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Un excellent policier qui mêle enquête, épaisseur des personnages et dimension historique.
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Une sale affaire est la seconde enquête du commissaire Bordelli, la première que je lis.

L'intrigue se déroule à Florence en 1964 et il faut bien l'avouer : l'enquête est sordide puisque l'inspecteur Bordelli traque un tueur de fillettes, marquées par les crocs d'un molosse.

Bordelli est un drôle de personnage, qui aime bien boire et manger au cours de son enquête et même ouvrir une ou deux bières dans son bureau. Sacrées années soixante ! Les personnages qui l'entourent sont assez atypiques et rendent cette lecture plus intéressante qu'une enquête classique aux personnages lisses. On passe un bon moment avec les personnages de Marco Vichi. Et l'intrigue, plus profonde qu'il n'y paraît, est une agréable surprise. En revanche, je n'ai pas eu de coup de coeur, il m'a manqué de la profondeur ou de la folie, la petite étincelle qui aurait fait passer ce roman de la catégorie bon polar à super bouquin inoubliable.
Lien : https://mademoisellemaeve.wo..
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[...] à l'origine de sa faute une faute encore plus grande.

Si vous vous en souvenez on avait placé beaucoup d'espoirs dans une nouvelle série italienne découverte avec le commissaire Bordelli et Marco Vichi.
Florence, les années 60 (juste après-guerre), un commissaire nonchalant que l'on espérait voir arriver presque à la hauteur d'un certain Adamsberg bien connu de nos services ...
On a donc attaqué ce second épisode avec allant.
Pour y retrouver avec plaisir le commissaire, son fidèle adjoint Piras, son amour platonique Rosa, son cuisinier préféré Batto, sans oublier un légiste original (le signor Diotivede).
Des jeunes filles sont retrouvées assassinées, cruellement mordues.
Mais l'enquête piétine, les suspects ne se bousculent pas au portillon, le commissaire et son adjoint tournent en rond ...
Nous sommes habitués des enquêtes qui piétinent, des intrigues qui avancent à petits pas et qui laissent au lecteur tout le temps de découvrir le contexte et le décor : d'autres pays, d'autres villes, d'autres époques, d'autres coutumes, d'autres cultures, ...
Mais là franchement, la nonchalance du commissaire Bordelli atteint des sommets.

[...] « Je voudrais coincer ce type avant qu'il en tue une autre », dit-il avec amertume en pressant les doigts sur ses tempes. Son impuissance l'insupportait.

Et nous aussi, cela commence à nous insupporter.
Bien sûr il y a le décor de l'intrigue, une histoire policière fortement ancrée dans celle de l'Italie fasciste et des années sombres vécues avec le grand frère allemand un peu envahissant avec son cortège d'horreurs.
On songe parfois à Philip Kerr mais malheureusement ce n'est pas tout à fait en faveur de Marco Vichi.
Bref, pas mal de déceptions pour ce second épisode des aventures du commissaire florentin.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Florence, 1964. Casimiro prévient son ami, le commissaire Bordeli, de la découverte d'un corps. Or, revenant sur les lieux, les deux hommes ne trouvent plus rien. Un chien les attaque, le commissaire l'abat mais quelques minutes plus tard, le cadavre a également disparu. Ce mystère se double d'une enquête douloureuse. le corps d'une petite fille est retrouvée. Bordeli n'a aucun indice. Un deuxième corps, toujours une petite fille, est repéré. Toujours aucune piste pour ce commissaire malgré toutes les personnes qui sont liées à ces macabres découvertes. le commissaire se met bien sûr en tête de résoudre ces deux affaires, les meurtres de petites filles et la disparition de son ami Casimiro.
Ce roman emporte par sa construction réussie. L'auteur arrive à mêler les deux enquêtes en laissant le lecteur imaginer les liens entre elles. Cette maîtrise du suspense est d'autant plus impressionnante que le commissaire a peu d'indices. le lecteur pourrait alors décrocher et trouver tout cela trop vague. Mais les personnages réussissent à installer de vrais mystères. C'est donc tout un florilège de personnalités hautes en couleur que nous découvrons. Parmi ceux-là, les femmes ont une place très privilégiée. Que ce soit l'ancienne prostituée ou la chercheuse, elles bénéficient de vrais scènes et de très beaux dialogues. L'histoire est enrichie d'une nostalgie entretenue. Bordeli ne cesse de penser à la deuxième guerre mondiale. Il regrette une époque plus manichéenne et plus simple, ce qui l'amène à toujours penser les dérives de la société actuelle. Bordeli, face à une descente de flics injustifiée, fait un parallèle avec la dictature nazie contre laquelle il a lutté. le commissaire, tout en étant acteur d'un système, ne cesse de le critiquer et de regretter un temps où l'éthique existait.
Lien : https://tourneurdepages.word..
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