A mon grand regret, je n'ai pas tellement adhéré à ce dernier roman de Delphine de Vigan alors que j'avais adoré le précédent.
Je l'ai trouvé long, très répétitif et attendu. Aucune surprise, aucun sursaut en moi même lors du dénouement que j'ai trouvé prévisible et bien fade face au dénouement cinématographique auquel elle veut faire écho mais qui reste de loin inégalable à mon goût.
Cependant, elle reste un écrivain que j'aime beaucoup et dont je continuerais à suivre l'actualité.
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Je me suis ennuyée ferme à la lecture de ce livre qui m'est tombé des mains à plusieurs reprises.
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"Our love is a ghost that the others can't see"
(Agnès Obel. Familiar)
J'ai beaucoup pensé à Pétronille d'Amélie Notomb en lisant ce roman. Même autofiction de l'écrivain et d'un fan qui va peu à peu emplir sa vie, même passages de doutes, de blancs. L'une noie ses errances dans les bulles de champagnes quand l'autre se ferme peu à peu à ce qui la faisait vivre, l'une se délectant de sa folie qu'elle cultive jusqu'à la scène, la seconde s'effrayant de la folie qu'elle renferme.
Et cette Pétronille qui m'a accompagnée tout au long du chemin m'a beaucoup agacée. Je n'aime pas quand Amélie fait de l'autofiction, je n'ai pas aimé quand Delphine fait de même. Pétronille avec L. semblaient constamment perchées sur mes épaules pendant ma lecture pour se fendre d'un nananèreuh. Je déteste qu'on m'observe lire ou dessiner, heureusement quand je lis je me créé vite une bulle, mais elle est inefficace contre les trublions de papier.
Si ce fut une lecture que je n'ai pas du tout appréciée j'en ai aimé le sens que je lui ai donné (oui parfois les livres qui m'ennuient ont le bon ton de me faire cogiter).
Cent ans de solitude ai-je presque voulu titrer ma note.
Car pour moi, ce livre est l'eulogie de la solitude (une compagne inévitable sans doute quand on est écrivain). La difficulté de vivre avec soi. le fait que certains ne s'arrêtent pas une minute de peur de se retrouver seul avec soi-même. de cette autre part de soi. La sombre (ou la lumineuse si l'Autre a pris le devant de la scène). le plus dur c'est peut être aussi de se faire aimer de soi-même, de s'accepter tel que nous sommes et non tel que nous aurions voulu devenir. Après tout nous sommes la seule personne qui nous accompagnera jusqu'au bout. "You'll be the death of me" chante Agnès Obel. C'est ainsi que je vois L. Elle. Moi. Cet être tapi dans l'ombre, envieux, jaloux, ou bien parfait, l'être idéal, le miroir qu'on aimerait refléter, celui qui, si on n'y prend garde nous séquestrera hors du monde. Cet(te) amant(e) qui nous sera fidèle jusqu'au bout et qui nous haïra peut être le mieux. Cet enfer que sont les autres.
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Je jette l'éponge après avoir lu plus de la moitié du livre ; non, je n'accroche pas. Ma personnalité n'est sans doute pas faite pour ce genre de roman ; je ne comprends pas les tempéraments qui se posent en permanence des questions existentielles.
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Pour découvrir un auteur que l'on n'a encore jamais lu, mieux vaut que le sujet en soit intéressant. Pour moi, c'était le cas : une histoire d'emprise avec pour victime un écrivain, c'était tentant. Mais encore aurait-il fallu que j'éprouve de l'empathie pour cette victime, et cela n'a pas du tout été mon cas. du coup j'ai trouvé l'histoire sans grand intérêt, l'emprise très médiocre, peu crédible, le déroulement sans intérêt ni surprise et la fin idem. La vision du lecteur qui n'aimerait que le réel m'a exaspérée, donc les réflexions sur l'écriture m'ont déçues. Il reste juste quelques belles pages par ci, par là, entre autres la rencontre entre l'écrivain et L.
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Je n'ai pas réussi à me laisser emporter par ce livre !
j'ai trouvé l'histoire totalement invraisemblable : comment peut-on se laisser "vampiriser" de la sorte ? Sans qu'aucun proche ne s'en rende compte !
Grosse déception... je suis peut-être passée à côté ?
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Le roman (roman?) est bien écrit, mais un poil ennuyeux. L'idée est bonne, mais le déroulement de l'histoire n'est pas palpitante, manque de nerf, si j'ose dire. C'est bourré de digressions psy, et même si on une certaine ambiance étrange embaume le récit, on est loin d'un livre qui semble abouti, car au final, en refermant le livre, c'est un goût d'inachevé qui reste.
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