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sur 617 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Apercu à la bibliothèque, je me suis rappelée que ce comics avait beaucoup plu à une lectrice (un blog, je crois). Alors hop, dans mon sac. (Oui je suis faible devant les livres aaaahhh) Et je n'ai pas été déçue !
Au contraire, j'ai aimé ce drôle de couple, Alana et Marko venant chacun d'une planète differente. Alana vient d'accoucher une petite métisse, pas de repos bien mérité, il faut déjà s'enfuir !
Un peu déconcertée au début par l'originalité des êtres peuplant les planètes et voyageant dans l'espace, j'ai apprécié de suivre leur fuite pour échapper aux chasseurs de tête. Les dessins sont géniaux, les émotions ressortent bien (sauf les "robots" hihi...). Les pages ont défilé trop vite et je vais bien sûr lire la suite !
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Avec ce premier tome de « Saga », Urban Comics nous offre les six premiers chapitres parus aux États-Unis de la toute nouvelle série du prolifique Brian K. Vaughan, auteur de comics à succès tels que « Les Seigneurs de Bagdad » ou encore « Y le dernier homme », et de Fiona Staples. C'est l'occasion pour les lecteurs français de découvrir ce que beaucoup considèrent aujourd'hui comme LA nouvelle référence en matière de bande dessinée de science-fiction. D'habitude peu attirée par ce genre de série, je dois dire que je ne regrette absolument pas de m'être lancée dans cette lecture qui m'a totalement conquise. On y découvre un univers ravagé par le conflit opposant depuis des décennies les planètes de Couronne et Continent, conflit tellement important qu'il a été délocalisé par les deux belligérants sur certaines des autres planètes peuplant la galaxie. Parmi elles figure Clivage, lieu de naissance de la narratrice, la petite Hazel, qui nous raconte les mésaventures de ses parents, Alana et Marko, soldats dans des camps opposés et désormais déserteurs, qui vont tenter d'élever leur fille ensemble loin de la guerre.

Le lecteur assiste dans ce premier album à la fuite éperdue des deux amants qui ont fort à faire entre les soldats de leurs propres camps et les chasseurs de prime envoyés à leurs trousses, les « horreurs » qui hantent la planète sur laquelle ils ont trouvé refuge, sans compter les difficultés liées au fait d'avoir à prendre soin d'un nouveau né dans ces conditions précaires, les querelles d'amoureux opposant les deux protagonistes... En plus d'une histoire et d'un cadre originaux, B. K. Vaughan et Fiona Stamples donnent également vie à des personnages particulièrement convaincants et au caractère bien trempé que l'on prend plaisir à suivre tout au long de ces quelques cent-soixante pages, qu'il s'agisse du couple détonnant formé par Alana et Marko, du prince de la nation robot chargé d'enquêter à leur propos, ou encore des chasseurs de primes lancés sur leurs traces (femme-araignée, chat détecteur de mensonges...). Ce à quoi il faut ajouter des dialogues savoureux et dynamiques, des graphismes simples mais soignés et un cliffhanger de fin particulièrement haletant.

« Saga » se révèle au final être une excellente série abordant des thèmes nombreux et variés allant de la paternité à la violence en passant par l'amour ou les horreurs de la guerre, et qui n'a pas usurpé son titre de « nouvelle référence en matière de science-fiction en bande dessinée ». Guère surprenant que les aventures de la petite Hazel aient fait le buzz aux États-Unis!
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Oh mais c'est trop trop bien !! Je voulais le lire depuis sa sortie car j'avais vu beaucoup d'avis élogieux et whaou graphiquement c'est terrible je trouve: les couleurs, les personnages, les lieux ....rien que Traque, elle est incroyable ! Et puis l'histoire me plait bien, on accroche dés la première bulle pour ne plus lâcher la BD . J'adore Alana et Marko et j'espère les voir longtemps car ils sont traqués, L'indépendant est bien sympa aussi et ces personnages avec leur tête de télé m'intriguent ! Bref je me jette directement sur le tome 2 ....
Challenge BD 2021
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Pépite du comics indépendant, publiée aux USA par Image Comics et en France par Urban Comics, Saga pourrait, de prime abord, simplement passer pour un Roméo et Juliette version space opera. Toutefois, elle est bien plus que cela étant donné le large éventail de thèmes abordés dans la série. Conflits politiques et leurs conséquences collatérales, conflits moraux, réflexion sur l'influence de la littérature, sur la parentalité ... le tout servi par de très bons dialogues, de l'humour bien placé et des intrigues prenantes renforcées par le plaisir sadique du scénariste qui excelle à finir chaque tome par un cliffhanger insoutenable pour le lecteur qui n'a qu'une hâte : lire le prochain tome.

Au scénario, Brian K. Vaughan n'en est pas à son coup d'essai. Il s'est déjà fait remarqué avec l'excellente série Y ou le dernier homme et Deus Ex Machina ainsi qu'à la TV en scénarisant des épisodes de Lost ou de Buffy contre les vampires. de son côté, Fiona Staples assure le dessin en arrivant à représenter toutes les idées folles de l'univers de Saga et celles-ci sont nombreuses : des humanoïdes à tête de téléviseurs, une Venus de Milo arachnéenne, une moitié de fantôme, des monstres très laids, des chats détecteurs de mensonges, des gens avec cornes, des gens avec des ailes, un arbre vaisseau spatial …

Enfin, il est bon de noter que la série cartonne au pays de l'oncle Sam, encensée par le public, la presse mais aussi les professionnels de la BD. En effet, la série a déjà reçu sept Eisner Awards depuis 2013 (Meilleure nouvelle série, Meilleure série régulière x2 , Meilleur scénariste x2, Meilleur peintre ou artiste multimédia, Meilleur dessinatrice).
En 2013, la série reçoit aussi le prix Hugo récompensant les meilleurs récits de science-fiction ou de fantasy dans la catégorie Meilleur roman graphique.
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Ces comics, aux nombreux échos positifs, me faisaient de l'oeil depuis déjà un bon moment et je ne suis pas déçue d'avoir enfin pris le temps de me lancer dans la série.
L'histoire d'Alana et Marko s'appuie sur le grand classique des amants maudits mais est néanmoins rafraîchissante et émouvante, l'univers n'a rien à envier aux meilleurs space opera et les personnages sont excellents. Vaughan réussi le tour de force de nous rendre sympathiques presque tous les protagonistes qu'il présente, même les plus odieux, tant ils sont présentés tout en nuances, et le tout souvent en à peine quelques pages.
Bon point aussi pour le scénario, qui est mis en place avec habileté, alternant subtilement entre présent et flashback et ménageant un suspens extrême.
Et que dire des illustrations ? Elles sont magnifiques, que ce soit les décors, grandioses et variés, ou bien les personnages, le rendu des visages notamment est véritablement soigné (rendre expressif une tête/écran d'ordinateur, moi je dis, chapeau monsieur!)

Pas la peine d'en dire trop : c'est beau, c'est bon, il faut le lire. D'ailleurs, je file dévorer la suite...
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Ce tome comprend les épisodes 1 à 6 d'une série indépendante, écrite par Brian K. Vaughan et illustrée par Fiona Staples. Ces épisodes sont parus la première fois en 2012. Vaughan est un scénariste accompli que ce soit sur ses propres créations (Ex Machina et Y le dernier homme) ou sur des superhéros Marvel (Les Fugitifs et Ultimate X-Men).

Sur la planète Cleave, Alana est allongée sur une table ; elle est en train d'enfanter. Elle est assistée en tout et pour tout par Marko, son amant, le père de sa fille à naître. Elle espère de tout coeur que ses sphincters ne vont pas lâcher. L'accouchement se déroule sans heurt et Marko coupe le cordon ombilical avec les dents. Ils doivent cependant prendre la fuite séance tenante car ils sont découverts par Baron Robot XXIII et ses hommes. Ils se retrouvent au milieu d'une échauffourée entre cet escadron et un contingent de Wreath. Alana et Marko (et leur fille nouvellement née) forment un couple qui refuse de prendre part au conflit qui oppose les habitants de la planète Landfall (des humanoïdes disposant d'une haute technologie, ayant des écrans moniteurs à la place de la tête) et les habitants de Wreath (la lune de Landfall) adeptes de la magie. le trio arrive à sortir sain et sauf de l'affrontement et à récupérer une carte de Cleave leur indiquant où se situe la forêt des vaisseaux spatiaux. Vez (une femme avec une corne de licorne sur le front) engage The Will et Lying Cat pour exécuter le couple de fuyards. Sur Landfall, un officiel désigne Prince Robot IV pour effectuer une chasse à l'homme avec le même but. Les premières semaines du bébé s'annoncent mouvementées.

C'est quoi ce truc ? Voyons voir, ça commence par un accouchement, ça continue par une escarmouche entre technologie et magie, ça dérive vers une guerre galactique, ça revient à une traque avec un bon vieux chasseur de prime. Les héros pataugent dans une canalisation d'égout, il y a des gens avec une tête en forme de téléviseur et, en commentaire, le lecteur a droit aux réflexions sporadiques de l'adulte regardant le nouveau né qu'il a été... sans oublier le passage par Sextillion, la planète lupanar. Essayons de prendre ça morceau par morceau. Commençons par la science-fiction. le résumé ci-dessus peut évoquer quelques composantes piochées à droite et à gauche. le lecteur peut même avoir l'impression que Vaughan ne se donne même pas la peine d'être crédible : une opposition basique et manichéenne de la science contre la magie. Toutes les planètes de la galaxie qui sont embringuées soit d'un coté, soit de l'autre, sans alternative ; ça ne fait pas très élaboré. Un passage par les égouts (évacuation des déchets), un chasseur de primes aux trousses des héros, ça évoque un peu la trilogie originelle de Star Wars. Malgré tout il n'est pas possible de parler de plagiat dans la mesure où il apparaît des ingrédients originaux tels qu'un vaisseau spatial qui sort de l'ordinaire tant par sa conception que sa représentation, ou des races extraterrestres qui sortent de l'ordinaire, à commencer par les hôtesses d'accueil de la planète Sextillion. À plusieurs reprises, Fiona Staples opte pour une représentation littérale du caractère étranger des extraterrestres à commencer par les écrans de télévision en lieu et place de la tête. Ça ne fait pas très sérieux ces écrans de télé, le lecteur a l'impression d'une parodie plutôt que d'une histoire premier degré... sauf que le récit recèle aussi des visuels inventifs premier degré en terme de science-fiction. Bon bref, l'intérêt premier de cette lecture n'est pas à chercher du coté de la SF. D'autant que Fiona Staples ne se décarcasse pas non plus inventer des endroits futuristes qui décoiffent. En fait ça dépend des scènes, la plupart dispose de décors plus ou moins vagues, mais certaines bénéficient de lieux à couper le souffle.

Du coté de l'opposition entre une société tout technologique ou tout magique, l'intérêt est également à relativiser. Il s'agit (au moins pour ces épisodes) d'un principe qui permet de justifier ces têtes de téléviseur (j'ai vraiment du mal à m'y faire), d'introduire quelques remarques en douce sur la véritable nature des corps des habitants de Landfall, et de jouer avec des formules magiques, avec de jolis effets pyrotechniques, mais guère plus.

La composante horrifique est plus prégnante et plus convaincante. Il y a déjà au premier niveau des affreuses bébêtes à l'apparence contre-nature qui sont assez réussies du point de vue visuel. Par exemple The Stalk (une chasseuse de primes) a un corps qui joue avec les répugnances du lecteur de par sa forme, mais aussi de par son langage corporel. Fiona Staples révèle à plusieurs reprises sa capacité à concevoir une image dérangeante. À ce titre celle des fantômes est vraiment difficile à soutenir dans son alliance d'éléments contre-nature, en particulier pour Izabel. Cette composante horrifique est déclinée sous forme de visuels, mais aussi sous forme de situations peu ragoûtantes. Vaughan n'hésite pas un seul instant à intégrer un élément sordide (la prostitution enfantine) s'il estime que le scénario le requiert, ou de la violence qui tache (ingrédient plus habituel dans les comics américains).

De façon plus inattendue, Vaughan et Staples intègrent également la sexualité des personnages, et même leur nudité (pour le coup ils bafouent complètement les règles implicites des comics). Cette dimension n'a rien d'incongrue ou de racoleuse dans le cadre du récit, puisqu'il ne s'agit que d'une partie des moments consacrés aux aspects corporels. Dans ce registre, l'image de Prince Robot IV sur les toilettes reste longtemps en mémoire.

Mais la composante qui fait tout le sel de cette histoire est sans conteste les relations entre les personnages, et avant tout la personnalité d'Alana. Dès la première scène, sa saine franchise donne le ton de sa relation avec Marko. Alors qu'elle est la proie des douleurs qui accompagnent les contractions, elle s'inquiète que Marko puisse la voir déféquer en même temps et qu'il n'ait plus jamais envie d'elle. Alors que Baron Robot XXIII arrive et la somme de se rendre et de confier l'enfant, son juron est assez fleuri ("Suce mes hémorroïdes !"). Au fur et à mesure des pages, le lecteur ressent les émotions d'Alana avec force, et se prend de sympathie pour cette jeune femme courageuse aux convictions bien arrêtées. Marko apparaît un peu en retrait par rapport à sa femme. Par contre Vaughan réussit 2 autres personnages tout aussi affirmés qui sont Izabel (un fantôme) et The Will au comportement à la fois prévisible et très étonnant.

D'un point de vue graphique, le style de Fiona Staples s'inscrit dans une veine adulte (pas de rondeurs partout pour flatter l'oeil), sans exagération anatomique, éloigné des codes des superhéros (pas d'homme bodybuildé, ou de femme hypersexuée). L'apparence de chaque personnage est travaillée et s'inscrit sans difficulté dans la mémoire du lecteur. Elle ne s'intéresse pas toujours assez aux décors à mon goût (en particulier lors de la séquence sur Sextillion). Elle palie ce défaut en réalisant elle-même ses couleurs (à l'infographie) et en comblant les arrières plans avec des camaïeux abstraits. Malgré tout, quand les décors apparaissent, ils sont assez substantiels pour donner une idée de l'environnement au lecteur.

Il est impossible de classer ce premier tome dans un genre clairement défini. Vaughan emprunte et utilise les codes de plusieurs genres (science-fiction, horreur, comédie de situation) pour faire naître des individus à la personnalité affirmée, et qui ne manque pas d'humour, d'ironie et d'autodérision. Les illustrations de Fiona Staples disposent d'une forte personnalité graphique, avec un petit manque chronique dans les arrières plans. Ce premier tome se lit tout seul avec un fort pouvoir de divertissement et plusieurs réflexions qui ne demandent qu'à être développées.
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On débarque au coeur de l'action en assistant à la naissance de la narratrice de la saga ! On rencontre ses parents dans des circonstances bien particulières : obligés de se cacher à cause de l'union interdite entre leurs deux espèces, Alana accouche de sa fille dans un garage que Marko a loué pour l'occasion. Si tout se passe bien au niveau de l'accouchement, les ennuis, eux, ne font que commencer. Pourchassés par tous à cause de leur amour illégal, ils vont devoir fuir, toujours plus vite, toujours plus loin, risquant leur vie à chaque pas qu'ils font mais ne pouvant se permettre de rester immobiles.

L'univers de cette série est juste incroyable. Déjà les personnages sont curieux : Alana est une sorte de fée, Marko est inspiré du bouc, une des assassins est une espèce d'araignée géante, il y a une fantôme avec un demi-corps, un homme à tête de télévision, etc. Bref, on ne se lasse pas de découvrir les nouveaux intervenants. Il en va de même des lieux qu'ils explorent et des objets qu'ils rencontrent sur leur chemin. La magie imprègne ce récit et j'ai adoré cet univers à la fois déjanté et unique !

Deux points de vue principaux rythment le récit : celui des chasseurs et celui des proies. La guerre est quotidienne et oppose principalement le peuple d'Alana à celui de Marko. Au milieu de toute cette violence et des atrocités, la force de l'amour d'Alana et Marko est une bouffée d'air frais. Ils vont devoir apprendre à devenir de bons parents tout en fuyant continuellement. Ils feront tout pour sauver le fruit de leur amour, même se sacrifier. Ces deux personnages sont hyper attachants, malgré le caractère de cochon d'Alana et la volonté de non-violence exaspérante de Marko :p

Ce premier tome introduit l'univers de Saga, mais on se doute que la suite des aventures du couple et de leur petite fille sera tout aussi unique et haletante que ce début très prometteur. J'ai hâte de me plonger dans la suite de cette série ! :)

Une course contre la mort et une très belle histoire d'amour dans un univers unique et original, je recommande ce début de série prometteur et j'ai hâte de me mettre à lire la suite !
Lien : https://livraisonslitteraire..
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Après les conseils d'un ami inscrit sur Babelio grâce à mes recommandations, j'ai commencé la lecture de la série Saga.

Tout commence par la naissance d'une petite fille, celle d'Alana et Marko, deux amoureux dont on ne sait pas grand chose. Excepté qu'ils viennent de deux planètes différentes que tout séparent.
Alors qu'une guerre fait rage dans la galaxie, ils doivent se battre pour protéger leur enfant et surtout survivre. Mais dans un monde aussi brut que le leur, c'est plus difficile qu'on ne l'imagine.

Dans cette série on a le droit à : Des personnages attachants, anti héroïques au possible, avec des caractères trempés, un humour décalé et un univers mélangeant fantasy et SF qui présentent de jolies surprises.

Bref, une série de science fiction à lire absolument !
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#CycleUrbanComics #N8 : "Saga T.1" de Brian K. Vaughan et Fiona Staples chez @UrbanComics

Synopsis :

"Une planète, Clivage, perdue dans la lumière froide d'une galaxie mourante. Sur ce monde en guerre, la vie vient d'éclore. Deux amants que tout oppose, Alana et Marko, donnent naissance à Hazel, un symbole d'espoir pour leurs peuples respectifs. L'espoir, une idée fragile qui devra s'extraire du chaos de Clivage pour grandir, s'épanouir et conquérir l'immensité du cosmos."

Scénario : Brian K. Vaughan ;
Dessins : Fiona Staples ;
Editeur : Urban Comics ;
Collection : Urban Indies ;
Prix : 15.50 € ;

Nous voici arrivés dans un monde séparé en deux peuples, s'affrontant depuis des siècles et des siècles, dans une guerre meurtrière. Bienvenue, donc, sur la planète "Clivage". Lieu paradisiaque où tout le monde souhaite prendre des vacances et se dorer la pilule. Ah, vous y avez cru ? Vous découvrirez donc que rien de tout cela n'existe, sauf peut-être l'amour qu'il y a entre Marko et Alana, amour qui est contre-nature, en vu de ce qui se fait dans leur monde respectif, et qui aura pour résultat la naissance de leur fille Hazel, signe d'espoir dans cet éternel conflit. Une course-poursuite entraîne donc nos protagonistes dans une fuite en avant éperdue afin d'échapper aux différents personnes envoyées à leur poursuite, dont le fameux "Le Testament" et la magnifique "La Traque". Naturellement, rien ne va se faire dans la facilité et nos héros vont souffrir dans leur quête de liberté, mais ils sont prêts à tout pour leur fille, quitte à y perdre la vie. Ils vont pouvoir compter sur l'aide inattendue du fantôme d'une petite fille, victime collatérale de cette maudite guerre, qui va leur être d'une certaine utilité. Mais bon, je ne vous en dis pas plus et je vous laisse parcourir cette série que nous propose @UrbanComics.

Qu'est-ce que j'en pense de ce tome 1 ? :

C'est une très bonne découverte que ce tome 1 de la série "Saga" chez nos amis d'Urban Comics. le scénario est facile à apprivoiser, les dessins sont magnifiques, la colorisation rend honneur au talent de Mlle Staples. L'enchaînement des différentes péripéties est parfait, sans aucun accrocs. La construction de l'histoire est précise et les différents personnages que nous rencontrons au fil de l'eau sont tous simplement attachants. L'opposition entre les deux peuples se faisant la guerre depuis la nuit des temps, n'est pas sans rappeler l'opposition entre le "Paradis" et l'"Enfer". Et ce qui va découler de cette union "contre-nature", peut se rapprocher également de ce qui s'est fait dans les différents livres sur le géniallissime jeu vidéo : "Diablo". La force de ce tome 1 est qu'il nous donne envie de découvrir la suite des aventures d'Alana, Marko et Hazel. Ce qui en fait, pour moi, une vraie réussite, car à quoi sert un premier tome, si ce n'est à donner envie de parcourir la suite et à posteriori d'acheter les tomes suivants. Vous avez donc tous les ingrédients qu'il faut, réunis dans ce premier opus pour que la suite des aventures soit également du pure bonheur en barre. Et naturellement, votre serviteur vous en fera un rapport détaillé, lorsqu'il aura lu les tomes 2 à 8. J'ai donc encore plein de choses à vous dire sur cette série et j'espère ne pas être déçu par la suite. C'est donc une série qui mérite toute votre attention et qui vient s'ajouter à mes coups de coeur du moment.

Note Tome 1 : 18/20.

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See you soon sur les ondes...
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Gros gros coup de coeur pour ce comics de SF. Une lune et sa planète se font la guerre. Deux soldats de camps opposés, Alana et Marko, sont tombés amoureux, sont en fuite, et donnent naissance, dés les premières cases, à une enfant. En quelques pages, on est plongés dans un début de space opéra où l'on va suivre la fuite de cette petite famille, avec un dessin foisonnant, des figures extra-terrestres hyper originales, de l'humour, des personnages attachants, des combats prenants… C'est punchy, plein de couleurs, j'ai adoré.
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