Admiration, tendresse, complicité.
Trois mots qui illustrent ce livre et représentent les sentiments que
Didier van Cauwelaert porte à son père.
C'est un superbe hommage, une belle déclaration d'amour pour ce père à si forte personnalité. Un père qui dès son plus jeune âge entretient l'imaginationde son fils, le mènant parfois à la mythomanie, et a permis de faire éclore cet écrivain que nous connaissons.
Quelle chance d'avoir un père pareil ! Si fort malgré ses faiblesses, si fantasque, si imaginatif, si engagé dans son métier d'avocat, si tolérant, si complice.
Comment ne pas s'épanouir au mieux dans ces conditions, et comment ne pas avoir envie et besoin d'écrire un livre rien que pour lui, en s'adressant directement à lui.
Certes, le lecteur pourra y trouver quelques longueurs et quelques redites, des souvenirs un peu brouillons dans le temps, mais quelle importance ?
L'intention et le message sont tellement beaux qu'on peut tout excuser.
Une enfance si belle et si heureuse grâce à son père, tout le monde n'a pas cette chance.