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Bob Morane tome 44 sur 210
Marabout (01/01/1900)
2.89/5   9 notes
Résumé :
Jusqu'à ce jour, Bob Morane n'avait connu les Westerns qu'au cinéma. Une petite cité perdue au coeur des Montagnes Rocheuses, un chasseur de chevaux malchanceux, et de classiques "mauvais" vont transporter notre héro au bon vieux temps du Wild West. Farouches combats, chevauchées frénétiques, lynchage évité de justesse, rien ne manque dans ce Western des temps modernes.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Non, je ne vous mettrai pas en tête la chanson d'Indochine… Vous l'entendrez bien vous-même dans votre tête…

Qu'est-ce qui m'a pris de lire un Bob Morane ? Tout simplement le fait qu'il y ait un magnifique cheval noir cabré sur la couverture. Oui, je suis ainsi, j'aime les chevaux, surtout les belles bêtes.

De plus, comme son histoire se passe au Nouveau-Mexique, il ne pouvait mieux tomber pour le Mois Américain (Non officiel) de septembre.

Ce court roman d'aventure est une sorte de western, sans en être un. Pourquoi ? Parce que le shérif porte un Stetson et que cette petite ville perdue au coeur des Montagnes Rocheuses semblent être sortis tout droit d'un bon vieux western…

Bien que, lorsque Morane arrive dans la petite ville de Monte Verde, il remarque les voitures, les antennes, bref, la civilisation.

On ne va pas se raconter des cracks, ce roman est cousu de fil blanc, prévisible à 90% et manichéen au possible : les gentils sont gentils et Wilson Carmody, le grand méchant, n'est pas gentil du tout, surtout qu'il est accompagné de grosses brutes épaisses et qu'il ne veut pas que sa nièce épouse le malheureux et gentil garçon du coin.

Entre nous, on se croirait dans un épisode de L'Agence tous risques : lorsque les héros arrivent en ville, il y a un méchant qui tient tout le monde sous sa coupe, fait danser tout le monde sur sa musique et les gentils sont désespérés…

La différence sera que Bob Morane sera seul pour faire régner la justice, puisque l'ami Bill Balantine, est aux abonnés absents. Mais comme le jeune Kirk Hanson est dans la mierda jusqu'au cou et qu'il doit capturer Lonesome Devil (le bel étalon sauvage, noir comme les ténèbres, rhâââ, lovely) pour pouvoir épouser la belle Laraine (oui, prénom bizarre), Bob va lui filer un coup de main et l'Indien Amatuma aussi.

Tout ce qui fait un roman d'aventure se trouve dans ses pages : une quête impossible avec le magnifique bronco sauvage, noir comme la nuit, qu'il faut attraper, des coups de feu, des blessures pas balles que l'on soigne avec de l'alcool (après avoir extrait la balle dans les montagnes), des embuscades, un Natif, un puma, un presque lynchage, une découverte fantastique, un crime, une enquête vite faite bien faite et un shérif qui aimerait bien faire régner la loi, mais qui est tributaire des élections.

Anybref, ceci n'est pas le roman de l'année, ni même de la semaine, mais malgré ses gros défauts de manichéisme et malgré le fait qu'il soit cousu de fil blanc, il fait du bien au moral, parce que dans le fond, on aimerait bien avoir un Bob Morane qui débarque pour nous aider, quand tout va mal, que notre vie par en couilles, comme celle de Kirk.

Par contre, j'aurais préféré que l'on parle plus du bel étalon noir sauvage… Je n'aurais pas dit non à une chevauchée dans les Montagnes Rocheuses avec Morane, Hanson et Amatuma… Là, j'étais au paradis, en les imaginant chevaucher aux States… Haaa, le réveil fut dur. Plus dur que de trouver le coupable du meurtre !

Une lecture détente, régressive, qui ne me laissera pas un souvenir impérissable, si ce n'est de rêver du bel étalon (non, pas de Bob Morane).

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Bob Morane est en solo dans ce tome 44, entièrement calqué sur un western classique. Tombé en panne dans un bled du Nouveau-Mexique, il se trouve bien vite mêlé à une sombre histoire de captation d'héritage de la part du potentat local, qui, évidemment, rétribue tout un tas d'affreux pour faire sa loi. Volant au secours de l'orpheline et de son amoureux, il aura pour mission de capturer un cheval sauvage, Lonesome Devil, pour permettre leur mariage.

Comme de coutume Bob a beaucoup de ressources cachées. Il faut ajouter à ses multiples talents, après ce volume, : la traque dans le désert, l'extraction d'une balle quasiment avec une pince et un peu d'alcool (sur l'indien de service toutefois), la capture de « broncos », sans oublier, au passage, la découverte de lucratifs minerais de pechblende ! Bref, le « froggie » se fait vite apprécier des locaux qui vont se demander comment ils auraient fait sans lui.

Mais tel un Lucky Luke, Bob Morane, est lui aussi un lonesome man, qui ne se fixe nulle part, et c'est tout juste s'il ne part pas discrètement dans le soleil couchant…
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Devant ce spectacle sorti semblait-il d’un autre âge, Morane, en dépit de la soif intense qui lui desséchait la gorge, ne put s’empêcher de sourire, tout en murmurant :

— Si, d’un moment à l’autre, les Indiens attaquaient, cela ne m’étonnerait pas outre mesure. Reste à savoir si nous aurons affaire aux Comanches venant de l’Est, ou aux Apaches dévalant de l’Ouest…

Sur cette idée réjouissante, il ne put s’empêcher de rire.
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Il existe par le monde des endroits où l'on est certain de n'être jamais allé auparavant et que, pourtant, on a l'impression d'avoir déjà vus, soit en rêve, soit dans une autre vie. Il en fut ainsi pour Bob Morane cet après-midi-là quand, à la suite d'une panne de voiture ayant immobilisé sa vieille guimbarde au coeur des Montagnes Rocheuses, il découvrit Monte Verde, (New-Mexico), après une bonne heure de marche sous un soleil torride, le long d'une route non pavée dont l'aménagement devait au moins remonter à l'époque des diligences.
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Au premier coup d’œil, l’unique rue de Monte Verde semblait appartenir à un autre âge, celui de Buffalo Bill, de Texas Jack, de Wild Bill Hickok, de Billy the Kid ou de Jesse James.

Tout y était : les maisons de bois à galeries, la grange avec sa poulie à laquelle, jadis, on pendait les pilleurs de banques, les chevaux entravés à des barres de bois, les passants aux longues jambes moulées dans des blue-jeans et que leurs larges chapeaux, baissés sur les yeux, obligeaient à marcher tête baissée, les regards fixés sur la pointe de leurs bottes.

Le nouveau venu aperçut même, vers le milieu de la rue, un homme, également coiffé d’un large chapeau et qui, adossé à la muraille de brique d’une maison basse aux fenêtres garnies de barreaux, portait un insigne brillant agrafé au côté gauche de sa poitrine : l’insigne de shérif.
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