AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,29

sur 126 notes
5
13 avis
4
12 avis
3
1 avis
2
0 avis
1
0 avis
Mikio est mangaka dans un Japon soumis à la censure littéraire sensée protéger la jeunesse de la violence.
Cette série très (trop ?) courte en deux tomes est rondement bien menée. J'ai beaucoup apprécié l'histoire (qui s'inspire d'un fait réel dont l'auteur a été victime) et les dessins. le thème abordé fait beaucoup réfléchir, notamment au sujet des dérives que peut générer une société bien pensante qui pense bien faire en essayant de tout contrôler. Dommage que ce soit si court.
En bref : à lire absolument !
Lien : http://knitspirit.net/2016/0..
Commenter  J’apprécie          30
Ce deuxième tome conclut avec brio cette série sur la censure. On apprend en fin d'ouvrage qu'elle se base sur l'expérience réelle du mangaka... La fin n'est franchement pas optimiste mais propose une version très crédible des procès d'intention qui existe déjà de part le monde.
II y a de quoi avoir peur quand on sait que cette histoire pourrait très bien avoir lieu incessamment sous peu.
Alors soyons vigilants.
Lien : http://boumabib.fr
Commenter  J’apprécie          30
Ce tome 2 signe la fin de cette série, l'histoire inspirée de la propre histoire de l'auteur dénonce la manipulation et la censure que sont victimes les mangakas. Dans ce deuxième livre, le héros est confronté au comité qui décide que l'auteur, lui-même, soit catégorisé « auteur nocif » pour la jeune société ou non, et décide également si l'auteur va être soumis à une « obligation de soin » ou non...
On croit marcher sur la tête, c'est pourtant la réalité qui se cache derrière cette « fiction ».
Super série en tout cas, graphiquement le trait est fin et précis, et le scénario très poignant.
Commenter  J’apprécie          20
Mikio doit faire face à la commission d'expert qui doit statuer sur son manga pour le juger ou non d'"ouvrage nocif". Un choix s'offre à lui : édulcorer les scène de violence pour passer le barrage de la commission et échapper à l'étiquette de nocivité ou ne rien changer. C'est la deuxième solution qu'il choisit car pour lui se serait se parjurer vis-à-vis de son art.

Un second tome où l'on voit Mikio affronter la commission, où certaines consciences se réveillent tardivement mais face au pouvoir en place cela va s'avérer être une tâche difficile.
Une histoire qui rappelle Fahrenheit 451 avec une fin qui laisse place à l'imaginaire du lecteur. A lui de fournir ou non une fin heureuse pour la population et les mangakas japonais mais pour Mikio le couperet est tombé.
Commenter  J’apprécie          20
Ce deuxième et dernier volume conclu fort bien le sujet de la liberté d'expression, de la culture, face à l'ignorence et la bêtise humaine. C'est ce que tous les auteurs de fictions peuvent un jour ou l'autre subir, car il est bien connu que " ce n'est pas de la littérature"! Bref, lorsqu'il faut réfléchir, certain sont tout de même mieux doter que d'autres, mais dans ces derniers, leur arrivé au pouvoir est une catastrophe pour les premiers. de là à en faire un parallèle avec ce que nous connaissons actuellement avec les présidentielles et les différents protagonistes qui ne cherchent qu'à nous embobiner pour mieux nous cliver et nous réduire au silence, qu'ils soient d'un bord ou de l'autre, il n'y a qu'un pas que je ne franchirais pas pour ne pas lancer un débat stérile. Il est tout de même à noter que l'auteur va plus loin que ce que nous pourrions imaginer en Europe, la mentalité japonaise restant différente de la notre, mais son point de vue sur la censure, sur la gestion des auteurs dit nocifs, ne me fait que penser à ce qu'il se passe de par le monde, ne serait-ce qu'en Tchétchénie et l'ouverture de camps à peine 80 ans après l'holocauste. En gros, l'auteur décrit une dérive autoritaire qui reste de mise dans certains pays.
Commenter  J’apprécie          20
Ce deuxième volume clôturant l'histoire est centrée sur le procès et la commission de censure et ses pratiques. On comprend bien que tout est affaire d'interprétation ici et que la nocivité déclarée ne repose sur aucun fait pertinent.
Le retournement de situation avec l'auteur d'"Innocence" qui a été au coeur de la création de la loi sur la protection de l'enfance est éclairant.
A lire et faire lire !!!
Commenter  J’apprécie          10
Mikio Hibino mangaka auteur de Dark Walker est convoqué en audience par la commission de censure chargée de purifier la littérature jeunesse et d'oeuvrer pour une littérature saine. Dans cette sorte de procès, l'auteur montre l'absurdité de la censure basée sur des dessins ou des thèmes.
Des classiques de la littérature japonaise ou mondiale pourraient être censurés. La censure permet de se défausser de ses responsabilités et d'accuser les auteurs de la violence ou des dysfonctionnements de la société.
La censure tue toute créativité, repose sur des critères comptables, est réalisée par des gens qui ne connaissent rien au travail artistique. Enfin, quelle que soit l'histoire que l'on crée, on peut offenser quelqu'un, ceci ne devrait pas être un critère.
Manga passionnant avec mises en abyme : créations de manga dans le manga, lignes pures, claires. Il interroge le travail de création, la liberté d'expression, les compromissions, et met en garde sur " la lâcheté qui détruit la culture". Qu'est-ce qu'une littérature saine que promeut la commission de censure?
L'auteur a lui-même été classé auteur nocif au Japon mais la censure n'est pas cantonnée à ce pays (passage sur la censure dans les comics américains).
Bref l'Enfer est pavé de bonnes intentions.
Commenter  J’apprécie          10
Une excellente duologie sur un pan des coulisses de l'édition au Japon. La thématique de la censure est extrêmement bien abordée et permet de se rendre compte de ce qu'il se passe sans que l'on s'en rende compte, nous lecteurs.
Les dessins sont superbes, ça donne vraiment envie de découvrir d'autres oeuvres de ce mangaka qui semble délivrer des critiques de la société assez conséquentes.
Commenter  J’apprécie          10
Un manga réaliste avec un mangaka confronté à la censure avec son histoire de virus qui rend les personnes cannibales. Une mise en abyme qui renvoie au conflit créatif rencontré par le mangaka réel victime lui-même d'interdiction de publication pour un de ses mangas d'horreur. La liberté d'expression mise à mal par un gouvernement puritain et répressif et qui questionne dans ce manga très réussi.
Commenter  J’apprécie          10
La fin a de quoi surprendre... :)
L'histoire est toujours aussi bien menée avec l'apogée par le jugement.

Histoire vraiment intéressante et qui pousse à faire réfléchir sur la liberté d'expression.
Surtout quand on lit l'histoire de l'auteur qui a vraiment confronté à tout ça... c'est quand même super triste... on traverse une époque compliquée bien représentée par ce manga
Commenter  J’apprécie          10




Lecteurs (233) Voir plus



Quiz Voir plus

Tetsuya Tsutsui

En France , chez quel éditeur peut-on acheter ses œuvres?

Ki-Oon
Le lézard Vert
Kurokawa
Kana

8 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Tetsuya TsutsuiCréer un quiz sur ce livre

{* *}