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Citations sur Un soir de décembre (172)

J'aimerais savoir ce que tu fais. Comment tu vis. Te voir rire. (...) J'imagine. Mais rien de tout cela, je le sais ne correspond à ta vie. Ta vie qui m'échappe.
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Il n'avait pas parlé depuis cinq jours, les mots avaient été roulés dans une pâte collante et peinaient à se faire entendre.
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E traverse la vie les mains ouvertes, donne sans compter, son amour, son rire, son indulgence. E. toujours se relève, jamais ne renonce. Au plus près pourtant de l’infini désordre du monde, E. abrite quelque chose qui lui échappe. Quelque chose qui l’émerveille.
Une aptitude à la douceur.
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Je suis là parce qu'il faut bien être quelque part. Je regarde, je m'imprègne, je me remplis de bruit et de fumée, j'emplis ce vide en moi que rien ne comble ni ne soulage, invisible à même la peau, profond sous la chair indemne.
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Aujourd'hui je me demande si cela a un sens. Si cela est recevable. Attendre, pendant des années, un homme qui ne reviendra pas. Garder, des années plus tard, l'image trop précise de ses yeux. Si cela est acceptable. Je cherche dans les mots qui sont restés, dans le souvenir de ta peau, une vérité qui n'existe pas.
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Longtemps il avait cru qu'il ne pourrait jamais renoncer au plaisir de les conquérir de découvrir ces corps uniques en leurs courbes en leur matière fébriles sous la paume sous les lèvres tendus ou abandonnés Il lui semblait alors qu'il ne pourrait jamais se contenter d'une seule fût-elle la plus douce ou la plus belle qu'il ne pourrait jamais renoncer aux autres Il avait voulu les femmes avec passion il avait joui de ce pouvoir qu 'il était conscient d’exercer sur elles de cette séduction avide et immédiate il s'était repu de leurs fiévreux et ingénus il avait pleuré aussi les poings meurtris contre des portes fermées il n'était ni chasseur ni collectionneur il les avait aimées le temps d'une nuit ou d'un appartement et leur succession ou parfois simultanéité n 'avait obéi aux circonstances ou aux opportunités A chacune de ses rencontres avaient succédé une rupture peut importait qu'elle fût au noms de son fait qu'elle s’inscrivît dans la douleur ou dans le soulagement car il avait retiré de chacune de ces séparations un sentiment de victoire d'accomplissement parce qu'alors il lui semblait qu'il pouvait tomber amoureux encore et encore que là était sa force sa puissance dans cet élan sans cesse renouvelé
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A vivre à côté de l'autre, on gagne en connaissance, en profondeur, mais on perd la magie. Tout a été donné, tout a été mis à nu. Plus rien n'échappe.
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Rien n'a changé. En dehors de son travail et de quelques interviews qu'il continue d'accorder, il fait l'expérience d'un tranquille désœuvrement. Cela ne lui déplaît pas. Il exécute les gestes, respecte les horaires et les itinéraires, il se regarde vivre, ni présent ni absent, ignorant ce qui lui échappe comme ce qui lui appartient.
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Je voulais laisser grandir le désir de te lire. Pendant quelques semaines, je me suis contentée des extraits cités par les critiques. Et puis j'ai acheté le livre. Je l'ai glissé dans mon sac pour qu'il s'use un peu, qu'il se patine. J'ai fini par m'y plonger. En marchant dans la rue, et puis tard dans la nuit.
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Sans conjugaison le corps prend le dessus, occupe toute la place.
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