- Je ne peux pas rester planqué, Matthieu. Je dois extravaguer. Je dois aller sur mon dolmen.
-Tu dois ?
- C'est cela. Ce sont les bulles, les idées vagues. Elles se décollent des fonds vaseux. Elles bougent, elles oscillent, elles se heurtent. Je ne peux pas me permettre de les abandonner trop longtemps où elles repartiront bouder au fond du lac.
Il s'ennuyait, très visiblement, mais ses collègues ne s'en inquiétaient pas, sachant depuis longtemps que le commissaire était très capable de vivre l'ennui sans que cela l'ennuie.
Grande fan des enquêtes du pelleteur de nuages (devenu "pelleteux de nuages" ?), j'ai été très très déçue par ces retrouvailles. L'impression d'ingurgiter un plat réchauffé qui a perdu toutes ses saveurs.
Ne sous-estimez pas le pouvoir de la parole écrite, lorsqu'un homme meurt, si sa vie n'est point consignée, il est vite oublié.
« C’est le terreau de la vie, la banalité. Rarement, une perle, un grain de sable, une particule luisante tombe sur notre épaule.
Et dans cet océan de vagues ordinaires, le pouvoir est le vice banal le plus à son aise chez l’homme »
"Ne sous-estimez pas le pouvoir de la parole écrite, lorsqu'un homme meurt, si sa vie n'est point consignée, il est vite oublié."
" Tu pisses contre un arbre à un bout du village, tout le monde le sait à l'autre bout dans la minute qui suit."
"La Bretagne, ce pays des rébellions éternelles et des répressions impossibles."
- " C'est le climat qui fait cela, commissaire, cette chaleur anormale en plein mois d'avril. Ça ne bousille pas que la planète, ça assèche le cerveau des assassins."