Les Romains étaient de fins psychologues qui préféraient cueillir les richesses intellectuelles des pays qu’ils envahissaient plutôt que les anéantir ou les soumettre aux leurs. Pour lever une armée, ils savaient faire appel à la haine, la persuasion, la peur, l’idéalisme, le patriotisme, l’appât du gain. Et pourtant, l’Italie était composée de bien des races : Latins, Toscans, Grecs, Iapygiens, Gaulois, Étrusques, Liguriens y habitaient. La force des Romains résidait aussi dans leur art de gouverner et d’établir une cohésion entre leurs sujets.
Hannibal avait bel et bien passé les Alpes, et cela constituait sans doute un exploit. Certes des tribus gauloises avaient déjà suivi le même chemin, mais Hannibal avait réussi à faire passer une armée entière constituée d’éléphants ! Non seulement Hannibal avait en cinq mois conduit son armée d’Espagne à travers les Pyrénées, la vallée du Rhône, les Alpes jusqu’en Italie, mais il avait su organiser sa marche de manière que son armée n’arrivât pas au but épuisée. Il avait pris le temps de se reposer et d’organiser ses forces tout en allant vite puisqu’il avait traversé les Alpes en dix-huit jours ! Certes le chef carthaginois avait perdu des milliers d’hommes puis il avait quitté la vallée du Rhône avec quarante-six mille hommes et en avait perdu vingt mille dans la traversée des Alpes.
Comme à son habitude, Hannibal les harangua et sut enflammer leurs esprits : il leur dit qu’il leur fallait vaincre ou mourir. Comment envisager en effet de tomber vivant entre les mains des Romains qui leur feraient connaître un sort terrible ? S’ils l’emportaient ils seraient riches et rafleraient tous les trésors de Rome. Mieux valait mourir sur le champ de bataille que d’être pris vivant ! Il leur était impossible de faire demi-tour. S’ils le voulaient tous avec force, ils remporteraient la victoire car des soldats qui combattent avec la volonté de vaincre ou de mourir ne sont jamais battus.
Les Carthaginois, descendants des Sémites de Chanaan, avaient un goût profondément marqué pour la tradition. Ils étaient tenaces et ne dérivaient jamais de leur but à moins d’y être contraints. Encore y revenaient-ils dès que possible. Ces traits de caractère étaient d’autant plus accentués que les Carthaginois vivaient dans une caste fermée. Plus prudents et conservateurs que hardis ou entrepreneurs, ils se montraient d’autant plus confiants dans leur politique que Carthage n’avait jamais connu de réels revers. Mais ils ne s’étaient, de ce fait, guère adaptés aux progrès dans l’art militaire.
Carthage avait découvert avec l’Espagne un véritable Eldorado. Les Barca se servaient, comme les indigènes, d’ustensiles en argent et en or. Le pays était également riche en plomb, en miel, en grains, en vins, en huile d’olive, en cire et en teintures.
NÉFERTITI
Violaine Vanoyeke a écrit dans cette biographie de référence, accessible à tous, la véritable vie de Néfertiti, qui fait partie des personnages au sujet desquels elle a fait de nombreuses découvertes reconnues dans le monde entier. Autre mythe, Toutankhamon succède presque immédiatement au règne de Néfertiti. Mais quels étaient leurs liens ? Qui était Néfertiti et qu'a-t- elle apporté à l'Égypte ? Comment le couple royal Akhenaton- Néfertiti vivait-il à Akhetaton, la fabuleuse cité créée pour le dieu Aton ? le sculpteur Thoutmès était-il son amant ? Néfertiti a-telle voulu épouser Toutankhamon après le décès de son mari ? Pouvait-elle être sa mère ? Comment est-elle morte et où a-telle été enterrée ? Pourquoi a-t-on tenté de faire disparaître son souvenir ? Un destin atypique dont Violaine Vanoyeke éclaire les zones d'ombre.
Broché - format : 13,5 x 21,5 cm
ISBN : 978-2-343-16751-0 ? 11 juin 2019 ? 204 pages
EAN13 : 9782343167510
https://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=63245
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