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Citations sur Les Fourmis (64)

le brouillard
le début :

« Le directeur de l’asile regarda André s’en aller.
Il marchait les coudes collés au corps et la tête pliée à l’angle
droit vers l’arrière.
- Il est complètement guéri, pensa le directeur.
Trois mois auparavant, quand on le lui avait amené, ce pensionnaire
tranquille ne pouvait se déplacer que les bras écartés,
en regardant son nombril et en faisant avec sa bouche un bruit de bourdon.
- Cas remarquable, ajouta pour lui-même le directeur.
Il sortit un paquet de cigarettes, s’en fourra une dans l’oreille,
se mit à chiquer l’allumette en sautillant d’un pied sur l’autre et regagna,
à quatre pattes, son bureau. »
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    Il se réveilla en sursaut. L’aspirine l’avait fait transpirer :
comme en vertu du principe d’Archimerdre, il avait perdu
un poids égal à celui du volume de sueur déplacé.
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    Il se dégonflait à ouïe d’oreille.
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    Elle avait dû mourir à jeun. C’est meilleur pour
la santé.

   
   
   
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- C'est un chat, dit Peter Gna.
Il était peu probable qu'un autre animal poussât la perfidie jusqu'à imiter le cri du chat, appelé d'habitude miaulement par onomatopation.
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Denis était à peine redevenu loup qu’il s’interrogea, tout en trottant vers sa demeure, sur l’étrange frénésie qui l’avait saisi sous sa défroque d’homme. Lui si doux, si calme, avait vu s’envoler par-dessus le toit ses bons principes et sa mansuétude.
(Le loup-garou)
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Je suis toujours debout sur la mine. Nous étions partis ce matin en patrouille et je marchais derrière comme d’habitude, ils sont tous passés à côté, mais j’ai senti le déclic sous mon pied et je me suis arrêté net. Elles n’éclatent que quand on retire le pied. J’ai lancé aux autres ce que j’avais dans les poches et je leur ai dit de s’en aller. Je suis tout seul. Je devrais attendre qu’ils reviennent, mais je leur ai dit de ne pas revenir, et je pourrais essayer de me jeter à plat ventre, mais j’aurais horreur de vivre sans jambes. Je n’ai gardé que mon carnet et le crayon. Je vais les lancer avant de changer de jambe et il faut absolument que je le fasse parce que j’en ai assez de la guerre et parce qu’il me vient des fourmis.
(Les fourmis)
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Je crois qu’on va être obligés de demander du renfort parce que je viens d’entendre comme un grand bruit de sécateur, ils ont dû nous couper de nos arrières...
(Les fourmis)
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La seule auberge de l'endroit, le "Tapir Couronné", présentait un aspect saisissant. Dans un coin, des hommes s'affairaient autour d'une sorte d'auge en pierre remplie de charbons ardents et l'un d'eux tapait de violents coups de marteau sur une pièce de fer rougi en forme de fer à cheval. Chose plus curieuse encore, un cheval, la musette de toile bise autour du cou, la patte arrière gauche repliée, attendait son tour en broyant du noir de ses dents robustes. Il fallut se rendre à l'évidence : l'auberge était en face.

("L'oie bleue")
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- [...] Payez ou j'appelle mon chien !
- Il ne viendra pas, dit l'assistant.
- Non, dit l'employé, mais vous aurez mal aux oreilles, en plus.

("Les poissons morts")
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