Après avoir lu, et adoré, "
la vie rêvée des chaussettes orphelines", j'ai rangé
Marie Vareille dans la liste des auteurs dont je veux lire tous les livres.
Comme j'aime bien voir l'évolution de l'écriture d'un auteur, surtout quand il est francophone, je me suis naturellement penchée sur son premier roman.
J'ai beaucoup aimé Juliette, même si son côté naïve m'a parfois fait un peu grincer des dents (sérieusement, il y a deux ou trois choses qu'on voit arriver comme un 33 tonnes mais non, elle garde la tête dans le sable).
Heureusement, elle peut compter sur son amie Chiara et sur la mère de celle-ci qui semblent prêtes à déplacer des montagnes (et à dissimuler des corps) pour elle.
Mark, qu'elle rencontre aux Maldives, est l'opposé de Nicolas, l'ex parasite qui vient de la larguer.
Là où ce sale type faisait ses coups en douce, se permettant de la faire culpabiliser alors qu'elle fait tout pendant que monsieur se dit étudiant en philosophie, Mark est beaucoup plus cash. Il dit ce qu'il a à dire, est autant exaspérant qu'il est attirant, mais est clairement plus respectueux.
Même si l'intrigue est cousue de fil blanc, ça ne m'a pas gênée.
D'une part parce que c'est ce qu'on attend de ce genre de bouquin, d'autre part parce qu'il s'agit d'un premier roman et que j'ai eu un aperçu de l'évolution de l'écriture de l'auteur.
Ce roman est parfait pour lire sur la plage ou au bord de la piscine et, peut-être même qu'avec un peu d'imagination, vous vous croirez avec Juliette, aux Maldives.