Durant mon adolescence, j'ai plongé allègrement dans la bibliothèque de mon père. Il se fournissait au bouquiniste du marché du samedi après-midi. Des "Fleuve noir", catégorie anticipation et science-fiction. Deux francs le livre acheté racheté un franc. Il partait toujours avec un panier.
Bref, j'ai beaucoup lu ce type de livres que je n'appellerais pas de la littérature avant de tomber dans
Asimov et consort.
Il y a peu, je suis tombée (ouille !) sur une compile de
Peter Randa que j'ai attrapé avec délice, pensant me replonger dans ma boulimie de l'adolescence. Quelle déception ! Comment ai-je pu prendre plaisir à lire.... ça ? J'avais l'impression de parcourir de la mauvaise fanfiction. C'est donc sans grand espoir que j'avais saisi "
L'autoroute sauvage". Mais c'était l'un de mes préférés alors, j'ai tenté le coup.
J'en suis ravie ! Certes, ce n'est pas de la littérature mais c'est un petit roman SF sans prétention qui se déguste comme un honnête vin primeur. le style est simple : un narrateur intérieur qui n'a jamais fréquenté l'école ^^. le style vieilli : le nom des personnages entre Annie et Gérald montrent une autre époque, tout comme le langage familier ou certaines situations. Malgré tout, j'ai passé un très agréable moment à lire ce roman faisant partie d'une trilogie et je me jette sur la suite de ce pas pour découvrir les nouvelles aventures des héros dans une France post-guerre biologique où toute civilisation est morte, ou presque.
Si vous avez lu cette "critique" parfaitement personnelle et subjective, vous avez eu bien du courage (ou d'inconscience, à moins que ce ne soit du masochisme ^^)