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Les premières pages nous présentent Tokyo en proie aux flammes. Nous sommes en 2020, mais nous sommes prévenus que cette histoire s'étale de l'après-guerre jusqu'à nos jours. Et nous voilà donc peu après en 1959, près du port de Nagoya avec une fillette prénommée Asa, qui malgré la pluie court dans les rues à la recherche d'un médecin. Sa mère est sur le point d'accoucher.
Son copain Shota, lui, court pour s'entraîner, car dans 5 ans, c'est Tokyo qui organise les Jeux Olympiques et il est prêt à tout pour y participer.
Mais voilà que le typhon annoncé s'abat sur le port.
Quant à Asa, on la retrouve bâillonnée, les membres attachés. Il va se révéler que son kidnappeur qui l'a prise pour la fille du médecin n'est autre qu'un ancien pilote de guerre qui volait sur des bombardiers, d'ailleurs, n'est-il pas surnommé "chevalier du ciel" !
Tous les deux vont s'unir pour tenter de porter secours aux rescapés du typhon, dans un port dévasté. Et l'on découvre une fille aventureuse qui n'a pas froid aux yeux et qui est prête à tout pour aider les autres. Un bel exemple d'altruisme et de solidarité. de plus, elle prouvera qu'elle a d'autres talents.
C'est un récit très addictif avec déjà un monstre qui se profile dès le tome 2. Cette histoire est un bon moyen de se plonger dans la vie japonaise et d'apprendre à connaître certaines de leurs spécialités culinaires comme les onigiri qu'Asa se fera un plaisir de distribuer !
Après les tomes 1 et 2 dont je viens de parler, je n'ai qu'un souhait : Vivement la suite...
Si ma petite-fille ne m'avait pas proposé et encouragée en me prêtant ce manga, cette bande dessinée japonaise, je n'aurais sans doute pas encore découvert ce type de littérature et c'eut été fort dommage !

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J'avais déjà essayé de lire un manga mais sans grand succès. Cette fois, grâce à Emma et à Vincent, j'ai lu Asadora (tome 1), oeuvre de Naoki Urusawa, je me suis appliqué, aidé par le petit schéma donné par l'éditeur au début, pardon, à la fin du livre… Eh oui, tout est inversé !

Si j'ai eu un peu de mal au début avec, de temps à autre un retour sur la page de droite, déjà lue, alors que je finissais celle de gauche, je m'y suis fait, enchaînant l'histoire de cette jeune fille intrépide et courageuse : Asa.
Avant tout, c'est l'expressivité des dessins qui me marque. Les têtes des personnages sont d'un grand réalisme et m'impressionnent encore alors que j'ai terminé ma lecture. Il faut dire que le drame qui se joue dans ces pages est symptomatique de l'histoire du Japon : un typhon d'une ampleur exceptionnelle dévaste toute une zone côtière qui disparaît sous les eaux. Les réserves de bois ont été emportées et les rondins, entraînés par le courant, ont percuté les frêles habitations, les disloquant et mettant en péril la vie de leurs occupants, nombreux et pauvres pour la plupart. D'ailleurs, très vite, pour les survivants, se pose le problème du ravitaillement : ils ont faim et soif mais Asa…
Alors que le typhon arrive, Asa court chercher le médecin pour sa mère qui va accoucher de son onzième enfant !
Puisque Tokyo va organiser les prochains Jeux Olympiques, ceux de 1964 car l'histoire débute en 1959, le jeune Shôta s'entraîne dur mais, problème, Asa le dépasse facilement dès qu'elle se met à courir.
Voyant un voleur sauter par une fenêtre, la jeune héroïne tente de l'arrêter mais celui-ci la kidnappe et c'est le début d'une aventure commune, avec ce monsieur Kasugo, qui m'a ému, étonné, fait sourire et donc emmené au bout du livre où il est noté « à suivre… »
Si la plus grande partie du livre est en noir et blanc, j'ai été surpris par ces premières pages magnifique, en couleurs, avec des scènes de panique, l'ombre menaçante d'un monstre et 2020 noté en haut de page pour m'indiquer que « cette histoire s'étale de l'après-guerre jusqu'à nos jours… le récit d'une jeune femme mignonne et courageuse… une vie, une génération… » avant de basculer subitement en 1959 et découvrir Asa, la jeune fille qui passe en courant. Elle se présente avec beaucoup d'aplomb et ne me décevra pas par la suite.
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Premières pages en couleur : 2020, Tokyo en plein chaos, à la merci d'une menace gigantesque. Puis...
Asadora est le prénom d'une charmante petite-fille qui vit à Nagoya en 1949. Issue d'une famille pauvre et nombreuse, elle est à la recherche d'un médecin pour sa mère sur le point d'accoucher. Alors qu'elle vient d'en trouver un, Asadora est enlevée par un mystérieux individu alors qu'un typhon s'abat sur le port de Nagoya.

Comme nous l'informe l'auteur au début du manga, "Asadora" est le surnom d'un feuilleton-fleuve très populaire et très ancien au Japon mettant en avant "une héroïne forte qui doit faire face à l'adversité pour accomplir ses rêves". Et Asadora est effectivement de cette trempe. Son enlèvement, puis le typhon - je n'en dévoilerai pas plus afin de ne pas spoiler - nous font découvrir une gamine têtue, courageuse et altruiste. le fait qu'elle répète que sa famille l'oublie un peu parmi tous ses frères et soeurs nous la rend encore plus attachante car elle n'hésite pas, elle, à penser aux autres. L'homme qui l'enlève est également un personnage très intéressant, hanté par son passé.
J'ai beaucoup aimé le graphisme et la vision du port de Nagoya après la tempête, terrible. Je crois qu'il s'agit ici d'un fait véridique que nous relate l'auteur. Enfin, coup de coeur absolu pour le joli minois d'Isadora dont j'aime beaucoup les expressions.
Aventure, tension, émotion... un très, très bon seinen dont je lirai assurément la suite. Et qui nous réserve bien des surprises au vu de la fin...
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Ayant lu 20th century boys et Monster, j'ai eu envie de découvrir cette série du mangaka, Naoki Urasawa, qui semble très différente dans le ton, avec l'image de la couverture que celui des séries mangas précédentes. Fin des années 50, au Japon, on fait connaissance avec la petite Asa, une fille qui parait très courageuse. Pas d'ennui ici, les évenements s'enchainent les uns à la suite des autres. Un accouchement imminent, un kidnapping... Comme tous les titres de Urasawa, il semblerait qu'un ombre de fantastique se dessine. Asadora, série prometteuse... à suivre !
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En arrivant dans les rayonnages de la bibliothèque de Saint-Gilles-Croix-de-Vie, j'ai pris ce manga un peu au hasard. J'ai trouvé l'expression sur le visage de la petite fille en couverture très drôle, une vraie petite frimousse à être la reine des bêtises. de plus le titre Asadora, m'a fait penser à Isadora, et j'ai toujours trouvé Isadora Duncan passionnante.

Effectivement le personnage principal Asadora a un sacré caractère, il faut bien cela pour exister dans une fratrie d'une dizaine d'enfants dans une famille assez pauvre dans l'après-guerre au Japon.
Visiblement, l'histoire va se passer entre 2020 et l'après-guerre.
Ce volume se déroule en 1959 dans le port de Nagoya alors qu'un typhon se prépare. Asadora est partie chercher un médecin pour aider à l'accouchement de sa mère. En rentrant, elle tombe sur un voleur qu'elle pourchasse et qui l'enlève pour réclamer une rançon. Cet ancien pilote de l'armée japonaise va se révéler être un allié de choix lorsque le typhon se sera abattu sur la ville et qu'il faudra secourir les sinistrés.

Ah oui et accessoirement, il n'est pas impossible qu'une bête géante rode, elle aurait écrasé la maison d'Asa, ne laissant qu'une empreinte géante...

J'ai beaucoup aimé ce premier volume et je vais sans doute lire rapidement toute la série, si les volumes successifs sont aussi bons.
Le personnage d'Asadora est très attachant et les personnages secondaires très prometteurs également, que ce soit le marathonien en herbe ou la vendeuse d'onigiris.
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Un coup de coeur ce manga. Un dessin qui accorde beaucoup d'importance aux paysages mais surtout aux expressions et traits des visages, que ce soit celui d'Asa, jeune héroïne au fort caractère, courageuse, et soucieuse du sort de ses prochains, ou celui de M. Kasuka, ancien aviateur "chevalier du ciel" de la 2eme guerre mondiale, ou encore Kinuyo, qui cuisine à merveille les Onigiri.

Lorsque Asa court prévenir le médecin, que sa mère, au point d'accoucher de son 11ème enfant, a besoin de lui, elle surprend M. Kasuka en train de voler, qui du coup la kidnappe pour ne pas être démasqué et pensant qu'elle est la fille du médecin, pour, grâce à la rançon, enfin se payer la licence d'aviation exigé pour voler dans le civil. Mais un typhon s'abat sur la ville, Asa et M. Kasuka survivent en se cachant dans un container. La tempête passée, c'est la désolation, les quartiers de bord de mer sont inondés. Des lors Asa convaint M. Kasuka qu'il faut venir en aide aux sinistrés.

Asa est terriblement attachante, son énergie est contagieuse, et on les suit, elle et M. Kasuka avec plaisir dans leurs péripéties....
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J'ai emprunté par hasard "Asadora !, tome 1" de Naoki Urasawa à la bibliothèque et c'est plutôt une bonne surprise. D'ailleurs, ce n'est pas tout à fait par hasard parce qu'il est indiqué sur la couverture qu'il s'agit du Titre gagnant du prix "Mordus du manga" 2020-2021 dans la catégorie 13 ans et plus (C'est bon pour moi alors !)
Je comprends pourquoi les mangas sont addictifs. J'ai peu d'expérience en la matière mais j'ai l'impression qu'ils sont souvent édités en série qu'il faut lire entièrement si on veut connaître la fin. Pour autant, il y a une vraie histoire ici qui est celle d'une petite fille qui s'appelle Asa ce qui veut dire matin en Japonais parce qu'elle est née un matin. Elle trouve que ses dix frères et soeurs ont tous de jolis prénoms sauf elle mais elle tient quand même à ce qu'on l'appelle Asa.
On voit dès le début qu'elle a du caractère et c'est plutôt bon signe.
Si la série s'étale de l'après-guerre jusqu'à nos jours ce tome 1 se passe en 1959 dans le port de Nagoya où un typhon menace.

La petite Asa vit dans un quartier pauvre. Elle court chercher le médecin quand sa mère est sur le point d'accoucher. En rentrant seule, elle surprend un voleur qui dans la panique la séquestre alors que le vent devient de plus en plus violent.
Le voleur est un ancien pilote de guerre qui n'a plus rien pour vivre. La petite fille et le vieil homme ont pour point commun d'être pauvres et l'on va découvrir qu'ils sont aussi courageux. Rescapés du typhon, ils vont devenir amis et s'associer pour sauver des vies.

J'ai mis un certain temps à m'habituer à lire à l'envers mais une fois le rythme pris, j'ai bien accroché à cette histoire basée sur des faits réels. Les dessins en noir et blanc font découvrir le désastre avec les maisons écrasées par du bois flottant, les parcs à bois du port ayant été détruits par l'onde de tempête.
Il n'y a pas de bagarres ni d'arts martiaux dans ce manga mais de la générosité et du suspense, ce qui est appréciable.


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Tokyo en proie aux flammes. Une silhouette inquiétante et gigantesque.
Voici donc le premier tome d'une série feuilleton prometteuse qui annonce d'emblée la couleur : nous allons suivre la vie d'Asa, depuis sa jeunesse après-guerre jusqu'à nos jours. Cette jeune fille pleine de vie et de fraîcheur habite près du port de Nagoya avec sa famille très nombreuse. Partie chercher de l'aide pour sa mère sur le point d'accoucher (encore !), la voici enlevée par un étrange personnage. Mais cette rencontre et cet enlèvement, c'est peut-être ce qui la sauvera du désastre : un typhon destructeur qui s'abat sur la région.
Une lecture addictive avec des personnages attachants et une plongée dans la culture japonaise. Vivement la suite !
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Quand un Naoki Urasawa sort, mes yeux scintillent. En librairie, j'avais déjà reconnu ses traits et crié mon engouement alors ce n'était qu'une question de patience avant de pouvoir l'avoir en main. Asa est la petite fille de couverture. En 1959, un gigantesque typhon s'abat au niveau du port de Nagoya où ses parents, ses nombreux (!) frères et soeurs et elle vivent. Par un concours de circonstances, elle va faire la connaissance d'un chevalier du ciel. Rencontre fortuite amenant des moments touchants. L'auteur n'a de cesse de me surprendre sur des styles et des genres différents et j'en ai lu beaucoup des oeuvres d'Urasawa ! Je suis aussi conquise par celle-ci alors vivement les retrouvailles avec Asa.
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Inconditionnelle de Naoki Urasawa, j'attendais ce nouveau titre avec impatience. Oui, je sais le maître a parfois (comment ça souvent ?) déçu avec les fins de ces histoires mais ses univers m'ont toujours embarquée et donc je sais qu'à chaque fois le début de ses histoires me fait vivre un chouette moment.

Kana publie ici son dernier titre en date, encore en cours au Japon avec bientôt 3 tomes, la parution risque donc d'être assez lente chez nous... On y découvre une jeune japonaise qui vit dans le port de Nagoya dans les années 60 et qui va connaitre un terrible drame. L'auteur a décidé de la suivre sur plusieurs décennies jusqu'à un événement clé qui aura lieu en 2020 et par lequel s'ouvre le titre.

On retrouve ainsi d'emblée les marottes du mangaka, à savoir nous proposer un récit plein de suspense et de mystères où il nous faudra résoudre une énigme un brin surnaturelle, dans un monde pourtant 100% réel. Pas de souci pour moi, il n'en faut pas plus pour m'embarquer à bord. En plus, Urasawa est une fois de plus un dieu de la narration. Il fait défiler les personnages, les événements et les rebondissement avec une fluidité et une facilité rarement rencontrées. C'est simple et terriblement efficace chez lui au point de paraitre facile alors que ce n'est pas le cas pour tous ses camarades mangaka.

L'héroïne, qui nous entraine dans cette nouvelle histoire, est typique des personnages qu'il aime mettre en scène. C'est une petite fille pleine de vie, espiègle, forte tête et au fort caractère, qui ne se laisse pas abattre malgré sa vie pas toujours toute rose. Elle est solaire ! On découvre d'abord la ville de Nagoya, du moins les abords populaires du port, à travers ses yeux d'enfant, alors qu'une tempête se prépare. L'ambiance est posée. On sent cette tempête arriver. On devine qu'un drame va se jouer. C'est très bien fait.

Au milieu de tout ça, elle fait une rencontre qui va tout changer, un ancien pilote d'avion pendant la guerre, qui a du mal à se réadapter à la vie civile. Urasawa en profite mine de rien pour nous faire une critique du traitement fait aux anciens soldats après une guerre. On sent bien toute la tristesse et la détresse de ce personnage qui n'a vraiment pas eu de chance dans la vie. La rencontre entre les deux est donc un signe du destin pour les sortir de leur misère et le drame qui se joue leur en donne l'occasion. J'ai beaucoup aimé la manière dont l'auteur amène tous ces petits moments et tous ses personnages à converger vers un beau moment de solidarité donnant plus de sens à leur vie.

On retrouve également d'autres thèmes chers à l'auteur dans ce nouveau titre avec ses goûts pour la musique, le sport, les engins mécaniques, les possibles créatures fantastiques, mais également son besoin de parler des enfants malmenés mais plein de vie, de la misère sociale qu'on peut transcender pour réaliser ses rêves et sûrement d'autres choses que j'oublie. On sent donc encore fortement la pensée de l'auteur derrière ces pages.

Graphiquement, il n'y a rien à redire. J'aime le style de l'auteur, les gueules qu'il sait offrir à ses personnages, la vitalité qu'il leur confère et son sens de la mise en scène. C'est tout en finesse et pourtant tout trouve justement sa place. Les décors sont importants donc détaillés pour mieux nous plonger dans l'ambiance. Il s'essaie également par moments à quelques métaphores graphiques un peu grossières mais réussies.

Avec Asadora, Urasawa démarre une nouvelle série qui me semble prometteuse. Cependant nous ne sommes que dans ses prémices et l'histoire pourrait prendre encore bien des tournures que je n'ai pas imaginé, surtout avec l'imagination de l'auteur. Je note pour le moment le mystère autour du monstre, l'intérêt de l'héroïne pour la musique et ses prédispositions pour le sport, ainsi que les conséquences du drame qui vient de se jouer, autant de pistes pour la suite ;)
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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