Le Père adopté

En choisissant de rendre un hommage ému à son père, Didier van Cauwelaert sort de ces thèmes de prédilection, mais ouvre en même temps les voies qui l'on conduit à devenir écrivain. Un père omniprésent, fantasque et mélancolique. Cet avocat était un homme aimant, à l'humour ravageur, aux décisions aussi imprévisibles qu'extravagantes. DVC à travers de nombreuses anecdotes touchantes, drôles, surréalistes lui redonnent vie avec tout l'amour et le respect d'un fils reconnaissant de cette enfance hors norme. Alors bien sur, le récit pâtît par moment par ce trop plein de bons sentiments, mais l'émotion pointe avec suffisamment de retenue pour être en empathie avec ce truculent personnage. Si l'autobiographie n'est pas toujours passionnante, on ne pourra pas lui reprocher une grande qualité : sa sincérité. Van Cauwelaert signe un roman inégal mais pas inintéressant. Avec un peu de retard un joli « Bonne fête Papa ».

Admiration, tendresse, complicité.
Trois mots qui illustrent ce livre et représentent les sentiments que Didier van Cauwelaert porte à son père.
C'est un superbe hommage, une belle déclaration d'amour pour ce père à si forte personnalité. Un père qui dès son plus jeune âge entretient l'imaginationde son fils, le mènant parfois à la mythomanie, et a permis de faire éclore cet écrivain que nous connaissons.
Quelle chance d'avoir un père pareil ! Si fort malgré ses faiblesses, si fantasque, si imaginatif, si engagé dans son métier d'avocat, si tolérant, si complice.
Comment ne pas s'épanouir au mieux dans ces conditions, et comment ne pas avoir envie et besoin d'écrire un livre rien que pour lui, en s'adressant directement à lui.
Certes, le lecteur pourra y trouver quelques longueurs et quelques redites, des souvenirs un peu brouillons dans le temps, mais quelle importance ?
L'intention et le message sont tellement beaux qu'on peut tout excuser.
Une enfance si belle et si heureuse grâce à son père, tout le monde n'a pas cette chance.

C'est beau, bien écrit, empreint d'émotions, se lit vite (trop).
Bel hommage à son père (aux pères)

Bien sûr ce n'est pas le plus haletant des livres de van Cauwelaert; pas le plus drôle, ni le plus surprenant... Je n'ai pas tremblé, ni frémi, ni ri, comme je le fais d'habitude avec chacun de ses romans, mais quelle émotion pure cependant, dans cette lettre au père! Très bel hymne à l'amour et hommage à la paternité, c'est une jolie part de lui-même que nous offre l'auteur dans ce récit sans concessions!
Je voudrais préciser que si j'ai apprécié ma lecture et si certaines phrases notamment, m'ont beaucoup touchées, je n'ai pourtant pas totalement accroché au récit, mais face à un tel texte, autobiographique et éminemment personnel, je me sens déplacée de coller mes émotions à moi. Pour une fois, ce sont les siennes seules qui comptent... Et elles sont au rendez-vous!

Un roman qui lève une part de voile sur le passé de l'auteur ainsi que sur le mystérieux cheminement qui peut pousser un enfant très tôt à écrire... dans une atmosphère particulière, un peu décousue parfois.
Plaisant à lire pour découvrir Didier van Cauwelaert, sa palette imaginative et son style.

Comment exister face à un tel père ? pas mal

Un magnifique hommage à son père! Les liens, les personnages, les sentiments, les enjeux psycho-socio font un bon mélange. A noté que le pitch du livre est très représentatif de ce qu'il est vraiment!