal de Perceval reflète celui, très simple, des chevaliers : gagner des combats pour gagner de l'honneur.

Donc en soit, Perceval ou le conte du Graal est un récit qui peut être amusant, néanmoins, ce n'est que distrayant et, très vite, le récit devient redondant, abordant toujours les mêmes thèmes, des aventures similaires...

Un seul petit élément à préciser : Chrétien de Troyes est mort avant de finir Perceval ou le conte du Graal, donc le récit se termine sans que l'on n'ait de véritable fin.
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Chrétien de Troyes meurt avant d'avoir finit son oeuvre, et malheureusement le découpage de celle ci entre l'oeuvre originelle et la fin reprise par de multiples auteurs m'a été trop visible, trop clivante.

J'ai beaucoup aimé lire toute la première partie, le vieux français, les tournures de phrases qui aujourd'hui semblent alambiquées.
Le personnage de Perceval, tout d'abord très naïf, à qui on a caché le monde, est attachant, même lorsqu'il devient protecteur du graal il reste le personnage des premières pages.

Cependant j'ai eu du mal a vraiment me plonger dans le livre, dans la deuxième partie, les raccourci pris qui nous font sauté d'une aventure à l'autre ont haché ma lecture.

Un classique important pour la légende arthurienne malgré tout.
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Après avoir La Quête du Saint Graal, il a bien fallu que j'approfondisse mon savoir sur cette littérature médiévale. Et donc, j'ai du lire ce livre, dédié à Perceval, un des chevaliers de la Table Ronde les plus connus et redoutables. Après avoir perdu son mari et deux de ses fils, une femme se cache dans la forêt afin de préserver son dernier enfant, Percevaus, de toute cette vie de chevalier et de combat. Mais un jour, le jeune garçon s'aventure une nouvelle fois dans la forêt et tombe sur des chevaliers du roi Arthur et s'émerveille de ce statut. Il va alors laisser sa mère et se rendre à la cour du roi pour devenir chevalier.

Mais si Arthur lui promet un grand avenir, Perceval va devoir apprendre les lois de la chevalerie et l'honneur. Car ce jeune homme nous est présenté comme quelqu'un de rustre, naïf dans ses manières et ses pensées, faisant le mal sans le savoir. Néanmoins il se fait déjà remarquer par sa bravoure et ses victoires. La deuxième partie du récit s'intéresse principalement à Gauvain, un autre chevalier de la Table ronde, l'égal de Lancelot. On suit, comme avec Perceval, ses aventures qui amènent parfois à des merveilles. Il apporte le parfait contraste avec le premier jeune chevalier, Gauvain étant un chevalier courtois.

Je n'aurais peut-être pas du lire ce livre juste après La Quête du Saint Graal, car si déjà j'avais été lassée du caractère religieux proéminent, j'ai été régalée ici aussi. Les chevaliers se retrouvent toujours à cours de réponses et vont donc reposer dans une abbaye ou chez un ermite où ils vont trouver leurs réponses, toujours empreinte de la croyance chrétienne.

Ce que je n'ai pas compris non plus, c'est la fin de ce récit qui se termine par les aventures de Gauvain sans revenir sur Perceval. On ne sait ce qui lui arrive après sa rencontre avec une vieille femme qui lui révèle sa responsabilité face à une malédiction et la vie du roi. J'aurais apprécié au moins un chapitre sur ce dernier.
Lien : http://entournantlespages.bl..
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Le jeune et naïf Perceval a été élevé par sa mère loin de la cour ou de toute seigneurie où le garçon aurait pu rencontrer un chevalier. Aussi, lorsqu'il en croise quelques-uns, lors de l'une de ses chasses, il prend ces derniers pour des divinités. Les chevaliers, estimant que le garçon est simplet, lui conseillent, pour devenir chevalier à son tour, d'aller le demander au roi Arthur lui-même… Ce que va faire immédiatement le jeune Perceval, au grand désespoir de sa mère…
Le roman est resté inachevé par l'auteur qui est visiblement décédé avant d'en terminer. On s'éloigne du thème de la courtoisie pure et, cette fois, l'innocent et naïf Perceval a une quête bien plus importante à accomplir : trouver le Graal. Evidemment, cela ne va pas sans toute une série d'épreuves chevaleresques, mêlant à la fois le courage, la foi, l'abnégation et la morale… Seulement, même Perceval a une dame en son coeur, ce qui l'éloigne d'autant plus du Graal qui n'admet aucun autre amour que celui de Dieu et aucune autre pureté que cette foi aveugle en la divinité…
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Un retour 1000 ans en arrière avec Perceval de Chrétien de Troyes. dans ce livre, nous suivons les péripéties de Perceval le Gallois qui devient chevalier et jure de défendre ceux dans le besoin. Ses aventures le conduiront à la Table Ronde où il rencontre le roi Arthur et ses compagnons. le récit raconte également les aventures de du chevalier Gauvain. La quête de Perceval l'amène aussi à approcher le Graal et dès lors il ne cesse de le poursuivre ...

Perceval ou le roman du Graal est un classique écrit par Chrétien de Troyes. Dans ce récit, on retrouve les clefs du roman chevaleresque du Moyen-Age. Ayant déjà lu Yvain le chevalier au lion, j'ai eu plaisir à replonger dans les épopées de la Table Ronde. J'ai trouvé cet ouvrage plus décousu : le fait d'alterner entre Perceval et Gauvain casse un peu le rythme, qui d'ailleurs est haletant. Pas de repos pour les chevaliers ! Perceval étant un ouvrage inachevé, le livre se poursuit avec le Manuscrit de Mons qui évoque les continuations de Perceval et imagine la fin de l'histoire. Cet ouvrage contient au final beaucoup d'aventures voir même trop mais difficile de le reprocher à un ouvrage millénaire !

Une belle plongée dans l'esprit chevaleresque du Moyen-Age que je recommande à tous pour savoir si Perceval finira enfin par mettre la main sur le Graal ou non.
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Un classique lu pendant mes années lycées mais qui plus de dix ans après n'a toujours pas pris une ride.

Encore un vrai plaisir de plonger avec Perceval dans sa quête du Graal qui au delà de ça est surtout une quête de vie.

L'écriture peut paraitre parfois compliqué vu l'époque mais l'histoire et son sens compensent largement.
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Et voilà, une fois de plus, une lecture qui attendait depuis très ( trop ) longtemps.

Attention ce billet est susceptible de contenir des références à certains films, séries, jeux ..

Et quelle surprise: le titre est assez trompeur, car le texte - inachevé du fait de la mort de Chrétien de Troyes - ne raconte pas seulement l'histoire de Perceval, mais une bonne moitié est constituée de digressions racontant les aventures de Gauvain. Ce qui est une bonne chose, car je l'avoue j'ai largement préféré ces passages là.

Perceval tout d'abord: c'est le héros par excellence, l'archétype du chevalier, héroïque courageux, prompt à la bataille... bref,un peu pénible.
Pourtant le début est assez drôle, car Perceval (qui ne connait pas son propre nom, je n'invente pas c'est écrit noir sur blanc dans le bouquin) a tout du paysan mal dégrossi. Elevé par sa mère, veuve, et bien que fils de chevalier, il ne sait pas ce qu'est un chevalier.. ce qui donne des scènes assez cocasses lorsqu'il rencontre une troupe de chevaliers pour la première fois, puis se met en tête d'aller " voir le roi qui fait des chevaliers". de plus il n'écoute toujours qu'à moitié ce qu'on lui dit, part toujours bille en tête au devant du danger (pas du tout le genre à faire des combats psychologiques donc ) rate systématiquement ce qu'il devrait réussir facilement, mais réussit ce qu'il aurait du rater, car il est l'élu, celui qui a un destin, celui dont on parlera encore 20 siècles après...

Après , on peut mettre à son crédit une absence à peu près totale d'orgueil et une volonté sincère de s'améliorer.. mais il reste toujours un peu crétin.
Ce qui le fait tomber régulièrement dans des pièges, dont il se sort miraculeusement parce qu'il est l'Elu.

Ce qui est dommage parce que pour un lecteur du XXI° siècle, c'est plutôt redondant, mais j'imagine que qu'au XII° siècle, raconté par un troubadour pour animer un banquet interminable, ça devait passer très bien. Les passages qui se ressemblent beaucoup, comme l'exagération systématique: les femmes rencontrées sont TOUJOURS les plus belles du monde, les mieux vêtues, les plus dignes ( même Ygerne qui doit approcher des 80 ans!), la reine qui va mourir de colère et de chagrin parce qu'on lui a renversé du vin sur la robe - bien sûr, elle revient dix lignes plus loin quand elle a cessé de faire la tête - les combats durent des heures alors qu'on s'est presque fait couper un bras ou deux...

Du coup, dans ma tête, à chaque prouesse, j'entends " diiing!" Réussite critique en jet de Chance, Perceval gagne un niveau!"

Tellement c'est ce que ça m'évoque.. Je me demande s'il existe un jeu de rôle que ce soit papier ou vidéo qui reprendrait la trame du roman. Parce que c'est tout à fait ça.. le personnage qui a une mission a remplir.. et perd un temps fou à cause de quêtes annexes qui s'ajoutent les unes aux autres.

D'ailleurs c'est là qu'on peut parler de Gauvain, en parallèle de l'histoire de Perceval: Accusé de trahison devant toute la cour, le voila qui doit aller se battre en duel pour laver son honneur. Or Gauvain, c'est l'inverse de Perceval: il ne fonce pas sans réfléchir, ne se bat que s'il n'y a pas d'autre solution et préfère chercher des solutions pacifiques qui satisfassent tout le monde. Mais c'est aussi le chevalier " pas de chance", qui tombe systématiquement sur des casse-pied, des malhonnêtes, ou simplement victime d'un concours de circonstances facétieux.. et c'est très très drôle.
Par exemple, on apprend qu'un chevalier ne peut pas se défiler si l'honneur d'une dame est en jeu et qu'elle a fait appel à lui. Même si c'est pour une raison idiote. Et voilà comment il se retrouve obligé de prendre part à un tournois, parce qu'une petite fille est venue lui tenir la jambe. Au sens propre.. elle s'accroche à sa jambe ( les requêtes devaient se faire comme ça?) pour lui demander d'intervenir pour arbitrer une querelle entre elle et sa grande soeur qui lui a tiré les tresses.. et que la meilleure solution est d'affronter le champion désigné par sa soeur.
Et qu'il se retrouve, un peu plus tard, enfermé dans une tour avec une dame qui lapide de assaillants à coup de pièces d'échecs..
Car lui n'est pas l'élu.. Il retrouve par hasard une bonne partie de sa famille qu'il croyait disparue, déjoue les maléfices d'un château enchanté.. mais tout le monde ou presque s'en fiche... hé ouais! Echec critique en jet de popularité.

Là l'histoire s'arrête abruptement: l'auteur est mort. C'est très frustrant. C'était d'ailleurs très frustrant même pour les auditeurs de l'époque que plusieurs personnes ont proposé leurs conclusions, apparemment de manières assez différentes, et l'édition folio concocte un mélange entre les divers manuscrits
J'avoue que je suis plus circonspecte sur cette partie, les manuscrits divergent beaucoup, et je ne peux pas m'empêcher de penser que Chrétien de Troyes aurait peut être eu une intention tout autre et conduit son récit très différemment
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Le challenge 1 000 ans de littérature française m'a permis de me réconcilier un peu avec Perceval. Oh, je n'étais pas vraiment fâchée, mais disons que la première lecture que j'en avais faite en janvier m'avait pour le moins laissée perplexe. Beaucoup de passages m'étaient alors apparus très « opaques » et j'étais réfractaire à de nombreux autres. Alors, qu'en est-il de cette seconde lecture ?


Beaucoup mieux je dois dire ! Bon, Perceval reste Perceval ; un chevalier sans peur et sans reproche, mais surtout sans très grand esprit (j'allais même dire sans très grande intelligence…ben, vous appelez comment quelqu'un qui ne connait même pas son nom, vous ? Ah, vous voyez, « c'est pas faux ! »). A certains moments justement, je ne pouvais m'empêcher de penser au Perceval de Kaamelott (et, je sais que je n'ai pas été la seule dans ce cas) qui, il faut bien l'avouer, est un idiot beaucoup plus sympathique et attachant que celui du livre.

Perceval est têtu, téméraire certes, mais c'est presque par bêtise ou par manque de discernement. Il traverse des aventures remplies de mystères et quasiment sans fin. Sa naïveté toute relative l'amène, malgré lui, à partir à la quête du Graal. Et comme ce chevalier est merveilleux, il remporte toutes les batailles, il semble protégé par une force mystérieuse qui lui promet un destin hors norme.

Ce roman est probablement un ancêtre de la science-fiction ou de la fantasy. On y trouve en effet, à côté des superstitions et valeurs morales médiévales, de la magie et des mystères insondables.

Perceval, ne semble pas éprouver de sentiments. Il n'hésite pas à délaisser à de nombreuses reprises la belle Blanchefleur et ce, même au lendemain de leurs noces, pour poursuivre sa quête. Comme chevalier courtois, on a vu mieux quand même ! Comme Gauvain par exemple, dont on suit quelques aventures et qui n'hésite pas à participer à un tournoi pour défendre l'honneur d'une petite fille, bafouée par sa grande soeur.

Ce roman n'a pu être achevé par Chrétien de Troyes et l'édition que j'ai lu contient une sélection de continuations de l'histoire. Pour être tout à fait franche, j'ai presque préféré certaines continuations au texte d'origine….

Il m'aura finalement fallu une deuxième lecture pour apprécier ce livre.
Lien : http://mediatexte.blogspot.c..
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