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4,38

sur 2734 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Roman polyphonique à trois voix. On retrouve trois jeunes femmes:
La première qui s'envole en Indonésie fuyant sa maternité.
La seconde qui a suivi son père impliqué dans un scandale qui a amené au divorce et à son départ de Chicago pour un petit campus américain à la frontière canadienne.
La dernière, enceinte, à Paris.
Qu'est-ce qui les unit ?

L'écriture est fluide, la plume légère, mais il traite d'un sujet difficile.

Les personnages sont attachants, l'intrigue addictive, une fois que j'ai été prise dans l'histoire (vers le milieu), je n'arrivais plus à la lâcher le livre et je me suis couchée certains soir tard puisque je voulais systématiquement lire un chapitre de plus…
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WOW... Que dire d'autre. Ce livre est une petite merveille. Quels personnages touchants. Quel sujet délicat, celui de la maternité... Comment on peut se faire des idées précises lors de notre grossesse et comment toutes ces merveilleuses intentions, ces idéaux, peuvent foutre le camp une fois qu'on accouche. Mais on y aborde également l'amitié, le couple. J'ai adoré. Sincèrement. Je suis bouleversée par l'amour que je ressens envers ce livre qui nous garde de bien belles surprises à la fin! Bravo.
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Ce livre reflète le vécu d'un tabou. Il m'a permis, 20 ans après de me réconcilier avec une partie de moi même. Moi aussi « ma petite Océane » a eu 20 ans cette année, mon 2ème bébé sur 4 enfants. Je n'ai jamais osé en parler et puis quand on l'explique c'est jamais bien grave, c'est soit-disant un mal joli. Vous avez parfaitement su décrire la situation, écrire les mots, dévoiler la vérité. Merci, même si cela a remué beaucoup de souvenirs douloureux, je suis très émue en refermant ce livre. Je pleure rarement dans mes lectures mais là je suis bouleversée. Vous avez réparé ce soit-disant « mal-joli » qui m'a jeté au fond du puit pendant près de 2 ans de ma vie. Aujourd'hui grâce à vous, je peux l'expliquer à ma fille « mon Océane » à moi, qui pourra mieux comprendre, cette période autour de sa naissance et l'aider sur son chemin de vie parsemé de fragilité, d'hyper-émotivité et de mal-être. Je vous suis reconnaissante pour ce livre. Votre récit est excellent. L'histoire s'enchaîne parfaitement. le rebondissement redonne du peps à l'histoire. Les personnages sont tous bien décrits, on se glisse bien dans leur peau… Ce livre est une pépite. Merci infiniment. J'admire votre plume. J'aime votre style. J'adore quand vous parlez du monde de l'écriture et de l'édition dans l'histoire, c'est un peu partager avec nous votre univers.
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Entre Paris, l'Indonésie et les États-Unis, nous découvrons trois femmes. Leurs histoires, leurs combats les lient mais de quelle manière ??

Une magnifique histoire sur la maternité, la paternité, le don de soi, l'amour véritable et la résilience.
La maternité est traitée sans tabou, et sans enjolivure mais dans toute sa vérité et sa beauté. Ce livre m'a beaucoup touchée.
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Ce roman est une merveille. Je l'ai lu à l'aube des 2 ans de mon fils et je peux vous dire qu'il m'a beaucoup ému tant il a résonné fort en moi.
Nous suivons l'histoire de 3 femmes étroitement liées. 3 destins, 3 points de vu différents. Ce livre traite avec justesse et réalité de la maternité, du baby-blues, du post-partum. du fait que non, être mère n'est pas forcément innée. Ça s'apprend, ça se vit. Et cela peut être dur. Parfois si dur que la seule solution est d'abandonner. Non pas par égoïsme mais pour le bien-être de l'enfant, tout simplement.
J'ai eu les larmes aux yeux, la boule au ventre. Tous ces mots/maux que nous ne savons décrire, je les ai retrouvé dans ces pages. Merci Marie pour votre plume si délicate et fine. Merci de mettre des mots sur nos maux.
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Après avoir dévoré le livre « désanchantée », j'ai eu envie de me plonger dans un nouveau roman de Marie Vareille. J'ai donc ouvert « Ainsi gèlent les bulles de savon ». Je l'ai lu très rapidement car j'ai tout de suite été happée par l'histoire.
La lecture est fluide, on rentre facilement dans la vie et dans les destins croisés de ces femmes.
C'est un roman poignant qui aborde des sujets tels que la dépression post partum, la maternité, l'hypersensibilité,...
Les thèmes m'ont profondément touchés, surtout celui sur la dépression post partum et la culpabilité qui y est liée car j'ai pu, moi aussi, avoir ces questionnements autour de la maternité abordés par l'auteure.
Ce roman bouleverse et qu'on soit parent ou non.
Je le conseille à tous !
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Il n y a jamais et il n y aura jamais une seule façon de vivre la maternité. Ce livre témoigne de la douceur et de la force incroyable des mamans.

Comme beaucoup de femmes qui découvrent la maternité, les femmes de ce roman qui ouvrent ce chapitre sont bouleversées et traversées par des émotions qui tantôt les soulèvent et tantôt les terrassent.
Le chemin vers ce que chacune incarne en tant que maman est profondément personnel et incroyablement touchant. Les maternités ne se créent pas toujours dans des espaces de coton, doux et faciles… et c est avec beaucoup d empathie pour ces femmes et d amour que l on entre dans l histoire de chacune d entre elles.
C est infiniment touchant.
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Il est tard. Objectivement, je ne suis pas certaine que le moment soit le plus opportun et en même temps, il faut que ce soit maintenant. Je le ressens. Je crois que c'est exactement le verbe adapté, cet ouvrage, je l'ai ressenti, dans les moindres détails. Je l'ai ressenti du début à la fin, des majuscules jusqu'aux points, je crois même avoir ressenti ce qui était dit entre les lignes, ce qui était suggéré par-delà les mots. Je n'ai pas ouvert ce roman avant car je craignais de n'être pas touchée par un sujet qui ne me traverse pas encore l'esprit, du haut de mes 18 ans, la maternité me parait loin bien que je sois sûre d'avoir des enfants. Pourtant, j'ai été agréablement surprise par ce lien que crée Marie Vareille, un lien étroit entre ses lecteurs, peu importe leurs âges, et le sujet principal. La maternité est abordée sous toutes les angles, même ceux dont personne ne parle. Peu de gens parlent de la dépression post-partum, de ce sentiment de vide qui envahit certaines mamans, de ce trop-plein qu'elles ne parviennent pas à canaliser, de la solitude qui s'empare d'elles, qui les étreint et de toute la culpabilité qu'elle engendre. Je n'aime pas hiérarchiser les malheurs mais je sais qu'il s'agit d'une des pires douleurs, ne pas se sentir assez aimante, se sentir incapable, impuissante envers son enfant. Je remercie chaleureusement l'autrice qui nous démontre qu'il n'y a rien d'insurmontable, qu'il suffit de se faire aider, de parler, de ne pas se renfermer, de ne pas emmagasiner toutes les émotions négatives. Ce n'est pas anodin, ce n'est pas non plus anormal, ça existe, même si c'est encore tabou. Puissiez vous vous reconnaitre dans le personnage de Claire, vous saurez que vous n'êtes pas seule. Je crois que ma chronique pourrait s'arrêter là, mon coup de coeur pourrait être mesuré et s'en tenir seulement à ces lignes mais je crois que le meilleur est à venir. Virginie m'avait beaucoup vanté les mérites de ce roman en particulier lorsque nous parlions de Marie Vareille. Je restais persuadée que « Désenchantées » était indétrônable.
A mesure que j'avançais dans ma lecture, comme une flèche si j'ose dire, je me sentais de plus en plus fébrile. Je ne comprenais pas encore pourquoi, était-ce la maternité qui me touchait autant ? Aurais-je sous-estimé mon rapport à cette dernière ? Petit à petit, j'ai compris qu'il s'agissait d'Océane. Océane est une jeune fille de 19 ans qui emménage à Kefalonia, près de la frontière canadienne aux États-Unis. Elle se voit contraint de choisir entre rester avec sa mère et sa soeur à Chicago et par conséquent abandonner leur père, et partir avec son père muté pour son travail et se séparer provisoirement de sa mère et de sa soeur. Océane, de nature empathique et très attachée à son père décide de partir avec lui, loin des rumeurs qui circulent. On suit la jeune fille se mouvoir dans ce campus pour ces études de médecine qu'elle n'a pas vraiment choisies. Et on comprend qu'elle est spéciale, elle possède un don dont elle n'a pas conscience. Elle est, ce qu'on appelle, hypersensible. Comme l'écrit Flaubert « je suis doué d'une sensibilité absurde, ce qui érafle les autres me déchire », Océane ressent les choses « beaucoup trop fort, trop intense, trop beau ou trop triste. Trop tout. ». Et pour elle, c'est presque une abomination, elle ne s'évade que par la lecture et couche sur papiers ses milliers d'émotions qu'elle n'ose évacuer. C'est comme ça qu'elle commence un journal « […] elle écrivait la beauté d'une feuille voletant sur le chemin de l'université, les reflets de la rosée du matin, le fracas des chutes d'eau sur la pierre humide… ». C'est de cette sensibilité là qu'il est question, et Marie Vareille en parle si bien, comme si elle le théorisait. Il ne s'agit pas là que de décrire l'hypersensibilité mais aussi de fonder le raisonnement qu'elle puisse être une force plus qu'une faiblesse. Et c'est ainsi que l'autrice pris mon coeur à jamais. Elle déposa sur mes tourments tous les mots, tous les pansements. Il ne suffisait plus que ça cicatrise, Marie Vareille m'avait guérie. Elle m'avait guérie car j'étais Océane, à m'excuser à chaque phrase, comme s'il fallait s'excuser de vivre.J'étais Océane car je pleurais devant Paris gris, Paris sous la pluie, Paris mélancolique, maussade mais aussi Paris lumineux, ensoleillé, Paris si beau que ça en devenait irréel. Parce que je prenais trop à coeur ce que certains oubliaient en un instant. Parce que chaque sentiment passait par mes larmes qui témoignaient de ce trop-plein d'émotions. Parce que je trouvais ça maladif d'être si sensible, si touchée par tout ce qui ne me concernait guère, et alors lorsque cela me concernait, mon monde s'effondrait. Je rêvais tellement souvent de mettre mon coeur et mes pensées sur arrêt, de ne plus rien ressentir tellement c'était fort. J'écrivais dans une story que Marie Vareille avait révolutionné mon monde, c'est bien le cas, ce n'est pas une hyperbole et en même temps, en hypersensibilité, tout est hyper. Elle l'a fait car depuis, je n'ai plus peur, je sais cela fait à peine quelques jours, mais je me sens une force insoupçonnée. Je me sens chanceuse de pouvoir observer le monde avec mon regard, car chacun possède le sien et ils sont tous beaux. Je crois pouvoir affirmer que ce roman m'a reconcilié avec une partie de moi-même. Ce ne sera pas facile tous les jours mais on se battra parce que dorénavant, je refuse de voir ma sensibilité comme un handicap.
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Voilà un roman très prenant et émouvant. L'alternance entre les points de vue et les aventures des personnages donne toujours envie de lire la suite de leurs histoires. Les personnages sont attachants, l'auteure nous partage leurs émotions durant certaines périodes de leur vie, parfois difficiles. Une écriture fluide pour un récit touchant.
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Dans ce roman nous faisons la rencontre de 3 femmes : Claire, Océane et Eva, des histoires totalement différentes et pourtant un lien les unis.

Les trois histoires nous sont racontées en même temps par chapitre alternant les personnages. J'ai parfois fait fausse route sur les liens les unissant. J'ai beaucoup aimé que les trois histoires se passent dans trois pays différents, à chaque fois j'ai vraiment eu la sensation d'une ambiance totalement différente.

J'ai été prise au jeu de vouloir comprendre leurs liens. On parle de maternité, d'amour, de résilience, de sororité. J'ai adoré la plume de Marie Vareille. J'ai eu beaucoup d'affection pour ces femmes.

C'est un roman touchant qui à mon sens résonnance dans le parcours de toutes mères.
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