XIII, tome 9 : Pour Maria

Nous voici au Costa Verde, XIII se retrouve embarqué dans les méandres de son passé, encore... Bon en même temps, c'est un peu l'essence de la série.
Un coup de fil d'une soit disant personne qui l'aurait connu, un rendez-vous imposé, un mystère qui commence pour XIII.
Bien sûr, il marche, il court droit dedans, mais a-t-il le choix ? S'il veut comprendre sa vie...
Tout ceci, visiblement orchestré par des têtes pensantes en costard bien machiavéliques, est très bien pensé de la part de l'auteur, nous voyons ces personnes en arrière plan tirer les ficelles de cette histoire dont XIII fait partie.
XIII était-il ce personnage de la milice du Costa Verde présumé mort ?
Vite la suite...

Le niveau baisse avec ce tome 9 de la série XIII même si les événements s'enchaînent très vite, tellement vite qu'il faut être très attentif pour intégrer les nouveaux personnages -- qui sont quelquefois d'anciens -- et la nouvelle intrigue, voire la nouvelle identité de XIII. Encore une nouvelle ex-épouse pour notre héros qui doit partir à sa recherche dans sa quête identitaire. Néanmoins, le décor est campé et laisse augurer un tome 10 à la hauteur des précédents.

Nous voilà partis en escapade au Costa Verde, charmant petit pays où sévissent un général-tyran et des guérilleros un peu énervés. XIII n'a plus qu'à se débrouiller avec ça pour remplir une mission dont il n'est même pas au courant. Un vrai embrouillamini.

Pour ce tome, l'auteur s'est vraiment bien débrouillé. Il est plus profond et s'ancre dans une possible réalité que j'ai trouvé passionnante. Une nouvelle pièce du puzzle concernant le passé de XIII apparaît, et pas des moindres ! de quoi nous emplir la tête de doutes: qu'est-ce qui est réel et qu'est-ce qui n'est que manipulation ? Palpitant !

Collant toujours à la "real politique" des USA, Jean van Hamme, fin connaisseur de l'histoire, l'économie et l'influence militaire des grandes puissances, relance son héros dans une épopée latino-américaine.

En vacances chez Armand de Préseau et sa nouvelle compagne Betty, retirée de l'armée, Jones et XIII prennent du bon temps, jusqu'à ce qu'un certain “Padre Jacinto” le contacte pour lui parler d'une Maria, fille d'un ancien président du Costa Verde(*), destitué par une junte militaire contre laquelle Maria serait rentrée en résistance. Nullement concerné par cette guerre civile, XIII ne se laissera convaincre de rejoindre la résistance que lorsque Jacinto lui aura dit qu'il aurait lui-même célébré le mariage de Maria et XIII sous le nom de Kelly Brian, et que parlant espagnol il pourrait retrouver une partie de sa vie encore disparue derrière le “mur blanc” de sa mémoire.

Une nouvelle aventure riche en rebondissements qui va s'étaler sur trois albums, dont le dernier « Trois montres d'argent » nous livrera une page sur la généalogie de XIII et ses nombreux alias...
À noter que ce troisième album est sacrément difficile à lire tant les personnages et leurs inter-actions sont nombreux, et l'aventure réduite à sa plus simple expression.
Fin de l'épisode “costa-verdien”.

(*) proche du San Théodoros ou de la Palombie ?

Notre agent poursuit son enquête sur les traces de son passé, ce qui le mène au Costa Verde où il joue le rôle d'un homme d'affaire auprès du dictateur du pays. le beau XIII serait El Cascador, et aurait épousé Maria, la fille de l'ancien Président balayé par le dictateur, passée dans les rangs de la rébellion. Mais tout cela ne constitue-t-il pas une énième machination ? La nouvelle intrigue est installée avec de nouveaux personnages et des anciens comme Félicity, son adorable et provisoire belle-mère.

Neuvième tome de la série.
Nous entamons un nouveau cycle et explorons une période de la vie de XIII encore bien mystérieuse.

Le livre est dans le même style que les précédents: scénario fouillé, entre complots politiques et machinations mafieuses... Notre héros, fidèle à son habitude, tombe régulièrement dans les pièges qui se présentent à lui mais s'en sors tout aussi régulièrement. le major Jones est toujours fidèle au poste et essaye, tant bien que mal de limiter la casse.

Le dessin est inchangé: à la fois classique et efficace. William Vance fait le job, comme on dit.

Mais, parce qu'il y a un "mais", tout cela tourne un peu trop comme un moteur bien "huilé". Peu de surprise, tant par le scénario que par le dessin, aucune prise de risque. L'ouvrage est toujours très centré sur le personnage principal, très chronologique et l'ensemble commence à marquer le pas, au bout du neuvième tome...

On a perdu depuis longtemps le goût et la saveur des premiers tomes, et les aventures de XIII ressemblent désormais à des pâtisseries un peu trop sucrées....
Avis aux amateurs.

Avec "Pour Maria" on change d'histoire, du moins la direction de l'Amérique Centrale et Cuba donc des dictatures où tout est permis le laisse supposer. Fini la farniente sous les bananiers un simple coup de téléphone et voilà ça repart.
Sur le terrain des personnages très caricaturaux guérilleros avec kalashs et béret à la Che Guevara sans oublié le cigare et l'alcool qui coule à flot, prêtre révolutionnaire, prostituées et salopes en tous genres, dictateur très riche et méchant entouré de militaires tirés a quatre épingles, psychopathes tortionnaires.
Retour de personnages déjà vus et apparemment rangé des bécanes qui va constituer un petit groupe façon «Agence Tous Risques» et comme le monde est petit retrouver des guérilleros là où ils sont!
Bref une caricature de l'Amérique centrale auquel Hergé nous avait habitué quelques décennies auparavant qui normalement aurait du évoluer avec plus de finesse, mais bon le lecteur aime les guérilleros barbus sales et poilus sud américains depuis Zapata et Anthony Quinn. sans parler que ces gens d'Amérique latine sont souvent fourbes c'est comme ça et donc XIII aurait bien tort de s'y fier.
Une improbable infiltration du milieu du dictateur, un style un peu olé olé avec retour d'un méchant personnage qu'on ne s'attendait pas à retrouver là Mon dieu quelle densité de méchants dans quelques km² de cette Amérique centrale. Jones fait encore les frais d'une incarcération pas de chance depuis le début de la série qu'est-ce qu'elle prend si il ne l'épouse pas à la fin XIII serait un grand salopard.
Coté graphique rien de bien probant mis à part en page de garde une bien jolie «maison close» ou agence matrimoniale c'est selon, qui remplace l'hôtel Atlantica et qu'on retrouve en page11 avec une typique sud américaine taulière sèche et sévère aux grands anneaux de boucles d'oreilles style Esméralda
p30 une jolie case de scène de nuit d'une farmacia avec réverbère à la lumière intense
Quelques cases de petits caboteurs dans la nuit qui d'ailleurs font BLOP BLOP BLOP
dans une ambiance assez glauque, sans doute des vieux diesels
Et pour Maria on n'en sait pas plus on ne la voit que deux ou trois fois ...en photos Pourquoi un tel titre?
En résumé si le lieux de l'action s'est déplacé plus au sud Jean van Hamme peine à trouver un «x» second souffle. Cela commence à sentir sérieusement le réchauffé même si on l'aime bien le XIII ;

Début d'une nouvelle histoire avec ce volume 9. XIII- Jason Mc Fly est envoyé au Costa Vendée sous prétexte de retrouver sa femme, Maria, qu'il aurai épousé alors qu'il était El Cascador, un opposant au régime en place. Alors réalité ou manipulation? La réponse dans les prochains épisodes...

Ça n'est pas le meilleur tome de XIII. Il apparait un peu artificiel, comme une histoire rajoutée ponctuelle à l'histoire globale de XIII ...
Cependant, cela reste une bonne BD.

Jason se retrouve maintenant à jouer contre les dictatures Sud-Américaine. Il doit kidnapper la maîtresse du dictateur du Costa Verde. En même temps, il doit retrouver Maria qui serait peut-être son ancienne femme.

Ce nouveau départ de XIII n'est pas mauvais. J'ai bien aimé la récapitulation des faits au début de la BD. Ça m'a permis de me démêler dans l'histoire de Jason. J'ai bien hâte de voir où va nous mener ce nouveau cycle de XIII.