Les Outrepasseurs, tome 2 : La Reine des neiges

J'avais bien aimé le premier tome car je lis toujours avec les yeux de la découverte les nouvelles séries, surtout que celle-ci est francophone. Ce deuxième tome évidemment ne bénéficie plus de la même indulgence et j'avoue que j'ai eu plus de mal à "accrocher".

D'abord, j'ai détesté le personnage principal, Peter, égocentrique et puéril. Bon, c'est un ado, il est vrai, et il n'a pas choisi d'être outrepasseur mais quand même!
Ses décisions ne concernent pas que sa seule personne et il se lance tête baissée dans son projet. Il est odieux avec sa fiancée et sa mère que soi-disant il aime puis se met en quatre pour Arnaut qu'il vient de rencontrer. le goujat!
Je l'ai trouvé agaçant et faible (Shirley a plus de caractère que lui et le montre lors de leur "punition") et dès lors, j'ai moins aimé suivre ses aventures ou plutôt mésaventures.

D'autre part, ce que j'avais surtout aimé dans le premier opus, c'étaient les passages qui se déroulaient au Moyen Age, nimbés de mystère et de merveilleux terrifiant.
Dans ce tome-ci, malheureusement, cela a disparu et même si la Reine des Neiges parvient, à de rares occasions, à ressusciter cet aspect que j'avais tant apprécié, cela n'a pas été suffisant.
De fait, j'ai parfois préférés à l'histoire elle-même les rares références aux mythes et les extraits de contes disposés en début de chapitre.

En outre, l'aspect "pouvoir dans l'ombre" ne m'a pas emballée : le massacre de la Saint-Barthélémy, c'étaient eux; les tueries en Afrique, encore eux. Je ne pouvais pas m'empêcher de me dire "Ben, voyons..."

Ce qui m'a finalement convaincue que ce livre n'allait pas être dans mes "top lectures", c'est une petite erreur d'identité : on nous dit que la femme du Maître chat, Ian, s'appelle Chloé puis quelques pages plus loin, elle est la fiancée de Félix. Euh? C'est un détail mais je suis de ces lecteurs pointilleux qui butent sur les détails, même si je ne lis pas un polar, ni un thriller où chaque détail compte.

Bref, une déception avec ce deuxième tome qui me fait questionner la pertinence de lire la suite.

A partir de 15 ans

En voyant les critiques postées sur Babelio, je me dis que je dois être la rabat-joie de service mais tant pis je vous donne mon avis.
Après avoir lu le premier tome, je n'avais pas eu de coup de coeur mais j'avais tout de même envie de connaître la suite de cette histoire, j'étais un peu intriguée. En toute logique, je me suis donc lancée dans cette suite qui me rendait fort curieuse.
En premier lieu, je ne peux m'empêcher de vanter cette couverture qui est sublime. Et malgré mon avis sur cette lecture, ce livre est magnifique et embelli mon étagère. Tout comme le premier opus d'ailleurs, qui lui aussi était très beau.
Passé la couverture, j'ai débuté le roman avec un peu de mal. le début m'a un peu embrouillé, je ne voyais pas où l'on se dirigeait et je n'arrivais pas à me décider sur les sentiments que m'inspirait l'histoire.
D'autre part, à mon humble avis, je n'ai pas trop aimé le style d'écriture. J'ai bien vu qu'il avait touché plus d'un lecteur mais pour une raison qui reste inconnue je l'avoue, le style, qui ne m'avait pas déranger lors de la lecture du premier tome, m'a donné l'impression d'un petit quelque chose qui me dérangeait. Je n'ai pas détesté mais je n'ai pas vraiment aimé le style non plus.
L'histoire reste assez intéressante, il y a pas mal d'action, mais malheureusement je n'ai pas accroché. J'ai tenu jusqu'à la fin du bouquin en attendant le moment où j'allais enfin accroché mais je crains qu'il ne soit jamais venu.

En bref, une suite qui a déçu mes attentes. Je n'ai pas réussi à accroché à cette histoire, malgré qu'elle me paraisse intéressante.

N'ayant pas beaucoup accroché au premier tome, je me suis quand même laissée tentée par ce deuxième. Et bien, celui-là non plus ne sera pas à mon goût. L'univers a beaucoup de potentiel mais trop... Je ne sais pas comment le dire mais l'auteur a voulu en faire trop du coup ça rend le livre brouillon. L'écriture trop saccadée (bien que riche il faut le reconnaître) ne rend pas la lecture fluide.