C'est la première fois que j'ai une chambre d’hôtel à moi (...) j'ai joué avec la télé, les robinets, les petits savons.
Chez les Tsiganes, l'enfant c'est sacré. Il doit être le plus gras possible, pour le prestige ; c'est un roi de zéro à quatre ans, après il se débrouille.
Le malheur des autres fait toujours du bien quand on souffre.
C'était fou, le pouvoir d'une légende, quand on se donnait la peine d'y croire.
Quand on s'en va pour la première fois, on ne sait pas comment se retourner.
... partir sans personne, c'est un peu comme rester.
Succulent repas (...), piments géants que j'ai mangés en les prenant pour des poivrons, et deux litres d'eau pour éteindre l'incendie, malgré les mises en garde de Valérie contre les bactéries. Je m'en fous.
Chez les Tsiganes, l'enfant c'est sacré. Il doit être le plus gras possible, pour le prestige ; c'est un roi de zéro à quatre ans, après il se débrouille.
La réalité, comme de toute facon c'est elle qui gagne, il vaut mieux qu'elle arrive le plus tard possible.
Sous mes yeux, le désert fleurit. Des couleurs mauves, jaunes, rouges, bleues jaillissent à tour de rôle du sol pelé. Comme je la serre contre moi, transporté d’enthousiasme, elle me répond qu’elle n’y est pour rien : c’est un phénomène naturel. Rare, mais naturel. Comme l’amour. Les graines de l’Atlas peuvent attendre des années qu’une pluie suffisante leur permette d’éclore, et alors elles explosent à la vie, toutes ensembles, au premier rayon du soleil.