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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Un roman rude, qui peut laisser un certain malaise, de toute façon à ne pas laisser entre toutes paires d'yeux,
Le sujet policier... Un jeune garçon florentin violé et assassiné, en 1966. La trame policière est simple et redoutablement efficace, construite sur cet évènement pour le moins tragique et interpellant, sans fioritures ni dérivations. Un fait divers violent et parlant pour tout humain doué de raison.
Et une fin immorale à souhait mais ô combien révélatrice de la crue vérité sociétale contemporaine.

L'autre sujet, historique... Florence la magnifique, mise à mal par la crue dévastatrice de 1966, aboutissant à une description littéraire magistrale de cet évènement dans le roman au point de voler la vedette à l'enquête policière, et à en perturber sentimentalement le commissaire Bordelli.

La forme... L'oeuvre à un peu tendance à s'étioler par moments, à patiner, à se relancer doucètement, elle aurait gagner à plus de concision.
Sur le fond politique, ce n'est pas la charge de la brigade légère : les affreux sodomites sont de bons bourgeois ou des aristocrates ayant pignon sur rue et évidement nostalgiques du fascisme italien. Un peu plus de nuances n'auraient pas été préjudiciable à ce roman policier.

Un roman noir, suffisament violent dans sa sordide réalité pour en garder une sensation malaisante peu fréquente.
Il s'agit de mon premier contact avec l'auteur, dont je lirai d'autres oeuvres avec curiosité.
Le thème pour le moins pervers n'en fait par contre pas un livre tout public.


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Le commissaire Bordelli est un sacré bonhomme.
Il a la particularité d'être ami avec des gens rencontrés dans le cadre de son travail, mais ces derniers étaient généralement de l'autre coté des barreaux, en effet, ce sont des prostituées, des escrocs, des voleurs, des gens vivants de petites combines diverses et variées.
Cela rend ce commissaire particulièrement attachant.
Dans cette troisième enquête (qui se lit tout à fait indépendamment), le commissaire va devoir élucider la disparition d'un garçon de 13 ans, lequel sera rapidement retrouvé mort.
Cette enquête va le miner car aucun indice ne permet de comprendre ce qui s'est passé.
L'histoire se passe à Florence en 1966 et durant cette période une très grosse inondation va paralyser la ville, mettant du même coup l'enquête policière sur le mode « pause ».
Bordelli est littéralement rongé par cette disparition, il est aussi fébrile car il est amoureux.
L'ambiance de l'époque et du lieu sont particulièrement bien décrites, les sentiments de Bordelli ressortent par tous les pores de sa peau, que ce soit l'amour naissant ou l'angoisse concernant cette affaire compliquée.
L'histoire est sombre et on en ressort avec un malaise certain car la fin est loin d'être optimiste, mais on a aussi l'impression d'avoir côtoyé un homme exceptionnel.
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Succulent comme des pastas « Cacio e Pepe ». Ce roman à intrigue policière et surtout le prétexte d'évoquer le Florence de 1966 et plus largement la Toscane avec pour protagoniste principal le sympathique commissaire Bordelli, qui par la bonne fortune d'une cueillette de champignons trouveras la bonne direction menant à la résolution de son enquête.
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Marco Vichi
La trilogie du commissaire Bordelli, dont :
1-Le commissaire Bordelli
2-Une sale affaire
3-Mort à Florence

Ecrite et publiée 2000-2009.

Les deux premiers sont assez courts. Si l'on enlève les diversions dans la résistance italienne anti-schleu de 1943-45 et ses rêves de gonzesses, il ne reste plus grand chose à Bordelli pour ses enquêtes. Alors vous avez deviné. C'est un peu "just"(e) pour du vrai polar.
Nonobstant, le troisiême est de niveau. Il y a plus de pages, mais on doit passer le blabla de l'inondation de l'Arno qui n'apporte strictement rien, qui m'a profondement ennuyé, mais qui au moins a remplacé les plats de la resistance de Bordelli dans les Abruzzes. L'enquête et l'epilogue sont dignes. Enfin.

C'est donc honnête, parfois longuet mais jamais ennuyeux. Vous pouvez y aller. C'est ma suggestion du jour.




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Ce polar aura eu le mérite de me promener dans les rues de Florence par trop bien décrites, de dîner avec la savoureuse cuisine italienne, de découvrir les terribles et véridiques innondations de la cité toscane et finir un livre avec une sensation de malaise, de dégoût et de surprise. Une enquête noire, très noire et pointant du doigt les dérives fascistes et pédophiles qu'on aimerait voir condamnées et enterrées.
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Florence, 1966, troisième enquête du commissaire Bordelli.
Cette année là la ville se retrouve sous les flots, inondée par L'Arno après de violentes pluies.
Le jeune Giacomo a disparu. Bordelli n'est pas optimiste sur cette affaire et traîne encore plus son spleen que d'habitude, tout en faisant oeuvre de salubrité publique en aidant les nombreux sinistrés. Il redouble d'ailleurs d'ardeur après avoir rencontré la belle vendeuse brune du magasin de vêtements.
Notre commissaire est de nouveau amoureux et peu optimiste également pour cette affaire là.
Heureusement qu'il peut se réfugier auprès de ses amis, Rosa l'ex-prostituée, Botta l'ex-taulard, Diotivede le médecin légiste avec qui il échange des dialogues savoureux, Toto le cuisinier, Piras son adjoint sarde fils d'un compagnon d'arme.
Bordelli soigne ses états d'âme en suivant un régime riche en bonne chère et bons vins, qui l'aide à oublier les souvenirs toujours vivaces de sa guerre.
L'enquête avance grâce à quelques concours de circonstances - dont la découverte d'une petite chatte borgne - qui amènent le commissaire à croiser la route de quelques nostalgiques d'un passé fasciste qu'il abhorre, ce qui n'arrange pas son humeur.
L'écriture de Marco Vichi est toujours très belle, son personnage principal toujours aussi touchant, mais Il ne faut pas s'attendre à un thriller époustouflant. le rythme est lent, l'ambiance un brin désabusée, à l'image d'un commissaire fatigué, qui semble avoir perdu la foi et aspire à une retraite au calme de la campagne.
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Ce roman est décomposé en trois temps : la première partie est entraînante à souhait : on nous embarque dans l'Italie des années 60, nous sommes plongés directement dans l'enquête avec la découverte du corps. Digne des romans d'Agatha Christie, enfin un roman policier, vraiment policier, dont l'ambiance italienne est fascinante.
Son commissaire est très attachant, très humain, un gastronome qui plus est, mais ne se soucie pas vraiment de rester dans les “lignes”.

La seconde partie patine un peu, comme l'enquête… Mais d'un autre point de vue cela apporte du réalisme, il y a peu d'éléments, il faut faire avec, après tout sans preuve comment fait-on ? L'auteur en profite pour nous balader dans les rues de Florence dont les descriptions font rêver, j'avais l'impression d'y être. Attention également à toutes les mentions gastronomiques qui donnent une grosse envie de se goinfrer dès que l'on commence un chapitre.

Enfin, un élément nouveau va apporter un nouveau souffle et nous emmène jusqu'à la fin, j'ai eu du mal à le lâcher et j'avoue, je ne m'attendais pas que cela se termine comme cela, cela change.

D'ailleurs, je trouve qu'on parle peu / pas assez de ce roman qui mérite qu'on parle de lui !
Si vous aimez les policiers, courrez-y !
Moi, je pense que je lirais les autres tomes de cette série.
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L'innocence profanée , la beauté souillée , un enfant violenté ,une ville déchirée par les eaux . Dans Florence éventrée par la crue de l'Arno en 1966 ,le mélancolique commissaire Bordelli traque les assassins pervers d'un écolier . Pour cette quête dans la boue de l'inondation et la fange des âmes , il aura besoin de la chaleur de l'amitié et de la lumière d'un amour inespéré pour ne pas défaillir . mais pourra-t-il vaincre les noires puissances à l'oeuvre sous les splendeurs de la cité du Lys rouge.
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Un polar italien avec une bonne intrigue dans un décor et une ambiance parfaitement retranscrits.
Le commissaire Bordelli est un cinquantenaire marqué par la seconde guerre mondiale et le fascisme. Nous sommes dans les années soixante et le suivons dans une enquête compliquée pour retrouver l'assassin d'un enfant. Aidé par son bras droit Piras, il démêle les pistes, traque les rares indices. Il ne supporte pas qu'un crime aussi odieux reste impuni.
Bourru, tenace et tendre aussi quand il se confie à Rosa, une amie, ancienne prostituée. Un de ses proches est un voleur qui va l'épauler aussi.
J'ai aimé ce côté décalé : mélanger des personnages borderline et ce policier assez classique.

Un roman d'atmosphère, ancré dans la réalité des années soixante. L'auteur nous raconte l'inondation dévastatrice de la ville de Florence. Plus d'eau ni électricité, l'Arno qui envahit la ville, une situation dramatique pour les habitants qui ralentit aussi l'enquête déjà compliquée.

Plus âpre et sombre que le célèbre Commissaire Brunetti, avec un contexte politique omniprésent, je vous recommande les aventures de ce commissaire que j'ai suivies avec intérêt.
Lien : http://www.despagesetdesiles..
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