Et, avant de revenir dans leurs maisons où il est si bon, les soirs d'hiver, de retrouver les livres que l'on aime, quelques humains éveillés s'attardent sur des chemins de traverse, là où, si dans cette nuit silencieuse l'on prête l'oreille, on peut entendre la plume d'un poète murmurer à la feuille ses émotions du jour.
Ce soir, la terre, les arbres, les plantes, les murets, les oiseaux et les rongeurs se taisent car tous reconnaissent cet air immobile, cette nuit silencieuse avant l'entrée en scène, aux premières lueurs du jour, du Cers tempétueux.