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3,22

sur 549 notes
Après avoir entendu que de bonnes critiques de la série australienne, j'ai lu ce roman qui m'a plu. Le premier chapitre raconte l'anecdote, et les autres chapitres nous font voir les dommages collatéraux de cet événement sur tous les autres personnages , ( tous issus de l'immigration), qui ont une vie spéciale. Après cet incident il va se passer des événements qui ont tous un peu rapport à la gifle Beaucoup de drogue chez des jeunes, sans que les parents s'en inquiètent, Ca me semble bizarre. Assez bon mais pas autant que je l'avais espéré.
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De la femme d'age mûr au jeune gay, en passant par le vieillard misogyne, huit témoins se succèdent et constatent les contrecoups de l'incident.
une gifle qui change tout .
Le gamin l'a mérité et oh combien , mais là n'est pas le problème .
Qui a vu le gamin et son comportement avant ? qui a vu l'adulte donner la gifle ?
La rumeur puis les rumeurs puis les tensions puis la haine ...
Une gifle aux allures de pomme de discorde qui révèle soudain les tensions sociales, raciales et morales que leur petite communauté s'efforçait de dissimuler.
Une gifle qui les conduit à mettre leurs convictions, leur carrière ou leur(s) couple(s) en question. Une gifle qu'ils vont ressasser et réécrire pendant tout le roman. On s'en doute déjà quand la paume de la main s'abat sur le petit garçon : « Il y eut comme un écho. »
le livre est beaucoup mieux que le film ( série ) , avis aux amateurs de discordes ,moralistes s'abstenir .
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Gifle, simple gifle ? Non, trop réducteur pour rendre hommage à ce roman puzzle, claque retentissante et révélatrice qui va ouvrir le bal sur les failles actuelles de nos sociétés qui se lézardent . L'Homme ce pauvre mortel, pétri par ses certitudes et englué dans ses habitus, voilà ce que nous décrit l'auteur, sous forme d'un petit abécédaire des carences et fêlures que peuvent rencontrer nos contemporains.

Christos Tsiolkas, en auteur inspiré, nous délivre un superbe roman polyphonique. Chaque chapitre s'ouvre sur la petite lucarne intérieure de chacun des protagonistes de cette histoire... et l'on se délecte car tout va crescendo.
Si tout commence par quelques parties de jambes en l'air et rails de coke en série, ne boudez pas cette lecture qui pourrait vous sembler insipide et superficielle sur la centaine des premières pages qui composent ce roman, car plus on avance dans cette lecture, et plus les personnages gagnent en densité. Pas de faux-semblants ni de langue de bois, Christos Tsiolkas appelle un chat un chat, une prise de risque certaine mais un pari réussi.
Les personnages sont tour à tour agaçants, puérils, émouvants, lâches, mesquins, généreux, soiffards ou braillards, mais ce qui fait la grande force de ce roman est que chacun d'entre eux sont terriblement humains et brossés avec beaucoup de justesse.
Rosie, femme-enfant écorchée par la vie qui veut crier à la société qu'elle est un bonne mère, et qui ne peut se résoudre à finir d'allaiter son enfant-bouclier de quatre ans...
Manolis le grand-père, gagné par la nostalgie du temps perdu, qui feuillette inlassablement la rubrique des avis de décès dans le journal, avec la peur du temps qui passe et la grande faucheuse qui gagne du terrain...
Gary avec son alcoolisme héréditaire et galopant et sa plongée progressive dans les abîmes ...
Aisha qui voit poindre la quarantaine, découvre les fêlures dans son couple et se lance dans une relation adultère...
Richie l'adolescent gay qui trouve le courage de faire son coming-out, après un tentative de suicide...

"La gifle" est un roman qui m'a secoué par la violence de son soufflet. Terrible de lucidité, l'écriture est si fluide et prenante que l'on tourne les pages sans se soucier des heures qui passent. Une claque un peu similaire à celle que j'avais reçue en lisant "La puissance des vaincus" de Wally Lamb, magnifique roman sur les séquelles laissées par la guerre et les secrets de famille !
Lien : http://leslecturesdisabello...
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Lors d'un barbecue, un enfant de 4 ans, plutôt insupportable, reçoit une gifle de la part d'un adulte énervé. Cet acte va déclencher l'apparition de clans au sein cette communauté de parents et d'amis.

L'auteur va alors brosser une très belle galerie de portraits et décrire une société australienne impitoyable (mensonge, trahison, drogue, sexe, amitié, famille).

Une lecture qui bouscule ! Une lecture frappante ! ( je l'aime bien celle-là).
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J'ai adoré ce livre. Lors d'un barbecue, une gifle donné par un adulte à un enfant insupportable qui n'est pas le sien (une gifle ... nous sommes en Australie... dans la culture anglo-saxonne n'est pas perçue comme dans notre culture latine et elle peut en effet entraîner un tsunami !) déclenche donc comme une lame de fond qui fait apparaître derrière les façades de gens "bien sous tous rapports" leurs failles, le racisme latent, l'alcool, la drogue, la honte, la détresse et particulièrement la solitude de ces êtres qui vivent non pas ensemble mais côte à côte.
Ce roman est bouleversant, violent et d'une telle lucidité sur notre société d'apparence. Et quand les apparences volent en éclats...
C'est un livre dur et magnifique à la fois. J'ai eu beaucoup de mal à le lâcher ! Je l'ai lu quand il est sorti - c'est loin ! - je regrette de ne pas mieux en parler pour vous donner envie !
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C'est très rare mais je ne suis pas allée jusqu'au bout du livre.
Je n'ai pas du tout apprécié le style de l'auteur ni son vocabulaire. Peut-être que j'essayerais de le lire entièrement un jour car le sujet est très intéressant.
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J'ai tenu bon pendant la moitié du livre parce que c'était un partenariat, mais j'ai lâchement abandonné cette lecture.

Où sont les évènements explosifs annoncés dans la quatrième de couverture ???? Suite à l'épisode de la fameuse gifle on découvre la vie de certaines personnes qui étaient présentes lors de ce geste violent.

Alors mon avis est le suivant : Il ne se passe rien ou pas grand chose, les personnages ne sont ni sympathiques ni attachants, c'est assez vulgaire et même si c'est bien écrit je n'ai pas réussi à tenir bon jusqu'à la fin et à m'intéresser suffisamment aux protagonistes de cette histoire pour continuer.


Lien : http://pages.de.lecture.de.s..
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J'ai vraiment détesté ce livre.
En bref, " La gifle" commence alors qu'une famille élargie ( +des amis) se réunit pour un barbecue de banlieue. L'un des enfants devient incontrôlable et l'un des autres parents lui donne une gifle. L'idée de base est intéressante - « l'incident » à la fête et comment il affecte la vie des personnes impliquées, ce qui conduit à son tour à une histoire et une étude de caractère d'un groupe de personnes vaguement liées entre elles. D'un autre côté, l'idée de retracer la vie des témoins de la gifle en question aurait été intéressante si :
a) ils avaient été crédibles et non des caricatures monstrueuses des adultes
b) vous ressentiez un quelconque sentiment pour eux
c) la gifle avait eu un effet sur leur vie... concrètement je veux dire...
Chaque chapitre vous donne un aperçu de la vie, des attitudes racistes, des moeurs sexuelles et de la position sur la gifle de chaque personne qui était là pour en être témoin. L'objectif est de savoir comment cela divise un groupe d'amis alors que chacun prend parti, et ce qui avait été un groupe d'amis assez proche se divise et les relations deviennent tendues. Mais lorsque le livre avance, l'auteur entre dans la vie non seulement du groupe principal d'amis autour duquel la première section du livre est basée, mais aussi dans la vie des personnages mineurs. À chaque page que je tournais, je me demandais pourquoi je lisais ça (je m'ennuyais tellement)... je n'ai toujours pas ma réponse. Peut-être parce que j'aime bien aller au bout d'un livre avant de donner mon opinion.
Un autre gros souci, c'est le langage du roman. Pour le dire très clairement, vous aurez du mal à trouver une page qui ne contient pas au moins une obscénité. Maintenant, je ne suis pas une prude et je ne suis pas démodée non plus. Je n'ai aucune objection aux jurons occasionnels ou lorsqu'ils sont utilisés dans des contextes appropriés. Mais quand ils sont jonchés partout sans raison apparente ou but autre que de jurer pour le plaisir de jurer, je suis irritée. C'est grossier et inutile. Et je ne parle plus des scènes de sexe gratuit. S'il est fait avec sensibilité ou décence, je n'ai aucun problème. Oui, je sais, le sexe se vend. La drogue aussi. Et ici, nous avons tout le cycle du sexe, de la drogue et du rock n roll. Mais personne dans le roman ne souffre jamais d'un manque , personne n'a jamais fait de bad trip sur le LSD. Tout est merveilleux et il n'y a pas d'effets secondaires. Sans blague ?
Eh bien, je crois que vous avez compris mon avis. . Mais ce que je ne comprends pas, c'est pourquoi ce livre a un tel succès critique. Pour moi, c'était grossier, irréaliste et épouvantable en matière de développement de l'intrigue et du personnage pendant les trois premiers quarts du roman.
Enfin, la gifle, qui est censée se répercuter dans la vie de chacun des personnages, n'a qu'un impact très limité, à part pour Rosie et son mari, et à mon avis ce n'était qu'une excuse.

Quel gaspillage de temps ! Ce livre ne m'a rien apporté dont je ne vous le recommanderais pas. Libre à vous de le lire pour avoir votre propre avis!
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Que vous dire de ce livre? Je ne m'attendais clairement pas à cela.. Je n'ai pas réussi à adhérer au style de l'auteur ni à l'histoire en elle-même.

Les critiques sont dans l'ensemble toutes positives envers ce livre mais moi je ne l'ai pas du tout aimé.

Je pense que l'utilisation massive de mots crus, il n'y en a quasiment à chaque pages, m'a très rapidement énervée et ne m'a pas spécialement donné envie de poursuivre ma lecture. J'ai d'ailleurs fini par abandonner ce livre (ce qui m'arrive très rarement), j'avais cette impression que l'auteur voulait nous convaincre que la liste d'immoralités qu'il décrit est tout à fait normal, que c'est le quotidien de chacun. Aucun personnage dans ce roman ne semble "normal".

Une énorme déception pour moi, avec pourtant un sujet qui semblait intéressant à aborder, mais l'auteur ne l'a, à mes yeux, pas fait de la bonne manière!
Lien : http://geekofbooks.blogspot...
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Melbourne, de nos jours. Lors d'un barbecue, un des adultes se met en colère après un enfant insupportable et le gifle.
C'est le début de ce roman, et c'est le début d'une grande claque :)
J'ai beaucoup aimé ce livre, même s'il y a un peu trop de gros mots à mon goût. Un langage un peu moins familier, j'aurais préféré.
Mais je me suis laissé prendre par l'histoire et j'avais très envie de savoir comment tout ça allait finir.
J'ai lu ces 600 pages en deux jours, c'est dire si ce livre m'a captivé :)
On a plusieurs narrateurs, chaque chapitre correspond à un narrateur différent, et j'ai bien aimé découvrir les différents protagonistes de cette façon là.
Ce roman est bien ficelé, et on découvre une Australie que je ne connaissais pas, différente de celle découverte dans certains romans.
Je trouve qu'on se prend une claque en lisant ce livre car il y a plein de rebondissements, on ne s'attend pas à ça et il est étonnant de voir comment une gifle peut changer les choses, modifier les comportements, et brouiller des adultes.
Je le recommande, il est vraiment bien ce roman :)
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