Sur le bord vaseux d’une petite mare, l’homme restait à
plat ventre, sans bouger, sans plus bouger que ces pauvres
morts dont les cadavres mutilés gisaient tout autour de lui, là
où ils étaient tombés, depuis des mois ou des jours, des
heures ou des semaines, au cours de ces luttes acharnées
que les fantassins étaient absurdement forcés d’engager pour
quelques misérables mètres de terrain contesté.