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Les enquêtes du commissaire Soneri tome 2 sur 8
EAN : 9782757869581
336 pages
Points (05/04/2018)
3.58/5   123 notes
Résumé :
" Les villes sont comme les enfants, elles changent d'année en année et si tu restes un moment sans les voir, tu ne les reconnais plus. Mais au fond, ce sont toujours les mêmes. "

Dans ce deuxième opus, Valerio Varesi nous entraîne dans une Parme fantomatique et glaciale où les souvenirs personnels du commissaire se heurtent de plein fouet à l'amnésie généralisée. Vingt-cinq ans plus tard, que sont devenus les combats et les luttes du passé et qui s'e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (47) Voir plus Ajouter une critique
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sur 123 notes
Le brouillard qui emprisonne la ville sous sa chape n'empêche pas la course frénétique des habitants de Parme qui préparent les fêtes de Noël. Il n'a pas non plus été un frein pour celui ou celle qui a assassiné la vieille Ghitta Tagliavini, propriétaire d'une pension de la via Saffi. En se rendant sur les lieux du crime, le commissaire Soneri sait qu'il va faire un bond dans son passé. C'est dans cette pension que vivait sa défunte femme Ada, aux temps heureux où il l'a connue. Mais il ne sait pas qu'il va aller de surprise en surprise avant de mettre la main sur le meurtrier. La Tagliav.ini n'était pas seulement le témoin bienveillant de ses amours naissantes. Sous ses airs de paysannes, elle cachait bien des secrets. Et Ada n'était peut-être pas non plus la femme irréprochable qu'il pleure encore des années après sa mort en couches. Quand le policier la voit souriant à un autre homme sur une vieille photographie, son monde s'écroule et ses certitudes avec lui. Il se lance donc dans une double enquête : mettre la main sur l'assassin de Ghitta et trouver l'identité de l'homme dont sa femme semblait si amoureuse.

Après nous avoir promené sur les rives humides du Pô dans le fleuve des brumes, Valerio Varesi nous emmène cette fois dans les ruelles du vieux Parme. Dans ce quartier qu'il a un peu délaissé et qu'il ne reconnaît plus, Soneri se confronte à son propre passé mais aussi à celui de l'une ville qui a connu ses heures de contestation contre le pouvoir en place. de rouges et les fascistes s'y sont livré une guerre sans merci avec son lot de dénonciations, de trahisons, d'assassinats politiques. Si les jeunes exaltés se sont calmés avec le temps, ceux qui ont combattu sont toujours là, plus vieux, plus établis, plus riches. Et Ghitta la logeuse les connaissait tous, et avec eux leurs petits secrets. de là à penser qu'elle les faisait chanter ou qu'elle participait à leurs nouveaux jeux d'argent et de pouvoir...
Soneri, plus mélancolique que jamais, s'enfonce dans le brouillard de Parme, pour un polar d'atmosphère comme on les aime. L'enquête tortueuse et le rythme lent s'accordent à merveille avec la personnalité de ce flic ténébreux qui ne s'anime que devant un bon plat de tripes servi dans sa taverne préférée. Un bonheur de lecture.
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Parme, c'est dans le subconscient de tout un chacun une invitation gastronomique , entre jambon et fromage. C'est aussi une couleur, plus en rapport avec une duchesse qu'avec une ville .Ou encore le berceau de la Parmalat, gros scandale financier du début du siècle.
c'est avant tout une magnifique ville et c'est sans doute ce qui m'a attiré vers ce polar qui doit trainer sur mes étagères depuis 3 ans et un voyage ...à Parme.
Un policier récurrent, un parmi la foultitude qui s'épand dans les rayons de livres à grand renfort de pubs racoleuses, une série de onze tomes (celui ci est le second opus), pas de quoi m'emballer plus que ça .
Et pourtant, Soneri (c'est le policier) est vite attachant.C'est un rustre mais avec une certaine éducation, c'est un solitaire mais avec quelques amitiés, c'est un mou mais avec quelques fulgurances. Et puis, le Soneri, il nous balance des phrases que lui seul comprend, et ça ça met du piment sur les pizze .L'auteur a bien monté son truc et le style ondule lentement sur l'énigme. Mais finalement tout va très vite. du génie.
Sans surprise , on circule avec plaisir dans Parme. Mais cela ne fait pas un bon livre.
Alors cette intrigue ? Une vieille logeuse est retrouvée morte et l'assassinat est vite prouvé. Ce n'est pas n'importe quelle logeuse . C'est celle où des décennies en amont, Soneri venait visiter sa belle , aujourd'hui décédée. Et tout va remonter, mais pas comme Soneri l'espérait...

C'est clairement un bon polar. Il n'y a rien en trop, les 300 pages sont copieusement garnies et servent l'énigme, sacrément bien faite .
Mais un policier ne se résume pas à son enquête. Et ici, le héros, de retour dans sa ville , se doit de la comprendre , de comprendre ce qui a changé en elle durant son absence. Il se retrouve confronté à l'Italie du terrorisme,à celle des migrants, à l'opposition des communistes et de la droite. le tout est mélangé avec de belles phases gastronomiques, une plongée dans la ruralité avoisinante et ses croyances et coutumes. Et une énigme sacrément bien montée.
Une très belle découverte que je ne manquerai pas de poursuivre. Dommage que l'on ait pas déambuler dans le majestueux Theâtre Farnese. Une autre fois sans doute.
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J'aime me balader dans les rues des cités italiennes, me laissant flâner au gré de la brise, savourant odeurs, saveurs et m'émerveillant sous les lumières colorées des fleurs au balcon, de la lessive suspendue ou des étals des marchés.
C'est pour cela que j'ai choisi cette nouvelle enquête du commissaire Soneri qui m'avait déjà accompagnée le temps d'une lecture dans le fleuve des brumes.
Parce que j'aime l'Italie.
Cette fois encore Valerio Varesi met un point d'honneur à installer le décor de son enquête. Je me suis plongée avec délectation dans les rues de Parme, dans la Via Saffi qui a tant changé au fil des ans. J'ai aimé y découvrir ses habitants, ses visiteurs mystérieux, ses étrangetés, ses évolutions.
Mais hélas, je m'y suis parfois perdue, n'arrivant pas à soutenir le commissaire Soneri dans son enquête sur le meurtre de Ghitta, la propriétaire de la petite pension d'étudiants devenue lieu de rencontres adultères.
Car, il faut le dire, l'enquête est laborieuse. Les va-et-vient entre le passé - les souvenirs du commissaire - et le présent sont nombreux. Trop nombreux.
Entre les soupçons de corruption, de chantage, d'activités clandestines et d'actions immobilières frauduleuses, mon attention a été mise à mal. Les noms à consonance italienne m'ont emberlificotée et j'ai eu de la peine à retourner à l'enquête après chaque pause de lecture.
Le rythme est certainement volontairement lent. Mais moi, c'est du dynamisme, de l'intrigue, du suspense dont j'ai besoin en ce début d'année.

Je ne vais certainement pas garder un souvenir marqué de cette lecture contrairement aux souvenirs que le commissaire a gravés de la Via Saffi.
Je ne regrette toutefois pas d'avoir plongé au coeur de la vie parmesane. Cela m'aura offert un beau dépaysement.
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Je n'avais pas encore rencontré le commissaire Soneri, et j'ai été ravie de faire sa connaissance!

Deux atouts majeurs de ce roman policier : l'écriture, entre nostalgie et désabusement, et sa poésie du brouillard , qui hante Parme, en cette période d'avant Noël. Il y a une véritable atmosphère dans cette enquête, sinueuse et complexe, comme les silhouettes qui disparaissent dans la brume...

Et aussi bien sûr le personnage principal, Soneri, qui se trouve confronté à un passé douloureux, mettant en jeu sa femme disparue. Tout revient à un seul endroit stratégique : la pension tenue par Ghitta, où lui-même logeait étudiant. La vieille propriétaire, qui se révélera détentrice de nombreux biens ( et de secrets...) vient d'être retrouvée assassinée. Elle avait beaucoup d'ennemis...

A travers Soneri, c'est une radiographie sans concession de la ville de Parme qui est livrée, entre trafics d'argent, d'influence, affaires immobilières illégales, mépris ou utilisation mercantile des étrangers.

Un bemol quand même: on se perd un peu dans le vague de l'enquête, un tantinet trop lente. Et la chappe de brouillard finit aussi par s'abattre sur nous... Mais je pense que je lirai d'autres enquêtes d'un commissaire aussi attachant.


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Après avoir découvert Valério Varesi par le très attachant Les ombres de Montelupo, je remonte à rebours ses autres livres avec La pension de la via Saffi, traduit par Florence Rigollet.

C'est un pur délice que de se replonger aux côtés du commissaire Soneri dans cette ambiance particulière et si intimiste que donne Varesi à ses livres. Car au-delà de l'intrigue policière somme toute assez convenue et parfois un peu trop embrouillée (une vieille dame retrouvée assassinée, un mobile en lien avec le passé qui resurgit, des VIP et élus véreux...), c'est le soin apporté par Varesi à ses personnages et à son décor qui fait tout l'intérêt du livre.

Et au coeur de ces personnages, Soneri bien sûr, que l'enquête ramène à son passé parmi la jeunesse rouge, cette période d'insouciance, de fête et de folies, vécues avec Ada, sa femme trop vite décédée par la suite. Mais la fête est finie et a laissé un goût amer à Soneri, qui oscillant entre mélancolie et nostalgie a bien du mal à désynchroniser ses hémisphères personnelles et professionnelles.

Les autres personnages ne sont pas en reste avec Varesi : convenus quand il s'agit de politiciens corrompus ; attachants lorsqu'il évoque les vieux commerçants Parmigianis d'autrefois, cafetiers, barbiers, restaurateurs... ; interpellants enfin sur la place de ces étrangers que personne ne veut voir et encore moins intégrer.

Varesi nous décrit ici un monde qui se meurt peu à peu de ne pas avoir vu les codes changer, face à un nouveau qui peine à trouver sa place dans une ville dont l'âme est la clé.

Car quand Varesi évoque la ville, c'est un peu comme s'il écrivait le Dictionnaire amoureux de Parme. Lire La pension de la via Saffi, c'est accepter de s'abandonner à Soneri pour le suivre dans ses pérégrinations sans fin dans les brumes de Parme... jusqu'à l'éclaircie finale, qui ne masquera qu'un temps, l'ombre mélancolique qui règne sur l'esprit du commissaire.
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Citations et extraits (36) Voir plus Ajouter une citation
Le ton de chacune de ses réponses laissait quelque chose en suspens et le commissaire sentait monter un arrière-goût d’ambiguïté autour de la conversation. Dans la pénombre, il n’arrivait pas à distinguer le regard de la femme ni les traits de son visage. Il pouvait juste les imaginer, et alors se dessinait le regard précis qu’il avait remarqué à son arrivée et dans lequel il avait cueilli une lueur de méfiance.
« Elle vous a dit quelque chose ? À propos de son inquiétude, j’entends ? »
Il devina un geste vivace, une sorte de soubresaut.
« Vous avez vu à quelle heure je rentre ? On se voyait une demi-heure au petit déjeuner, on parlait du village, des gens de là-bas. Presque toujours de morts, malheureusement. Il n’y a plus que des vieux aujourd’hui. Mais je suis la seule à avoir les clés, elle faisait plus confiance à ceux du village qu’aux autres. »
Soneri la questionna avec insistance sur le passé et la vie de Ghitta dans un village dont la mémoire n’était sans doute plus qu’un dépôt vaseux.
« Elle continuait d’y aller toutes les semaines, même si elle n’en gardait pas de bons souvenirs, dit Elvira en le prenant au dépourvu.
– Elle allait voir des parents ?
– Elle n’avait personne.
– Pourquoi n’avait-elle pas de bons souvenirs ?
– C’est un peu difficile à comprendre pour ceux qui ne connaissent pas certaines coutumes. »
Le commissaire fit un geste suffisamment explicite.
« Je suis né à la campagne…
– Ghitta imposait les mains. Sur les estropiés, le feu de saint Antoine ou bien les fractures et les douleurs articulaires et puis aussi sur les femmes, quand elles ont un mois de retard ou qu’elles n’arrivent pas à tomber enceintes.
– Une rebouteuse, une strolga, résuma Soneri, qui se souvenait du terme dialectal. Quelque chose à cheval entre la sorcière et la voyante.
– Oui, c’est ça. Là-haut, les vieux s’adressaient souvent à elle. Ils croyaient dans son pouvoir et la plupart du temps, ils guérissaient vraiment. »
Le commissaire acquiesça. Il lui fallait y croire pour épouser une idée, parce qu’il n’en avait aucune, rien qu’une grande confusion qui gonflait d’heure en heure comme un ragoût de haricots. Il sentait qu’il s’écarterait du sujet s’il continuait de bavarder de ce village éloigné tout juste peuplé de vieux. Mais alors qu’il allait lui demander ce qu’il se passait à la pension, Elvira le devança.
« Malgré tout ça, ils ne l’ont jamais aimée, déclara-t-elle pleine d’assurance, tandis que le commissaire, de nouveau agacé, la soupçonnait de vouloir détourner la conversation pour faire diversion.
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L’après-midi s’écoulait lentement dans un silence trompeur. Aucun signalement de police secours, quelques bâillements à la salle de commandement et pas âme qui vive au bureau des étrangers. En passant dans les couloirs déserts, le commissaire Soneri savourait d’avance l’inactivité des fêtes où il pourrait enfin laisser libre cours à ses pensées, restées en suspens des semaines entières. Elles défilaient déjà dans son esprit, l’envahissant sans plus de limites : instants précieux dans cette atmosphère de congés qui précédait Noël.
Des téléphones sonnaient dans le vide dans les bureaux de ses collègues tandis qu’on parlait à voix basse chez les Stups, un étage plus haut. Mais à cette période, même les dealers partaient en vacances. De son bureau, on pouvait observer la cour de la Questure avec le grand porche du fond qui cadrait un bout de la via Repubblica comme dans un viseur et par lequel on discernait le ballet de consommation frénétique des femmes en fourrure et des voitures de luxe. Pour Soneri, Noël respirait plutôt le feu de hêtre dans le poêle et le bruit de la cuillère dans les assiettes d’anolini au bouillon. Il s’empêcha de se perdre en mélancolie et essaya de se distraire en regardant les sapins immobiles, rendus opaques par le brouillard et sous lesquels il vit une vieille avancer. Appuyée à une canne, elle marchait courbée, dans un manteau vert prairie qui lui arrivait aux chevilles, et portait à son bras un grand sac mou. Il avait l’impression de la connaître. Quand elle fut au milieu de la cour, elle s’arrêta et regarda autour d’elle, mais on ne comprenait pas si c’était pour observer le cloître, où elle semblait n’être jamais venue, ou bien pour décider quelle direction prendre. Soneri fixa cette présence solitaire, sa façon embarrassée et circonspecte, son allure fatiguée : elle donnait l’idée de quelque chose de déplacé.
Quelques instants plus tard, le téléphone sonna.
« Dottore, il y a une dame qui voudrait vous parler, l’informa le planton.
– Elle t’a dit ce qu’elle voulait ? » demanda Soneri en pensant à la vieille.
Il entendit l’agent chuchoter.
« Elle est inquiète pour une amie.
– C’est-à-dire ? répliqua le commissaire en s’impatientant.
– Elle a sonné chez elle et personne ne répond. Même au téléphone…
– Envoie-la chez Juvara », trancha-t-il.
Comme d’habitude, ce devait être une personne morte chez elle. Une vieille femme seule, un malaise… Ce que les journaux appellent « la tragédie de la solitude ». En plus d’être contrarié, Soneri se sentait un peu déçu. La vieille avait éveillé sa curiosité et s’était finalement noyée dans la routine ordinaire. Lorsqu’il revint s’asseoir, le calme de l’atmosphère de l’après-midi lui apparut définitivement brisé. Il décida alors de rédiger quelques rapports qui attendaient sur son bureau depuis deux semaines, mais à peine eut-il le temps de s’y mettre qu’il perçut la voix de la vieille depuis le bureau de Juvara, juste à côté du sien.
« Je vous dis que j’ai sonné plusieurs fois, j’ai même essayé hier soir… »
Les questions de l’inspecteur lui parvenaient plus atténuées tandis que les mots de la femme transperçaient les murs.
« Non, non, ça c’est impossible. Elle ne se déplace jamais et puis elle gère une pension… Je ne sais pas si vous la connaissez… La pension Tagliavini, beaucoup de gens la connaissent : tout le monde l’appelle Ghitta, la Ghitta… »
Ce nom le raccrocha à ses souvenirs précédents, quand il avait failli devenir mélancolique. Dire qu’il avait pensé à elle ! Qui ne connaissait pas la Ghitta ? La moitié de l’université était passée par ses chambres meublées et beaucoup étaient devenus professeurs, médecins, avocats, ingénieurs. Sans compter les jeunes filles de l’école d’infirmières ou des cours professionnels de dactylographie.
« Dottore, croyez-moi, le dimanche, Ghitta ne va nulle part. C’est le jeudi qu’elle n’est pas là… »
Ada, la femme de Soneri, était partie quinze ans plus tôt, le laissant seul avec ses rêves de vie à deux et d’enfant qui grandit. Elle avait succombé en le mettant au monde et le bébé non plus n’avait pas survécu, mort-né, sans un cri. S’il gardait d’elle un souvenir vivace, il n’avait jamais réussi à imaginer quelque chose du petit : il flottait parfois autour de lui, invisible, le laissant rêver à ses traits, à la couleur de ses yeux ou de ses cheveux, mais sa douleur n’avait pas de visage sur lequel pleurer.
« Il n’y a pas que moi qui ai sonné, vous savez ? Mais rien, silence complet… »
Le silence. Cette même réponse définitive lorsque son inconscient le poussait à chercher dans ses rêves sa femme et son enfant perdus. Il s’était habitué à l’écouter comme unique voix possible. La plus éloquente, la plus claire et la plus impitoyable.
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Même les enquêtes ont du mal à reconstruire la mécanique des faits. Qui n'est pas grand chose, en réalité. Découvrir celui qui a empoigné le couteau pour le planter dans le coeur de Ghitta, la nature de la blessure, sa profondeur et le genre d'hemorragie, ça n'est jamais que decrire la surface d'un fait. Mais le noyau des motivations, la valse des fantômes qui a généré la colère, on ne les connaitra jamais. On a beau en avoir l'intuition, ça reste une entreprise désespérée. On ne peut pas dominer la réalité dans la mesure où chaque résultat est incomplet.
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Quand on se souvient de sa jeunesse, on est toujours très indulgent, répliqua-t-elle. On la falsifie inconsciemment, et tout nous semble beau, y compris les choses mesquines. C'est un besoin consolateur. Ça nous porte à croire qu'une partie de notre vie a été vécue intensément.
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La ville dans le brouillard. Sans aucune dimension certaine,au coeur sinué des ruelles, là où un voile d'eau déforme les distances comme un verre mal poli et les transforme en perspectives trompeuses. Là où les pas qui résonnent semblent attirés par un gouffre tout proche .Et où les hommes seuls se sentent encore plus seuls.
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Vidéo de Valerio Varesi
Valerio Varesi vous présente son ouvrage "Ce n'est qu'un début, commissaire Soneri" aux éditions Agullo.
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Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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