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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après une longue attente, je retrouve enfin la plume de Marie Vareille !

Et ce fut une lecture captivante, bien que gâchée par un auto-spoil d'un élément crucial de l'intrigue.

Mis à part ce désagrément, ce roman s'est révélé poignant, révoltant, frustrant, mais aussi drôle et beau, comme l'autrice sait si bien les écrire.
Les personnages sont bien développés, l'intrigue est bien ficelée et les rebondissements bien amenés.

L'autrice aborde avec justesse des sujets très importants. J'ai également aimé la structure du roman, les différents points de vue et temporalités apporte un gros plus à l'intrigue.

C'était une agréable surprise, un roman touchant qui m'a laissé avec l'envie d'en découvrir encore davantage à la fin.

J'attends déjà avec impatience le prochain roman de cette autrice !
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Marie Vareille revient avec un roman époustouflant qui ne fait que confirmer à nouveau son talent ! Avec La dernière allumette, elle signe un roman magistral qui bouscule la lectrice que je suis. Ma rencontre avec Abigaëlle qui vit recluse dans un couvent en Bourgogne a été riche en émotions. Dès le commencement, on ressent qu'il y a quelque chose qui ne tourne pas rond, une atmosphère étrange se met en place. La famille d'Abigaëlle ne semble pas toute rose, l'amour y est transcrit de façon terne, froide. Mais Gabriel, le frère d'Abigaëlle, est une énigme à lui seul. Pour nous maintenir en haleine de façon brillante, l'autrice nous plonge dans le passé à travers le cahier d'Abigaëlle lorsqu'elle était enfant. J'ai beaucoup aimé ces parties qui divulgue avec force les pensées qui la traversent et ce qu'elle a vécu. Les parties concernant Zoé Boisjoli, compagne de Gabriel, dessinent également la complexité du personnage et lève le voile petit à petit sur les violences subies. Ce roman est totalement différent des précédents de l'autrice, mais il révèle avec brillo les conséquences des violences pendant l'enfance.
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C'est avec un petit pincement au coeur que je referme ce magnifique roman de Marie Vareille.
une bonne intrigue, bien ficelée et bien racontée.
J'avoue que la première moitié, j'ai eu du mal a rentrer dans l'histoire, mais ensuite waouh, je me suis prise une énorme claque.
Marie Vareille aborde un sujet très difficile qui m'a mis les larmes aux yeux je trouve ça très important d'en parler.
une lecture vraiment bouleversante qui m'a touchée en plein coeur.
Des personnages attachants, touchants et inoubliables.
Une fin époustouflante, je ne m'attendais absolument pas a une fin si intense.
Ce roman mérite d'être lu par tout le monde, une lecture tellement poignante et marquante qui m'a toute chamboulée.
Je vous recommande cette merveille.
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J'ai eu du mal avec le personnage d'Abigaëlle, peut-être la temporalité un peu pénible à suivre, ou ce qu'elle essayait de nous faire croire dans la narration – mais c'est en réalité le seul réel point négatif que j'aurais à citer (et qui n'en n'est pas réellement un). J'ai été surprise, choquée, émue par ce roman, qui est dur, parfois consensuel, attendu à certains moments, surprenant à d'autres, et j'ai eu un peu de mal (ça a hoqueté sur la route de la narration pour moi, lors des dénouements finaux). Mais ! oui, dans l'ensemble c'était un bon roman, intéressant, surprenant à certains égards, avec un sujet dur, difficile et sombre, avec des personnages un peu trop torturés (c'est parfois trop appuyé dans les descriptifs, ce qui donne un côté « je prends trop le lecteur par la main », mais c'est vraiment chercher la petite bête). Moi qui voulais le mettre en feelgood, c'est raté (après, on est parfois surpris par ce que certain.es lecteurices mettent dans cette catégorie).
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OK, Marie Vareille rentre incontestablement dans le TOP 5 de mes auteurs / autrices favorit(e)s.

Alors que la 4ème de couverture ne m'emballait pas plus que ça (si je n'avais pas adoré les deux autres romans que j'ai lu d'elle, je n'aurai pas commencé cette lecture), que le thème des violences conjugales me paraissait surfait pour un roman, j'ai pris une claque dans cette lecture.

C'est prenant. Dès les premières lignes je n'ai pu lâcher le livre. Une façon de racontait l'histoire, d'alterner entre temps et points de vue, qui fait naître une envie d'en savoir toujours plus.
C'est subtil. Sans rentrer dans le pathos, sans être larmoyant, Marie Vareille arrive à transmettre toutes les émotions et à me serrer la gorge à plusieurs reprises avec ce thème si difficile. Chapeau.
C'est étonnant. Comme souvent, je n'ai pas vu venir la fin. Et quelle fin.

J'ai aimé, et je recommande 1000 fois.
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La dernière allumette est un excellent roman, qui pousse à réfléchir à ce que sont vraiment les violences conjugales et familiales : quels sont ses mécanismes, ses rouages, ses manifestations, comment elles sont vécues par les victimes, mais aussi par les « collatéraux », les proches et les moins proches, et même par celui qui les commet.

Le récit alterne habilement entre les voix des personnages et les points de vue, et entre présent et passé, et termine sur un final à la fois émouvant et étonnant. Marie Vareille a un talent indéniable pour écrire des histoires, nous emporter dans son monde aux côtés de ses personnages, et nous surprendre jusqu'à la dernière page.
Lien : https://clocloandco.fr/2024/..
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Un très joli roman, très touchant...j'ai été surprise par la fin ...je n'aime pas tous les romans de cette autrice mais cette fois,elle m'a touché !
Un roman qui peur aider les personnes victimes de violences conjugales à en prendre conscience et peut-être à réagir...et le plus important : se faire aider par un psychologue !
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J'avais lu et adoré « désenchantées » de Marie Vareille que j'avais tout simplement adoré et qui m'avait fortement touchée

Ici l'auteure a choisi comme thème principal les violences conjugales qui est un sujet très important depuis des années maintenant surtout quand on voit le nombre incensé de feminicides.

C'est bien écrit, l'histoire se met en place doucement. On trouve des personnages attachants et on découvre petit à petit un certains nombres d'éléments qui donnent de la teneur et de la profondeur à cette lecture.

J'ai aimé les personnages plus ou moins timorés qui ont vécu ou vivent des choses difficiles.

Il y a encore beaucoup de sensibilité chez M Vareille et c'est beau

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La dernière allumette de @marie_vareille aux éditions @editionscharleston

Un roman qui explore les conséquences des violences conjugales sur les enfants que j'ai beaucoup apprécié.

Avec une plume subtile et délicate l'auteure arrive à nous balader et nous mener à une morale que vous ne risquez pas d'oublier.

Un dosage parfait des rebondissements. En effet, au moment où je commençais à me poser des questions, à m'essouflet et à m'ennuyer voilà qu'un rebondissement me remet l'eau à la bouche et me happe ! Je ne m'y attendais absolument pas.

Des émotions, des vérités et des conséquences irréparables sont relaté dans le récit avec finesse et justesse.

Un roman coup de poing qui ne laisse pas indifférent à lire absolument.

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Quel plaisir de retrouver cette autrice, dont je n'ai lu que peu de livres (seulement « La vie rêvée des chaussettes orphelines » et « Ainsi gèlent les bulles de savon ») malgré son succès constant et ses sorties régulières, mais ce sont des livres que j'ai chaque fois beaucoup aimés : j'ai mis à tous deux une note de 18/20, ce qui est quand même « rare » selon mes propres critères. Avec elle, je rejoins la foule des notes dithyrambiques que ramasse chaque nouvelle parution sans fausse honte, moi qui suis en général plutôt réticente à ces livres à succès (ces fameux best-sellers), mais ici elle a su me convaincre deux fois déjà !
Peut-être parce que, à travers ces romans contemporains teintés quelque peu de ce label feel-good (même si ce n'est pas évident, du tout, dans cet opus-ci) qui d'habitude m'irrite d'avance, Marie Vareille aborde des sujets graves, sans oublier de raconter une vraie histoire, avec des ressorts romanesques parfaitement maîtrisés et une langue enchanteresse.

Je pourrais arrêter là mon commentaire, pourrait-on penser… Mais je dois bien avouer que, pour au moins une raison (j'y viens), ce roman-ci m'a un tout petit peu moins convaincue que les deux précédents que j'ai lus, mais rassurez-vous : je l'ai quand même énormément apprécié ! Et j'en profite pour remercier une fois encore Lirtuel, cette bibliothèque belge francophone en ligne, que j'ai déjà plusieurs fois mentionnée, qui propose des nouveautés de façon très régulière – et, pour le coup, j'ai eu la « chance » de tomber dessus avant que le livre ne soit emprunté et préréservé par 1.000 autres lecteurs avant moi !

Ainsi donc, l'autrice reprend ici le schéma d'un roman choral, en jouant sur les formes (même s'il y a peu de changements typographiques, l'éditeur a fait un effort minimal à ce sujet) et sur les temporalités. À travers tout cela, elle aborde le sujet grave des violences conjugales au sein d'une famille, avec la particularité (si l'on peut dire) que, au lieu de se centrer sur la femme battue (même si elle n'est pas oubliée), « sujet » qui ne devrait -hélas !- pas être d'actualité mais déjà traité dans plusieurs livres et autres films ou séries télévisées, elle développe bien davantage le biais des enfants, et insiste sur cette statistique terrible : 3 enfants sur 4 issu d'un tel ménage reproduiront à leur tour le même modèle, que ce soit en victime ou en bourreau.

C'est ainsi qu'on découvre les carnets d'Abigaëlle, alors âgée de 7 ans, protégée de son père violent (envers la mère seulement, mais c'est déjà trop évidemment) par son grand frère Gabriel. Abigaëlle a été diagnostiquée enfant surdouée ; elle raconte son quotidien à travers sa propre vision des choses, extrêmement lucide et pourtant tronquée, ce qui n'en est que plus glaçant.
On a les entretiens d'un psy vieillissant, qui accepte une dernière patiente alors qu'il s'était promis de mettre peu à peu fin à sa carrière, mais la détresse de cette dernière l'a touché.
On a Abigaëlle « maintenant » : recluse dans un couvent en Bourgogne, et vouée au silence. C'est là que Gabriel va la voir une fois toutes les deux semaines, et lui raconte sa vie d'adulte : sa vie d'artiste, lui qui écrit et illustre des histoires pour les enfants avec une petite héroïne nommée Abi, le dessin étant la seule façon qu'il ait jamais trouvé d'exprimer sa propre détresse ; c'est aussi sa rencontre avec Zoé notamment – bref, toute une vie qu'Abigaëlle raconte à son tour au lecteur, à nouveau de façon quelque peu tronquée par la force des choses, et entrecoupée de sa passion pour les allumettes et ses troubles de mémoire.

C'est là ce qui m'a le plus gênée dans l'histoire : on ne sait pas pourquoi Abigaëlle est enfermée dans ce couvent, comment elle s'y est retrouvée, ce qu'elle y fait exactement, etc. Or, si une partie de ces questions vont trouver leur réponse dans un coup de théâtre vers la fin du livre, certaines demeurent (à mon sens) en suspens. Ce n'est pas bien grave en soi, sauf que, par-dessus tout, je n'ai pas compris l'histoire de cette passion pour les allumettes… Oh ! certes, je connais la symbolique de la (petite) lumière qui luit dans les ténèbres malgré tout, et que Marie Vareille développe dans un chapitre un peu « à part », où elle sort carrément de son histoire pour célébrer toutes ces mains tendues (souvent anonymes et/ou discrètes) envers les victimes de violences conjugales, mais justement : c'est un peu trop « bateau », avec une petite connotation un peu trop religieuse peut-être aussi, que l'autrice s'emploie pourtant elle-même à dénoncer, notamment quand il s'agit du pardon… un pardon qui ne peut être accordé aux hommes violents ! Je suis passée à côté de cette symbolique un peu trop facile pour le coup, et c'est bien dommage car c'est quand même ça qui fait le titre du livre.

Pour le reste, comme je disais plus haut, j'ai été conquise par l'écriture de l'autrice. Pour les parties du carnet d'Abigaëlle petite, par exemple, le langage d'une petite fille surdouée est particulièrement bien rendu. Je dis ça sans rien y connaître, certes, mais en tout cas ça sonne « juste » et vrai, et c'est tout ce qu'on demande. Chapeau bas pour les torgnoles, aussi ! (smiley)
On a compris que Abigaëlle « maintenant » m'a plus intriguée que réellement touchée, mais on peut reconnaître que cette façon qu'elle a de raconter les événements à la façon d'un narrateur omniscient, alors qu'elle est consciente qu'elle n'a qu'une vision partielle de l'histoire, celle que lui livre Gabriel au fil de ses visites, c'est particulièrement réussi là aussi, malgré un côté que j'ai parfois trouvé un peu brouillon – mais je ne peux m'empêcher de penser que c'est délibéré, justement !
Par ailleurs, j'ai été sonnée par le twist (presque) final : je suis tombée dans le panneau, comme tant d'autres lecteurs j'imagine, pourtant tous les éléments étaient là dès le début pour amener cette révélation, mais l'autrice joue tellement bien sur les mots et sur les situations, avec une grande subtilité, que je n'avais rien vu venir !

Ce n'est donc pas le meilleur des (rares) livres qui j'aie lus de cette autrice, ce qui ne l'empêche pas d'être une nouvelle valeur sûre! J'en retiens surtout la grande maîtrise de la langue et des ressorts narratifs, qui mènent le lecteur là où l'autrice veut avec brio, à travers les diverses voix et temporalités de ce roman choral, qui aborde de façon délicate et juste le sujet terrible des violences conjugales et ses répercussions sur les enfants.
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