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Citations sur Un aller simple (79)

Voilà un Goncourt bien mérité!
L'humour avec lequel l'auteur déroule son histoire avec quelques piques à l'adresse de l'Administration et de la Politique, et sans négliger des moments d'émotion fait que ce roman est parfaitement équilibré.
Merci à Didier Van Cauwelaert pour ce bijou.
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Et puis, à dix-huit ans, ils m'ont dit la vérité.
Une autre vérité, plus dure ou plus simple, je ne sais pas. Le vieux Vasile n'avait pas volé mon Ami 6 : il l'avait percutée, avec le Volkswagen du four à pizza....Parents tués sur le coup. Il m'avait tiré de l'épave avant qu'elle n'explose, et voilà...
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Desormais, j’étais orphelin d'une phrase.
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p69. C'est impressionnant comme ça vient vite, l'autorité, quand on a un peu de pouvoir.
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Une race pour moi ça ne s'achète pas.
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- Et pourquoi moi j'ai pas droit aux huit jours?
- Le seul qu'ils ont trouvé à reconduire, avant toi, c'était un Noir de Basse-Terre. Ils lui avaient déjà pris son billet. Il a fallu qu'on leur rappelle que la Guadeloupe, c'est français. Tu te rends compte?
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Au début, je pensais rédiger simplement des notes, en bas des pages de Jean-Pierre, pour donner mon avis, des explications ou ma version quand je n’étais pas d’accord. Et puis, au 15ième renvoi en bas de page, quand mes notes ont fini par occuper plus d’espace que son texte, j’ai décidé d’écrire un petit avant-propos pour me présenter, à ma manière, en contrepoint. […]
Le Quai d’Orsay n’appelle plus, mais la préface avance. Elle risque même d’être plus longue que prévu. Malgré toute ma bonne volonté, je ne peux pas faire tenir en trois pages Lila, les Tsiganes, Vallon-Fleury et Mr Giraudy.
Finalement ce roman que Jean-Pierre voulait écrire en disant « je » avec ma voix, je crois qu’il est en train de naître. J’ai même l’impression que l’auteur se sent de mieux en mieux dans ma peau.
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J'ai commencé dans la vie comme enfant trouvé par erreur. Volé avec la voiture, en fait. J'étais garé sur les clous et, pendant les années qui ont suivi, Mamita, quand je ne finissais pas mon assiette, disait que la fourrière allait venir me chercher. Alors je mangeais trop vite et après je rendais tout, mais dans un sens c'était mieux; ça m'évitait de prendre du poids. J'étais l'adopté, je restais à ma place.
Chez les Tsiganes, l'enfant c'est sacré. Il doit être le plus gras possible, pour le prestige; c'est un roi de zéro à quatre ans - après, il se débrouille. Moi je me suis débrouillé sans avoir été roi : je tombais de moins haut, je rasais les murs, je ne disais rien, j'étais le plus maigre. A force de se faire oublier, on y arrive.
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Je n'avais peut-être pas le droit d'être heureux dans un moment pareil, mais on ne sait jamais quel malheur nous attend, alors un bonheur est toujours bon à prendre: c'est ma philosophie, et pour une fois que je pouvais la partager...
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Nos cité ne sont plus marquées sur les cartes ; il reste une trentaine de policiers titulaires pour deux cent mille inexistants, et du coup on s'est mis à les protéger, comme une espèce en voie de disparition.
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