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Y - Le Dernier Homme (10 volumes... tome 8 sur 10
EAN : 9782809406849
120 pages
Panini France (08/04/2009)
3.85/5   48 notes
Résumé :

Près de quatre ans après qu'un fléau mondial a tué tous les mammifères mâles sur Terre, les deux rescapés, Yorick Brown et son singe Esperluette, sont au Japon. Yorick et ses compagnes de voyage (l'agent du gouvernement 355 et la biochimiste Allison Mann) ont poursuivi Esperluette et la mercenaire ninja qui l'a enlevé jusqu'au pays du Soleil levant, où la culture s'est adaptée à la disparition des hom... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Ce tome fait suite à le scoop (épisodes 37 à 42). Il comprend les épisodes 43 à 48, initialement parus en 2006, écrits par Brian K. Vaughan, dessinés par Pia Guerra (épisodes 43 à 46) et Goran Sudzuka (épisodes 47 & 48), encrés par José Marzan junior, mis en couleurs par Zylonol, avec des couvertures de Massimo Carnevale.

Épisodes 43 à 46 - L'agent 355, Allison Mann, Rose Copen, Yorick Brown et Bonny sont à Yokogata, au Japon. L'histoire commence avec une représentation théâtrale (Nô) mettant en scène la mort des hommes de façon métaphorique. Yorick s'est trouvé un nouveau déguisement irrésistible pour passer inaperçu (un peu gothique). 355 et lui décident de prendre le train pour Tokyo, l'émetteur implanté dans Esperluette désignant cette ville comme l'endroit où il se trouve. Mann et Copen ont décidé de rester à Yokogata pour se rendre au laboratoire de la mère de Mann. La ninja Toyota es toujours à la recherche d'Esperluette, n'hésitant pas à tuer pour obtenir des renseignements. Beth, Hero Brown et leur protégée arrivent à destination à Oldenbrook dans le Kansas.

C'est toujours un plaisir de découvrir un nouveau chapitre dans la vie de Yorick Brown. le lecteur sait que Brian K. Vaughan nourrira son récit d'éléments inattendus en relation directe avec l'intrigue principale : pièce de Nô, déguisement, love hôtel, starlette ayant pris la grosse tête, nouveau type de substitut d'amour physique pour ces dames. Pia Guerra dessine tout clairement comme à son habitude, avec des dessins oscillant entre l'insipide (les costumes de Nô d'un rare manque d'intérêt malgré leur caractère exotique, difficile de faire moins attractif) et le plausible malgré l'improbable (le déguisement très réussi de Yorick ou l'avancée des chars dans le champ de maïs, la petite tenue rose d'Epiphany dans sa chambre d'hôtel). le lecteur suit gentiment les aventures de ces personnages devenus familiers, leurs enquêtes pour obtenir plus d'information ou progresser vers leurs objectifs, leurs conversations reflétant leurs émotions complexes, l'évolution de leur rapport.

Malgré cette narration intelligente et ces dessins tout au service de la narration, les tomes se suivent et laissent un goût de trop peu, une petite sensation de manque. Pour commencer, Vaughan semble avoir abandonné toute velléité d'anticipation. Les 2 premiers tomes insistaient sur l'ampleur de la catastrophe pour la civilisation humaine, que représente la disparition de la moitié de sa population. Il allait jusqu'à citer les métiers où les hommes prédominent à plus de 90% pour faire toucher du doigt au lecteur, tout ce qui avait été irrémédiablement perdu, à commencer par les avions, en passant par les métiers ouvriers. Yorick et 355 se déplaçaient dans un monde plongé dans le chaos du fait de l'absence de gouvernement, de la rupture de la distribution d'énergie, de la régression technologique. Ici Yorick dit de manière explicite qu'il s'est écoulé 4 ans depuis la disparition des mâles. Or à la lecture, au vu des images, le lecteur constate que les trains circulent au Japon (peut-être pas le Shinkansen, mais des trains mus à l'électricité sur un réseau ferroviaire exploitable). Une visite par une animalerie montre qu'il n'y a plus de problème d'approvisionnement en nourriture. Enfin les ascenseurs fonctionnent dans l'hôtel où Epiphany s'est installée avec ses troupes. Il est possible d'admettre que Vaughan ne souhaitait pas écrire un récit survivaliste et que les femmes ont su reconstruire et rétablir les outils de production pour rattraper un niveau technologique proche de celui avant le grand désastre. Mais le début de la série laissait supposer que le défi serait difficilement surmontable, et Vaughan a totalement abandonné cet aspect du récit. Il va même jusqu'à glisser subrepticement et de manière désinvolte que finalement les plantes mâles ont été épargnées, sans raison apparente (si ce n'est bien sûr d'assurer un minimum de végétation, et donc de renouvellement d'oxygène, mais aussi de légumes et fruits).

Dans le même ordre de manque, les réflexions sur les rapports sociaux homme / femme brillent par leur absence dans ces épisodes. le personnage de la starlette désoeuvrée apparaît comme gratuit, juste mise sur le chemin de Yorick et 355 pour engendrer le quota d'action, toujours un peu fade du fait des dessins trop descriptifs, pas assez énergiques. Côté Mann et Rosen, l'action est plus brutale et plus sanglante, aboutissant au résultat inverse : celui d'une violence gratuite et racoleuse. Il y a pour commencer Toyota qui décapite une brave dame juste pour évacuer sa frustration, sans raison valable (il lui aurait suffit de jeter un coup d'oeil ou de poser la question pour avoir l'information recherchée relative au sexe du singe capucin). Il y a ensuite le docteur Matusmori qui passe Rosen au fil du katana, dans un accès de crainte des plus artificiels. Elle aurait attendu 2 minutes et la conversation entre Rosen et Mann lui aurait apporté l'information recherchée. Pour le coup, Guerra insiste beaucoup plus sur le sang, de manière tout aussi peu convaincante.

S'agit-il d'épisodes totalement ratés et inutiles ? Non, le lecteur retrouve avec plaisir ces personnages sympathiques et complexes. Il découvre avec curiosité les nouvelles avanies survenant aux héros, il partage leurs sentiments et leurs sensations. Il se promène dans des lieux exotiques, rendus avec un bon niveau de détails par Guerra. Mais le rythme de l'histoire est un peu trop posé, et une partie des thèmes des 2 premiers tomes s'en sont allés, sans avoir été remplacés par d'autres, diminuant la densité du récit d'autant.

-
Épisode 47 - le lecteur découvre la jeunesse et les moments clefs du développement du docteur Allison Mann. Épisode 48 - C'est le tour d'Alter Tse'elon de bénéficier d'un épisode relatant son parcours qui l'a menée à sa position actuelle.

Le moment est venu de découvrir les moments formateurs de 2 autres personnages principaux de la série. En recentrant chaque épisode sur 1 personnage, et en s'attachant à la construction de cet individu, Vaughan retrouve toutes les nuances qui faisaient défaut dans les 4 épisodes précédents. Allison Mann et Alter Tse'elon s'incarnent sous les yeux du lecteur comme des individus complexes, avec des rapports particuliers vis-à-vis de leur environnement et vis-à-vis de la gente masculine. Si les portraits sont brossés avec délicatesse, il n'y a pas de sensation de fadeur, ou à l'inverse de manichéisme. Vaughan dresse le portrait de 2 femmes, produits de leur environnement, de leur éducation, du contexte dans lequel elles ont grandi, sans angélisme ni diabolisation. le soin appliqué de Goran Sudzuka est ici tout à fait approprié pour décrire chaque lieu et chaque époque, pour faire évoluer des êtres humains normaux et crédibles.

Avec ces 6 épisodes, Massimo Carnevale réalise de magnifiques couvertures dramatisant avec justesse le thème de chaque numéro, un régal qui vaut le temps passer à les admirer.

Yorick et consort arrivent bientôt au terme de leur périple dans le neuvième et avant dernier tome : Terre mère (épisodes 49 à 54).
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Alors que les premiers albums (édités par Semic) ont enfin été réédités par Panini, ce huitième tome regroupe déjà les épisodes #43 à #48 de cette série phare de la collection Vertigo de DC.

Après un huis-clos maritime axé sur les relations sentimentales entre les différents protagonistes et une escale australienne à la recherche de Beth, Yorick Brown et ses compagnons poursuivent leur aventure au Japon, sur les traces d'Esperluette.

Malgré l'intérêt de découvrir les conséquences de la disparition des hommes sur le pays du Soleil levant, cet épisode peuplé de ninja et de robots surprenants n'a pas vraiment grand-chose à offrir. Quatre ans après le début du fléau, les grandes révélations se font de plus en plus attendre. Au fil de cette course poursuite, Brian K. Vaughan continue certes d'enchaîner les rebondissements, mais sans trop faire avancer l'intrigue principale et c'est surtout cela qui est un peu dommage.

Au dessin, Pia Guerra et Goran Sudzuka continuent de se passer les crayons, dans un style assez proche l'une de l'autre. La transition graphique est ainsi assurée et le dessin demeure toujours aussi plaisant.
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Après un tome 7 qui m'avait laissé un peu perplexe - et même carrément à la ramasse niveau compréhension de certains passages - je suis rassurée par ce tome 8 : on saute dans l'intrigue, et ça n'arrête pas trois secondes.
J'affirme toutefois ma critique précédente à propos des passages incompréhensibles du tome 7 : là on évoque la fin du tome précédent (qui se finissait dans un suspens infernal, et on ne comprenait pas d'où ça venait), et c'est le petit détail "Au fait, heureusement que tu m'as sauvé la vie à ce moment là". Ah ? Il s'est passé quelque chose ? Navrée, en tant que lectrice attentive, on ne m'a pas mis au courant. Bon ben... C'est bien que vous vous en soyez sorti hein ! Bisous alors !
Et enfin, je trouve très drôle de retrouver nos héros au japon, pays des bizarreries. D'ailleurs ils s'en donnent à coeur joie ! Et l'humour un peu lourdingue-crétin de Yorick me fait toujours ricaner bêtement.
Ça n'empêche qu'ils (continuent) d'en prendre plein la tête, les auteurs ne les épargnent pas.

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Bon, cette fois-ci, c'est définitif, cette bande-dessinée m'ennuie. J'avais déjà eu du mal avec les précédents mais là... après une pause de quelques mois, il est pour moi absolument impossible de réussir à m'intéresser ne serait-ce qu'un peu à l'histoire qui ne termine pas de s'enliser.

J'abandonne à la moitié de ce tome et je ne lirai pas les suivants.
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EXTRAIT "Attention, voici un tome à ne pas rater, car il est extrêmement dense, et propose de nombreuses informations sur le fléau ou le passé de certains personnages. Vaughan et Guerra mènent de front toutes les lignes scénaristiques, et le mélange prend facilement. Point de lourdeur malgré tout ce qu'on a à digérer."
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
« Agent 355 : Combien de temps ?

Yorick : Hé, on aurait pu passer par le vagin géant il y a trois heures. C'est toi qui as voulu qu'on attende que ce boui-boui ferme pour passer par le trou du cul.

Agent 355 : Je n'ai vu personne sortir avec Espé, et je ne me jette pas tête la première dans des situations pouvant donner lieu à une prise d'otages, simiens ou autres.

Yorick : Alors lâche-moi la grappe. Les serrures japonaises sont vachement plus étroites que les nôtres...

Yorick : Heureusement, le gangster de l'amour sait stimuler tous les passages, petits et grands. »
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