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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Comme d'habitude quand il y a plusieurs tomes je ne les lis pas dans le bon ordre. le hasard a fait que j'avais reçu le tome 5 des enquêtes du commissaire Soneri (Os, encens et poussière) grâce à un service presse en juin 2020. Et ensuite, je reçois grâce à un gain concours avec les éditions points « Les mains vides » de l'auteur qui est le tome 4. Mais pas de soucis, ils peuvent se lire dans le désordre.
En pleine canicule, le commissaire Soneti va enquêter sur la mort d'un marchand du centre qui a été retrouvé battu à mort à son domicile. On pourrait croire dans un premier temps qu'il s'agit d'un vol mais l'affaire est bien plus compliquée et va se diriger vers les milieux de la criminalité en col blanc, de la mafia.
J'ai pris plaisir à retrouver ce commissaire qui n'est pas la caricature du flic alcoolique,… il est plutôt du genre à prendre son temps pour mener son enquête, à avoir un coté humaniste. L'histoire est une nouvelle fois « classique », le rythme lent et l'ambiance est lourde (période de canicule, période de revendication, commissaire parfois sombre, plus pessimiste). Il va prendre conscience que sa ville de Parme a bien changé. La lecture est agréable et permet de se poser avec un livre au rythme lent en cette période compliquée. Maintenant je ne le nommerai pas comme meilleur polar car il est sélectionné pour le prix du meilleur polar points
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Grand auteur que ce Valerio Varesi ; pas de doute. Mais que ceux qui ont trouvé long "le fleuve des brumes" s'abstiennent de lire "les mains vides". Ils risquent de se perdre dans la torpeur de cette somptueuse ville de Parme assommée par la chaleur pesante du mois d'Août.
L'inspecteur Soneri n'en finit pas d'avoir chaud et de ne plus savoir que faire pour échapper à la lourdeur du climat et des événements dont il est le témoin plus ou moins impuissant.
Une nouvelle mafia, encore plus cynique et cruelle que l'ancienne, tente de prendre le contrôle de la ville en déstabilisant les anciens caïds. Les nouveaux arrivants bénéficient d'appuis multiples au sein de la haute société bourgeoise. Les méthodes sont opaques : sociétés multiples, écrans successifs, ce ne sont jamais les véritables commanditaires des divers trafics et règlements de compte que l'on a en face de soi.
L'inspecteur se débat contre ces ombres malfaisantes qu'il voudrait démasquer, mais il se sent de plus en plus impuissant et passe de la colère à la déprime.
Moi aussi, cette fois, j'ai trouvé un peu longs cette errance et cette mélancolie omniprésentes. A aucun moment je n'ai eu envie d'abandonner, mais la lourdeur de l'ambiance créée par l'auteur a fini par me peser aussi sur les épaules. La fin, que l'on voit arriver assez vite, n'est pas là pour doper le moral et stopper l'assoupissement. Bref, j'attends la suite et je souhaite une nouvelle aventure un peu moins déprimante. Mais cela est-il possible compte tenu du contraste entre l'éthique dont fait preuve le commissaire et le côté sordide de l'évolution de cette société en pleine déliquescence ?
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C'est le premier polar que je lis de cet auteur. Il m'a paru très classique, sans qualité exceptionnelle ni défaut majeur.
Tout se déroule lentement dans Parme écrasée de chaleur : l'atmosphère est créée dès le début, mais on ne risque pas d'oublier qu'il fait chaud, tant il y a d'allusions à la température !
le commissaire Soneri souffre lui aussi de la chaleur, et son caractère désabusé et pessimiste ne le pousse pas à accélérer le rythme. Chargé de résoudre le meurtre d'un homosexuel, il sent bien vite que ce n'est pas un banal règlement de compte entre truands et découvre diverses ramifications, qui concernent le monde de la drogue, mais sans doute aussi des personnalités importantes de la ville. Pas de chance : la cellule des « stups » lui vole son enquête et Soneri se lamente de plus en plus sur le déclin de sa ville, aux mains d'une mafia à col blanc.
Je suis souvent déçu par les dernières pages d'un polar, où s'accumulent les retournements de situation et les événements spectaculaires et invraisemblables. Ce n'est vraiment pas le cas ici, que du contraire : c'est même un peu tristounet !
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