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3,75

sur 3002 notes
Mathilde as consultée une voyante, elle lui as prédit un évènement qui va bouleverser sa vie, mais ce jour là cela va être bien pire dans ces pire cauchemars.

D'abord quand on commence ce livre, on se dit ça va être une belle histoire d'amour, ce n'est pas vraiment pas cela, cette autrice a souvent la capacité de nous surprendre.
Ce livre est d'abord un récit sur l'harcèlements au travail et de deux destins, qui vivent les mêmes choses au même moment, mais de différent contexte.
J'ai aimé ce livre, la violence ce que vis Mathilde et elle veut tenir, jusqu'au moment où elle craque, sentiment tout à fait humain.
Après j'aurais eu envie d'une belle romance entre les deux protagonistes, mais ce n'est pas le cas, c'est le choix de l'autrice, de nous surprendre avec son écriture si criante de vérité.
Ce que je n'apprécie pas aussi, c'est les fins de ses livres, elle fait souvent des fins ouvertes, pour nous permettre de réfléchir, bon ce n'est pas si négatif, mais personnellement je préfère une fin tranchée.
C'est un récit qui vous met dans l'ambiance dès les premières pages, la descente en enfer d'une femme pour un mot, pour une réaction, elle va tout perdre, la violence psychologique au travail.
Ce que j'adore chez cette auteure, c'est que son écriture qui n'est vraiment pas imaginaire, mais tirée de faits réels, on ressent la réalité du terrain, et c'est toujours prenant, et surtout très émouvant, comment elle exprime le réalisme, on se sent imprégnée vraiment très vite, et surtout on se mets facilement à la place de son personnage, dans ce cas-là, j'ai admiré sa ténacité et son courage à résister.
Encore une excellente lecture pour cette autrice que j'apprécie de plus en plus, il me reste encore quelques livres d'elle, je n'hésiterais pas longtemps pour me mettre à les lire



Lien : https://www.nathlivres.fr/l/..
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je viens de finir ce livre ce matin, et commencé hier soir. Autant dire qu'il s'agit là d'un récit sur le harcèlement au travail et ses ravages. L'auteure dénonce aussi par le biais de Thibault l'aliénation à ce monde là ainsi que les échecs amoureux. Elle pose de vraies questions sur le pourquoi on accepte tout. On se résigne à tout, même à être maltraitée. la spirale progressive dans laquelle on tombe jusqu' à épuisement. Pourquoi est il si difficile de resister? En est on responsable?
la mécanique est bien huilée par le système et sa recherche permanente de performance, que faire face au patronat qui use et abuse de son pouvoir?
Un livre fort, un livre qui dénonce et quiconque a connu le harcèlement, et l'isolement qui suit, pourra se reconnaître en Mathilde. Pour les autres Thibault parlera à tous..
Des personnages forts, des personnages bien campés
Un livre que je recommande et pour moi deuxième livre de l'auteure que j'apprécie de plus en plus
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D'un côté, Mathilde, cadre supérieur ; de l'autre, Thibault, médecin. Leur point commun ? Un mal-être profond. Elle est victime de harcèlement au travail. Il a rompu une relation amoureuse qui le faisait souffrir.
Avec son talent habituel, Delphine de Vigan décortique leurs sentiments et décrit comment ils en sont arrivés là. La précision de son style m'a vraiment accrochée de la première à la dernière page, curieuse de connaître la fin, fascinée également par la descente aux enfers de Mathilde. Quelque peu effrayée par le fait qu'être victime de harcèlement, ça peut arriver à tout le monde, du jour au lendemain.
L'auteur aborde donc le problème du harcèlement, peu présent en littérature, les relations amoureuses, les questions existentielles que nous nous posons tous, la solitude, les vies de fous que nous menons souvent, l'anonymat des villes... Des thèmes dans lesquels chaque lecteur peut se retrouver.
D'autres livres de cet auteur sont dans ma Pal et je compte bien les découvrir prochainement.
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La description des détresses morales qui se croisent ici dans cette ville étouffante de solitudes est parfaitement restituée, avec un réalisme bluffant. Comme d'autres lecteurs, j'ai été touchée plus par le personnage féminin, dont la crédibilité est la plus forte grâce à la connaissance pointue du harcèlement moral qui se diffuse partout dans le monde du travail. J'aime moins la manière artificielle d'alterner les 2histoires qui finalement n'ont rien de commun sauf que le lecteur y attend une possibilité de couple. Seul le suspens y trouve son compte.
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C'est le premier roman de Delphine de Vigan que je lis.
L'écriture est fluide, les personnages sont attachants.
Mathilde est victime de son supérieur hiérarchique, Jacques, depuis qu'elle a osé le contredire en réunion. Il lui pourrit sa vie professionnelle, la harcèle, la démolit. le monde du travail est bien décrit. La violence est silencieuse.
Thibaut est médecin urgentiste et vient de mettre fin à sa relation avec Lila. Lui aussi est à bout.
Il auraient pu faire connaissance à deux reprises et s'apercevoir qu'ils étaient faits l'un pour l'autres, deux âmes soeurs égarées dans Paris.
Mais non, rien ne se passe ce jour-là. Ils se heurtent et passent l'un à côté de l'autre tout simplement...
Delphine de Vigan raconte de manière très réaliste la vie quotidienne dans une grande ville, avec les aléas des transports en commun, des embouteillages, des gares et stations de métro bondés, et le monde du travail, sans pitié, les failles qui font basculer des vies.
Lien : http://www.unebonnenouvellep..
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Ce roman est tout petit, tout fin, mais c'est une claque en un sens.
Ce roman, c'est l'épuisement. L'érodement, l'usure insidieuse qui marque le corps et l'esprit. C'est la fatigue brutale et perverse. C'est la manipulation des gens autour de nous. A ne pas lire si vous n'êtes pas vous même en forme !

Nous suivons deux personnages.
Mathilde d'abord. Une femme mère célibataire, très capable dans son travail, qui s'en sort bien. Jusqu'au jour où...jusqu'au jour où tout bascule. Cela part d'un petit rien et progressivement la machine s'enraille. La dégringolade. Pour un homme, un petit chef, sa vie va devenir un enfer quotidien. Mais Mathilde va s'accrocher. Malgré son mal, sa détresse, son isolement elle va tenir bon. Elle a un côté pitoyable et en même temps une force, un courage qui peut forcer l'admiration. Elle tient bon.
Thibault ensuite. Médecin, dévoué à sa mission, il a choisit l'itinérance à une structure plus figée comme l'hôpital ou le cabinet. Sa vie c'est son métier, sa seule oasis, une femme. Mais une femme qui ne s'implique pas. Qui l'utilise autant qu'il l'utilise. Jusqu'au point de rupture. Jusqu'au moment où il veut plus, où il a besoin de plus. Il erre dans la ville au gré de ses missions, usés par la fatigue, physique ou morale, par la détresse, la misère et la cruauté de la vie et de la ville.

Ces deux personnages ne sont, contrairement à ce que je croyais, pas voués à se rencontrer. Je pensais que l'auteur allait provoquer une rencontre, infléchir son récit l'un vers l'autre. Mais non. Ils évoluent chacun de leur côté jusqu'à la fin du roman.
Fin qui, du coup, me laisse un goût d'inachevé. Un peu comme la vie. L'autrice nous a offert un extrait de la vie de ces deux personnages, mais la vie continue, et l'autrice ne les a pas suivi. du coup, je me sens un peu frustrée. J'ai envie de crier "tout ça pour ça ??".
Certes, de cette manière on évite les poncifs, ou les fin un peu trop commode. Les gentils contes de fées ou la cruauté gratuite. le roman reste totalement ouvert, sans apporter de réponse à l'un ou à l'autre.
C'est au lecteur de se construire sa fin. de tirer des leçons, d'adapter ce roman à son monde, sa vision ou sa vie.

Un roman frustrant et difficile en ce sens. Pourtant, pourtant, si on réussit à s'en dégager, on peut en tirer une réflexion profonde et troublante sur son rapport à la ville, au monde, au travail.
Ne pas se laisser phagocyter, exister en dehors de ce qui nous arrive. Il faut avancer, il faut tenir, trouver la force de voir le soleil derrière les nuages.
Lien : http://www.nyx-shadow.com/20..
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Une véritable coup de coeur, je dois dire qu'après avoir avoir lu "D'après une histoire vraie" et " Rien ne s'oppose à la nuit", j'étais assez mitigé concernant les livres de Delphine de Vigan.

"D'après une histoire vraie" a été pour moi, une bonne lecture, toutefois, je trouvais le texte assez répétitif, je pense que si ce dernier aurait été légèrement plus court, j'aurais d'autant plus apprécié ma lecture.

Pour ce qui est de "rien ne s'oppose à la nuit", je pourrais l'expliquer mais je n'ai pu finir le roman, une déception, suite à tous les avis que je peux entendre sur ce livre.

Concernant "Les heures souterraines", Delphine de Vigan, trouve avec ce livre, le juste milieu : la vie quotidienne de Mathilde harcelé au travail, ces ressentiments, les jugements. Un livre poignant, qui nous raconte malheureusement, la vie cruelle du monde du travail d'aujourd'hui.
Bien que j'ai trouvais l'histoire plutôt bien amené, j'aurais d'autant plus apprécié un approfondissement des personnages, en l'occurence de Thibault, pour lequel j'ai trouvais son histoire beaucoup moins développé. Egalement, un approfondissement des causes du harcèlement de Mathilde, car malgré le faite que Delphine de Vigan, nous décrive la scène qui a provoqué tous ce qui s'en suit, les raisons n'en restent pas moins vagues.

Le livre est simple, sur un sujet délicat, et qu'importe les raisons pour lequel vous avez commencé ce livre, vous n'en resterez pas indifférent.

Je trouve que Delphine de Vigan, à ce petit côté attractif et entrainant, du moins sur ce roman qui m'a totalement conquise et je n'ai pas lâché le roman du début à la fin.

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Ah! Voilà un roman qui émeut, trouble, énerve et l'on aimerait que Mathilde s'en sorte. Un roman qui nous montre que l'on y croit jusqu'au bout et qu'elle est notre image à se dire tout le temps que cela va s'arranger, que tout va redevenir comme avant. Or, ce roman nous propose une analyse sans complaisance de ce qui ne peut pas s'arranger quand on est face à la volonté de détruire, humilier. Une volonté que l'on ne parvient pas à comprendre, ni à rationaliser. Qu'est-ce qui peut en effet expliquer que Jacques fasse tout ce mal à Mathilde? Une frustration sexuelle inconsciente? Une rivalité professionnelle? un délire personnel? Aucune réponse n'est apportée et l'on regarde Mathilde s'enfermer dans cette spirale sans échappatoire. Roman tragique comme cette réduction progressive de l'espace, comme cette agression permanente de la vie quotidienne sur les individus dont elle broie les possibles rencontres. On aimerait pourtant que ça marche avec Thibault qu'elle ne croisera qu'à la fin, que ça marche avec Bernard qui semble soucieux d'elle. Mais tout ceci n'est qu'une fausse piste qui nous conduit à la désillusion amère expérimentée par Mathilde.
Un excellent roman, très bien maîtrisé et très bien construit, dans une très belle écriture.
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Ces heures souterraines ce sont celles passées dans les déplacements à Paris mais ce sont surtout ces heures où l'on n'est pas tout à fait en vie ..... ou pas tout à fait dans sa vie .....

Ces deux là sont sur la même voie , perdus dans leur vie , pour des raisons différentes et si semblables , ces raisons qui font que la vie nous échappe parfois et nous use trop fort ...

Bref un texte qui ne m'a pas laissé indifférente , loin de là , lu d'une traite , mais un texte très mélancolique , triste à éviter peut être si soi-même on est flageolant.....
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Mathilde, la cinquantaine, a perdu son mari dix ans plus tôt dans un accident de voiture. Seule avec ses enfants, elle a appris à revivre.
Thibault est médecin.

Nous sommes le 20 mai. Une voyante a annoncé à Mathilde qu'un homme allait changer sa vie. Arrivée au bureau, elle retrouve ses soucis car depuis qu'elle a eu le malheur de contredire son chef, elle est progressivement exclue, tenue à l'écart de tout : en cette nouvelle journée, nouvelle surprise, son bureau est transféré... À côté des toilettes de tout l'étage...

Thibault, lui, ce 20 mai, vient de rompre avec Lila. Il en attend désespérément un SMS. Les seuls qui viennent sont ceux du travail.

Évidemment, en ces « heures souterraines », Thibault croisera Mathilde. Ainsi que des milliers de personnes se croisent chaque jour dans les transports, en sortant du métro, traversant la rue. C'est justement durant des « heures souterraines » qu'ils se rencontreront le plus.

C'est avec une certaine neutralité que Mathilde et Thibault sont racontés : une narration presque détachée, lointaine pour ne pas s'attacher.

Ce livre est particulièrement réussi : la souffrance est encore la chose la plus simple à comprendre, mais la plus difficile à faire partager.
Le lecteur se prend à espérer, au fil des pages... C'est normal. Thibault... Mathilde... Deux destins brisés pourraient avoir droit à un peu de repos. Se retrouver l'un l'autre, goûter un peu de chaleur humaine. Leurs vies, si proprement parallèles convergent l'une vers l'autre, c'est certain. Elles se rejoindront, on le souhaite, on leur souhaite...

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