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3,64

sur 104 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Grand merci à Babélio et aux éditions Belfond de m'avoir permis de découvrir Caroline Vermalle ; n'est ce pas la un des buts de ce site : la découverte de la littérature au sens large. On l'aura compris, sans ce masse critique exceptionnel, je n'aurais sans doute pas acheté ce livre… le prix des livres étant ce qu'il est, il n'incite pas aux expériences…

Mais revenons au sujet : « L'île des beaux lendemains ». Un beau titre. Et une prise en main de l'ouvrage très agréable. Je sais, on ne parle pas souvent, dans les critiques de livres de cet aspect tactile, qui contribue grandement au confort de lecture avec quelques autres paramètres comme la police de caractères, sa taille, etc. Bravo à l'éditeur.
« Tout vous est aquilon … »
Quand à l'histoire, ou plutôt les histoires, parce qu'il s'agit de celle de Jacqueline le Gall, une vieille dame de soixante-treize ans, et de celle de son mari Marcel.
Elle décidera de fuir une vie à la longue pesante pour retrouver Nan, une cousine avec laquelle elle a perdu contact depuis plus de cinquante ans sur l'île d' Yeu. Besoin de liberté ou recherche d'un passé oublié ? On ne sait…
Quand à Marcel, solide nageur, il profitera de cette escapade de son épouse pour réaliser un vieux rêve : descendre la Loire à la nage , de sa source à son embouchure. Vieux rêve ou tentative de rejoindre la « fugitive » ? On ne sait…
« Tout me semble zéphyr. »
Et puis il y a Paul , ancien prêtre défroqué et astronome amateur, et Arminda et son fils Mathis…
Et les narrateurs successifs pour le moins inattendus : tout d'abord les papillons, mais aussi et surtout Apéliote, zéphyr, Calcias, Borée, Notos ou Sciron, le(s) vent(s). “The answer, my friend, is blowin in the wind” chantait Bob Dylan... C'est le cas ici aussi, dans une moindre mesure.

En conclusion, un bien joli livre (l'objet), mais une lecture même si elle est facilitée par de courts chapitres qui reste inégale. le style est vif, entraînant ; mais les dialogues… les dialogues… agaçants :
- « La salade d'Abra, tu aimes ça ? demanda Nane.
- La sal… commença Jacqueline.
- Les araignées, là, c'est pas pour faire des guirlandes, c'est pour mettre dans la salade.
- Tu vas bien rester manger ce soir, maintenant que tu est là ?
- Je ne veux pas te dér…
- Mais non, mais non. »
Bref, un peu déçu...
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Un roman charmant tout comme ses personnages. Je sais que ce n'est pas un qualificatif que l'on donne souvent à un livre, mais en le finissant juste, je trouve que c'est le terme qui lui va le mieux. Et pourtant, sans Babelio et les Editions Belfond (que je remercie encore une fois), je n'aurais jamais lu "L'île des beaux lendemains". Pour deux raisons toutes simples : la première parce que ce roman est une histoire ordinaire, attention pas dans le mauvais sens du terme, mais il n'y a pas de magie, de fantastique, de frissons... En somme, pas du tout mon genre de lecture. La seconde parce que nos héros ont soixante-dix ans passés ! Et là encore, ce ne sont pas des héros auxquels j'ai souvent affaire. Mais en lisant le résumé, je me suis dit : pourquoi pas ? Il serait dommage de passer à côté de quelque chose de bien. Et si je n'aime pas, eh bien, tant pis, au moins j'aurais essayé.

Caroline Vermalle nous conte donc l'histoire de quatre personnes d'un certain âge que la vie a bien malmené. Ils n'ont pas forcément eu une vie plus dure que certains mais les non-dits, les secrets et les regrets ont fini par les épuiser. Et pourtant, malgré cette noirceur qui se profile, le roman est très doux, mélancolique et aussi plein d'espoirs. On entre dans la vie de Jacqueline et Nane, de Marcel et Paul et on a envie d'en savoir un peu plus. Quel est donc le lourd secret de Jacqueline ? Que vient-elle réellement faire chez sa cousine ? Et Marcel et Paul, comment leurs vies vont être affectées par tout cela ? Il est ainsi très facile de tourner page après page et de garder le sourire tout du long. Car c'est cela qui est assez impressionnant. Ce bien être, cette tranquillité qui se dégage du livre et qui vous gagne peu à peu.

Il faut dire que j'ai été très heureuse de retrouver l'île d'Yeu où j'ai passé des vacances étant enfant. Mes souvenirs ont sûrement dû se mêler à l'histoire, et il n'était pas difficile de se remémorer l'île que nous décrit Nane et l'atmosphère qui y règne. D'autant plus que le choix de certains des narrateurs, en plus d'être très original, donne encore plus de magie à l'histoire.

L'île des beaux lendemains est un parfait exemple que l'âge n'emprisonne pas les gens. Que ce n'est pas parce que vous vous croyez trop jeune ou trop vieux que vous ne pouvez pas réaliser vos rêves, prendre votre vie en main, choisir par vous même ce que vous voulez. En cela, c'est un très joli message que délivre le roman. Un peu d'espoir, car on en a tous un jour besoin.
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Merci à Babelio et aux Editions Belfond de m'avoir proposé cette lecture.
Bien que je trouve à ce roman certaines qualités sympathiques, sa lecture ne m'a pas passionnée. Certes, il y a une histoire, une écriture soignée, pour ne pas dire appliquée. J'ai suivi la narration sans déplaisir, mais souvent au bord de l'ennui.
« le bonheur, ça s'apprend ». Et, pourrait-on ajouter, concernant Jacqueline, Marcel, et Paul, il leur faut toute une vie, passer par des épreuves un peu grossièrement symboliques (la traversée du miroir, comme celle de l'océan) pour le comprendre. Nane, elle, a tout compris depuis longtemps, bonne fée un peu égoïste, artiste, ayant pris des risques toute sa vie.
Ce roman est beaucoup trop contemplatif et sage pour moi. Les interventions des papillons à l'image du choeur antique m'ont paru d'une naïveté confondante. Les descriptions d'un homme de 76 ans descendant la Loire en canoë m'ont laissée sceptique. Cette sublimation de la nature, candide, simpliste, n'a pas suscité d'empathie auprès de la lectrice que je suis. Heureusement, de temps en temps, le style de l'auteur s'anime d'un beau souffle, d'une jolie musicalité, et l'on s'éloigne de la torpeur de certains paragraphes. Hélas, cela ne dure pas, et le récit retrouve son ronron tranquille. le ressort dramatique tient sur un secret, secret que l'on devine assez rapidement. Il manque une tension véritable pour nous captiver. Je suis tellement éloignée de la philosophie un peu béate instillée par l'auteur que seul un style percutant aurait pu éveiller davantage mon intérêt. J'aurais aimé être curieuse, me poser des questions au fil du récit, mais ce ne fut pas le cas.
Une lecture bien confortable, pas vraiment désagréable, mais que j'ai bien peur d'oublier assez vite.

Lien : http://parures-de-petitebijo..
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J'avais vu ce livre sur de nombreux blogs et puis il y avait aussi ce papillon bleu qui voletait sur le site de Babélio. J'ai eu la chance de le recevoir dans le cadre de masse critique (merci). LiliGalipette en a fait une jolie critique et un résumé assez précis. Lisez-le vous aurez un aperçu de cette histoire.
Ce sont les papillons qui racontent, et aussi différents vents « Apéliote, le vent du Sud-est, était un rêveur solitaire qui parlait peu » Ils se racontent la vie de ces bipèdes qu'ils observent et aussi ils se racontent un peu eux....C'est assez poétique et étrange.
Ils disent l'histoire de 3 couples, 2 couples amis, vieillissants, avec leurs rêves, des regrets et des secrets. Et puis le troisième, fait d'une vieille femme au physique marquée par les années, et de sa jeune aide-ménagère, Arminda. Il y a aussi l'île d'Yeu où arrive Jacqueline chez cette cousine qu'elle ne reconnaît pas. Sur un coup de tête elle vient de partir de chez elle, laissant son mari.
Et puis la Loire, des étoiles, un poissonnier amoureux, des enfants à peine aperçus…
Ce livre m'a un peu agacé par certains aspects quand j'ai commencé à le lire et puis à un moment j'ai été prise par l'histoire et je me suis laissée embarquer. J'ai aimé la truculence et la bonté de Nane. Les petits moments d'humour aussi et les relations entre les personnages. (Ah Mme Tricot !!)
L'auteur est habile, nous emmenant où elle veut avec des petits détails, quelques allusions, des chapitres courts qui de temps en temps nous laissent dans l'expectative.
Malgré tout l'histoire est assez prévisible, trop de bons sentiments peut-être. Mais je sais que de temps en temps une histoire optimiste cela fait du bien.
Alors j'ai suivi Marcel dans son improbable périple sur la Loire, aimé la gentillesse de Paul, écouté les histoires de Jacqueline et de Nane un peu comme le maniola jurtina. Je me suis dit que les miracles pouvaient exister et j'ai fermé ce livre en pensant que j'avais passé un bon moment avec tous ces personnages et l'envie de lire le premier roman de Caroline Vermalle.

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Avec ses papillons multicolores sur la première de couverture, ce roman fleure bon la belle saison.
On ne se méfie d'ailleurs pas assez de ces insectes anodins car parfois, en compagnie de leurs alliés les vents, ils écoutent aux portes et ce sont eux qui vont nous raconter cette belle histoire. J'ai beaucoup aimé ce concept car eux, dont la vie est si courte, n'ont pas le temps d'avoir des regrets et comprennent difficilement les méandres de la psychologie humaine, ce qui va être source de réflexions savoureuses sur l'existence, la vieillesse et les rêves de jeunesse.
Malgré l'âge des protagonistes, c'est un roman frais et positif : il devrait être distribué à tous les retraités qui ont le moral est en berne. L'auteure nous offre des personnages truculents : Nane, bien sûr, qui est l'amie dont tout le monde rêve, celle qui ne pose pas de questions et qui ouvre ses bras et son coeur. Marcel, le baroudeur du 3ième âge, avec son idée de descendre la Loire à la nage, m'a beaucoup amusée. Connaissant bien la région où ce magnifique fleuve prend sa source, je l'ai imaginé avec tout son barda, marchant le long du petit ruisseau insignifiant.
Par contre, le personnage de Paul m'a paru relativement fade, un peu trop la tête dans ses étoiles. Je me demande si Jacqueline ne fait pas une erreur.... mais bon, au moins elle n'aura plus de regrets et à son âge, les bêtises sont pardonnables.
Seul point négatif du livre que je vais illustrer par une comparaison culinaire : dans le four, le soufflé était magnifiquement gonflé et à la sortie, il est un peu retombé. Tant de mystères ont été faits au début autour des lettres, des anciennes photos que je m'attendais à un secret encore plus extraordinaire. L'histoire se termine aussi un peu brutalement à mon goût, mais je suppose qu'elle n'était programmée que pour durer le temps de la vie éphémère d'un papillon.
Malgré cela, je n'ai pas boudé mon plaisir et je remercie Babelio et les éditions Belfond pour ce séjour sur 'L'île des beaux lendemains"
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J'avoue que quand j'ai reçu le livre, j'ai failli le coller dans un coin et ne pas l'ouvrir... Oui, je suis insectophobe. Très. Alors une couverture avec des papillons, une sauterelle et des coccinelles...... Brrrrr... Quelle horreur. En plus, dès les premières lignes, c'est un papillon qui nous parle...
Mais j'ai pris mon courage à deux mains (et ma tapette à mouches) et j'ai lu.
Je partais avec un a priori négatif sur ce roman trèèèèèèès loin de mes lectures habituelles. Après des débuts qui m'ont ennuyée, le temps nécessaire à présenter les personnages, je me suis surprise à ne plus décrocher.
Ce n'est pas trépidant, ce n'est pas haletant, ce n'est même pas émouvant (enfin si, mais pas beaucoup), MAIS les personnages sont attachants et on se prend vite au jeu de savoir ce que la vie leur réserve.
Des gens âgés qui pourraient être mes grands-parents (si j'avais la chance d'en avoir encore), mais qui, par leur vie, sont terriblement proches. Je me suis (un peu trop) retrouvée dans le personnage de Jacqueline, femme passée à coté de sa vie pour satisfaire les autres, pour ne pas déplaire. C'en est même un peu effrayant.
Mais quelle que soit votre vie, ça donne un sentiment d'urgence, de liberté, on nous dit dans ce livre, finalement assez court, qu'on doit vivre, avant tout, pour nous. Vivre pour les autres revient à accumuler les regrets. Une jolie histoire donc. Et moi qui n'aime pas les happy ends, j'ai aimé celle là, car elle ne sonne pas comme une fin, mais au contraire comme le début d'une histoire à raconter nous même.

Pour le style de l'auteur... Disons que si on n'est pas calé en entomologie, le narrateur (un papillon... Beurk), on se perd un peu. Ce n'est qu'un détail mais je trouve dommage de ne pouvoir pas visualiser tout de suite de quelle bestiole on me parle. Mais le reste est simple, fluide, c'est écrit sans chichis, comme nous parlons chaque jours. C'est agréable et tellement plus vivant.
Les chapitres courts sont aussi agréables, on peut ne lire que trois ou quatre pages et s'arrêter sans être en plein milieu d'un chapitre, d'une histoire.

En gros, une grande surprise, et une belle surprise! A lire!
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Un très beau titre qui m'a invité à la lecture de ce livre. Jacqueline fête ses 73 ans mais cet anniversaire semble avoir un goût de mélancolie qui la pousse à rendre visite à sa cousine sur l'île d'Yeu pour retrouver ses 17 ans. Aux côtés de Nane, elle respire le goût d'une liberté ensevelie.
Le rythme lent du récit, les dialogues quelques peu banaux ternissent le fond de l'histoire et le thème du livre. L'originalité vient de ce que les narrateurs sont des insectes et vents qui entrent et sortent de scène pour délivrer des bribes de secrets, de regrets des personnages : Jacqueline et son mari Marcel, Paul le voisin et ancien prêtre et Nane la cousine, personnage atypique. Autour d'eux se trame une histoire mais aussi des espoirs que chacun souhaite assouvir à l'âge mûr.
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J'ai découvert l'auteure avec un précédent roman, L'avant-dernière chance, un roman que j'avais vraiment beaucoup apprécié. J'avais donc hâte de pouvoir sortir ce petit roman poche de ma pal, et j'ai choisi l'été comme période idéale !

Jacqueline, une encore alerte septuagénaire vit depuis plus de cinquante ans un mariage certes paisible mais malheureusement très monotone, sans complicité, ou amour. Depuis quelques temps, elle est nostalgique de sa jeunesse, et ressasse ses souvenirs de jeunesse.

Un soir, elle prend sa décision sur un coup de tête, elle quitte le domicile conjugale pour un long voyage. Elle va retrouver sa cousine Nane, avec qui elle était très proche dans son enfance, mais qu'elle n'a pas vu depuis plus de cinquante ans. Pourquoi ont-elle coupé les ponts ? Que s'est il passé à l'époque ? On devine derrière les regrets de Jacqueline, une blessure profonde. le temps du pardon est-il enfin venu ?

J'ai beaucoup aimé cette histoire, et surtout j'ai adoré l'écriture de Caroline Vermalle que j'ai trouvée magnifique, très délicate, comme les ailes d'un papillon. L'autre grande force de ce roman, c'est l'originalité de la narration, mais il vaut mieux que je me taise pour vous réserver la surprise. Seul petit bémol, j'ai trouvé qu'il y avait quelques similitudes avec L'avant-dernière chance, et j'ai eu une impression de déjà lu.

Comme son précédent roman, L'île des beaux lendemains est un roman optimiste, et sensible qui nous rappelle qu'il n'est jamais trop tard pour profiter de la vie, et surtout qu'il ne sert à rien de rester sur ses regrets, il est toujours temps de se faire pardonner.

Ce roman paru chez Belfond en 2013, est depuis disponible aux éditions Pocket depuis 2014.
Lien : http://milleetunepages.com/2..
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Caroline Vermalle, dans un agréable roman d'optimisme, L'île des beaux lendemains, nous offre un serein moment de lecture. La vieillesse a beau être un sujet grave actuellement (comment bien vieillir ? comment bien mourir ?), l'auteure emprunte aux vents et aux papillons une hauteur de vue et une légèreté rafraîchissantes pour donner à cinq personnages vieillissants l'opportunité de faire les choses qui les rendront à la vie.
C'est à qui trouvera l'amour, à qui l'aventure, à qui la satisfaction, à qui ses voeux exaucés ! Leurs destins, car il s'agit d'assister aux moments fugaces où leurs itinéraires dévient radicalement, se dénouent tous sur l'île d'Yeu. L'endroit y est plein d'humanité, de tendresse et de partages : on a bien envie de s'y retrouver pour sortir ses draps des armoires et se convertir au carpe diem ! C'est bien le message convoyé par la propriétaire des lieux qui vit d'un présent chargé d'heureux précieux. L'auteure a visé la corde sensible et y est bien parvenue car en miroir, le lecteur médite sur sa propre trajectoire : est-ce que les tiroirs débordent ? Vite, vite des ponts pour aller sur l'île ! Merci à Masse critique et aux éditions Belfond pour cette belle soirée octroyée !
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Le choix des narrateurs surprend au début du livre. Ce sont des papillons, éphémères et légères créatures, qui observent et commentent les agissements parfois étranges de quatre septuagénaires. Ceux-ci cherchent à donner du sens à leur vie en sortant d'un chemin tracé qu'ils n'avaient pas forcément choisi. Jacqueline, d'abord, part brusquement de chez elle pour aller revoir sa cousine Nane perdue de vue depuis cinquante-six ans. Son mari, Marcel, passés les premiers étonnements à se retrouver seul, se décide à accomplir un projet un peu fou, descendre la Loire à pied et en radeau, avec l'aide logistique de son ami Paul.
Des personnages qui seraient ceux, un peu vieillis, d'une chanson de Souchon… « attirés par les étoiles, les voiles, que des choses pas commerciales ». du sourire, de l'émotion, des bons sentiments mais pas seulement, un rien d'amertume à la place de la guimauve qu'on pourrait craindre, voici les ingrédients d'une jolie fable sur les occasions manquées, celles qu'il n'est jamais trop tard pour essayer de réparer.
J'aurais un petit reproche, le personnage de Jacqueline qui manque peut-être un peu de cohérence, quand elle pense s'éloigner de ses démons le temps de ce qu'elle considère comme des vacances, mais qu'elle choisit de se réfugier chez sa cousine Nane, une des rares personnes à connaître son secret le plus enfoui. Un autre endroit aurait mieux convenu pour s'échapper…
L'écriture de Caroline Vermalle a un rythme particulier, une petite musique que j'aime bien, comme dans ses nouvelles, et les thèmes qu'elle développe m'ont charmée, avec leur absence de mièvrerie, et leur ton très juste. C'est une pause tout en douceur, parfaite entre des lectures plus sombres, un peu comme dans La lettre qui allait changer le destin d'Harold Fry…, mais d'une manière plus réussie à mon goût.
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
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