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3,46

sur 306 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
4 - 3 - 2
Ce n'est pas le top départ d'une course mais le nombre d'étoiles attribué au fur et à mesure de mes lectures des romans de Karen Viggers ...
J'aime la nature et ses grands espaces , les descriptions des paysages australiens me plaisent mais cette fois le coté trop romanesque l'a emporté et j'ai eu , en plus , beaucoup de mal avec le style "scolaire " de l'auteur .
Je laisse donc au beau milieu du bush , Abby, la jeune spécialiste des kangourous, l'élégant journaliste Cameron dont elle est tombée amoureuse et la vieille Daphne avec ses souvenirs de l'ancien temps !
Je ne suis pas sûre de tenter le prochain roman pour ne pas me retrouver dans le vide stellaire !
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Un joli roman sur le poids du passé et de l'héritage familial, mais également une belle ode à la nature australienne.
Nous suivons Abby jeune chercheuse qui étudie les kangourous dans une quête pour sa construction personnelle, qui l'amènera à faire plusieurs rencontres décisives, tout d'abord Cameron jeune journaliste, puis Daphne vieille dame.
Les sentiments sont bien décrits, et les évocations de la nature (faune, flore, paysages de montagne) sont très belles.
J'ai trouvé que l'histoire était belle malgré quelques clichés et des personnages pleins de bons sentiments.
Une lecture sympathique.
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C'est le 3ème roman de Karen Viggers que je lis et celui-ci traînait dans ma PAL depuis un petit moment (2017 !).
Ce roman ressemble beaucoup au précédent, l'auteure dresse deux beaux portraits de femmes abîmées par la vie et rend hommage à la nature sauvage de l'Australie en abordant cette fois-ci le problème de la gestion des populations des kangourous et de la question de l'abattage (évidemment, ce livre a été écrit bien avant les terribles incendies de ces dernières semaines qui ont décimé des dizaines de milliers d'animaux).
Une lecture sans surprise mais agréable.
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" Et à présent il est penché sur l'animal qu'il a renversé parce qu'il conduisait trop vite .
_ Elle va s'en tirer ? demande-t-il plein d'espoir .
Abby est sidérée . Il s'attend vraiment à ce que le kangourou se relève et s'en aille en bondissant gaiement dans la nuit ?
Elle se refuse à lui cacher la triste vérité .
_ Non .
Il tourne vers elle un visage consterné .
_ Non ?
_ Elle a les jambes cassées .
_ Une fracture , ça se répare .
_ Pas une fracture de jambe arrière de kangourou .
Peut-être , à la rigueur , celle d'un joey . Mais pas chez un adulte .
_ On n'a qu'à appeler un véto .
Elle fait signe que non .
_ Personne ne viendra . Pa à cette heure. Ils vous diront de l'abattre .
_ Qu'allez-vous faire , alors ?
Ainsi , il lui refile la responsabilité ! Maintenant , c'est son problème à elle . "

La relation entre Abby , une biologiste qui étudie le comportement des kangourous , et Cameron , journaliste , commence très mal après cet horrible accident .

Directement , l'attitude de celui-ci m'a révoltée : j'aime les gens qui s'acquittent de leurs devoirs !

Je n'ai pas réussi à comprendre comment Abby , avec un passé troublé par le suicide de sa mère , donc très sensible , puisse s'éprendre d'un irresponsable bien qu'il soit tendre et très sensuel .
Mais seul , c'est seul .
Et puis ,Daphne , cette vieille dame aux souvenirs douloureux va l'influencer : elles vont partager leurs secrets .

La force de ce livre , je l'a trouvée dans les descriptions très imagées des Monts Brindabella et du Bush où
l'auteure me guidait , tel un cameraman à travers le sol aride du Sud-Est de l'Australie .
On sent combien tous les thèmes abordés lui tiennent à coeur : l'arrivée des Blancs sur les terres aborigènes , l'amitié intergénérationnelle , et surtout l'abattage des kangourous , tellement nombreux et nuisibles alors pour la biodiversité .

Toute jeune , je désirais pouvoir séjourner dans cette immensité , mystérieuse et peuplée d'animaux étranges .
Je suppose que cette passion , restée quelque part dans un tiroir de mon inconscient , m'a stimulée à connaître plus encore le pays .
Malheureusement , j'ai ressenti peu d'empathie pour les personnages : combien de fois , j'ai posé ce livre et posé encore !
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Déçue peut être parce que c'est le troisième....Assez de l'Australie ou plutôt assez des colons quels qu'ils soient et où qu'ils soient.
Certains colonisent des pays, des régions, des villages, des routes mais que leur arrivent-ils ? Comment en arrive t-on là ? La peur peut être .
Abby aura peur tout le temps : peur d'affronter son passé et son présent et c'est une vieille dame rencontrée par hasard qui devra faire la paix avec une aborigène du même âge en s'excusant pour ses aînés des dégâts occasionnés par eux. Et c'est grâce à ces témoignages qu'Abby arrivera à accepter son quotidien de biologiste et de femme qui peut aimer et recevoir de l'amour en retour.
La destruction de troupeaux de kangourous est bien difficile à lire....
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Dernier roman de Karen Viggers que j'ai malheureusement moins apprécié que les précédents.

L'histoire suit Abby, thésarde spécialiste du comportement des kangourous, qui va rencontrer Cameron, jeune journaliste, désirant écrire un article sur les kangourous. Puis, de la rencontre entre Abby et Daphné, vieille femme ayant vécu avec sa famille dans le bush puis ayant du le quitter suite à la création du parc national.

Concernant les aspects positifs, j'ai retrouvé avec plaisir les descriptions de la nature, le plaidoyer en faveur de la protection de l'environnement, de la faune et de la flore.
Le traitement de la surpopulation des kangourous est intéressant et permet d'avoir des informations dont on ne dispose pas forcément par exemple j'ai appris que les femelles pouvaient stopper leur reproduction en cas de nourriture insuffisante.
J'ai trouvé que le sujet de la bipolarité avait été vraiment bien traité permettant de connaitre ou du moins d'imaginer les effets de cette maladie sur les personnes atteintes, alternant entre allégresse et désespoir.
Pour les personnages, j'ai beaucoup aimé Daphné, qui est un personnage très réaliste, avec ses difficultés quotidiennes, ses souvenirs, sa sagesse. de même avec Abby et sa difficulté à se construire un avenir familial suite au drame qu'elle a vécu.

Cependant, j'ai été déçue par plusieurs choses. Tout d'abord, je n'ai pas trouvé que la thématique des aborigènes avec leurs traditions, leurs relations avec la nature et surtout le sentiment de haine des colons envers eux était suffisamment développé par le biais de Daphné.
De même, la question de l'abattage des kangourous n'est pas traitée assez profondémment et notamment la possibilité d'autres solutions que celle-ci.
Enfin, je n'ai pas trouvé la relation entre Abby et Cameron crédible, pour moi cela va trop vite.

Une chose est sure Karen Viggers est une auteur de la nature avec des descriptions magnifiques des paysages, des montagnes, du bush. Elle nous permet de comprendre l'importance de protéger, de sauvegarder la faune et la flore qui nous entourent pour nous et les générations futures.
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Abby, une jeune biologiste, prépare une thèse sur les kangourous. A la demande de son directeur de thèse, elle va rencontrer un journaliste Cameron afin de lui expliquer son rôle en tant qu'observatrice de la population des kangourous. Elle va en tomber amoureuse alors que tout en lui semble l'agacer au début.
Abby va également rencontrer une vieille dame Daphne qui avait une ferme avant dans le bush avant que l'état australien rachète les terres et exproprie les fermiers en le relogeant. Daphne va partager ses souvenirs avec Abby.
Il est question dans ce roman de la surpopulation des kangourous qui de ce fait et compte tenu de la sécheresse entraine la disparition d'autres espèces. Il y a aussi la relation entre les colons qui se sont appropriés les terres des aborigènes. Il y a également le passé d'Abby, sa relation avec son père et son frère, la perte de sa mère. Après la relation "je t'aime, je t'aime plus" d'Abby avec Cameron est un peu agaçant.
Le côté nature du roman est intéressant, comment gérer la surpopulation des kangourous, le côté romanesque l'est moins.
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Karen Viggers nous plonge encore une fois dans un univers particulier, celui des kangourous d'Australie. Elle nous fait toucher du doigt des problèmes insoupçonnés, celui de la prolifération de ces animaux. du coup, nous sommes face à une réalité : comment stopper ce phénomène ? L'histoire des aborigènes de ce pays est aussi en toile de fond avec le personnage de Daphné. Bref, c'est un récit riche avec tous les ingrédients pour créer une belle histoire : un passé tragique qui empêche d'avancer, une belle romance, une rencontre inter-générations... Mais, pour moi, la magie n'a pas opéré. le choix d'un présent de narration, je crois, empêche toute émotion, procure un détachement. Les descriptions sont trop longues, les retours en arrière trop nombreux. Bref, à vouloir trop en faire, l'auteure, à mon sens, s'est perdue.
Dommage, j'avais bien aimé "la mémoire des embruns".
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À sa sortie (début avril), le murmure du vent me faisait déjà de l'oeil. Son résumé. Sa sublime couverture. La promesse d'une virée dans le bush australien, auprès des kangourous qui plus est. Après lecture, je ne suis absolument pas déçue du voyage. Les thématiques soulevées dans ce roman sont passionnantes. le poids de l'histoire familiale. L'attachement viscéral à la terre. L'amour de la nature. Ce roman est littéralement un hymne à la terre et aux grands espaces. Mais Karen Viggers signe tout autant un écrit fort et engagé : l'auteure traite en effet des difficultés à gérer la reproduction extrêmement rapide de certains animaux (comme les lapins ou les kangourous) qui, sans réels prédateurs, finissent par menacer l'écosystème. Faut-il pour autant faire appel à un abattage de masse pour remédier à ce problème ? C'est la grande question que soulève l'auteure.

Pour n'avoir lu ni La mémoire des embruns ni La maison des hautes falaises, il me tardait de découvrir la plume de Karen Viggers. Je dois dire que j'ai beaucoup apprécié les efforts de l'auteure pour nous présenter des personnages profonds, à la psychologie travaillée. Abby, l'héroïne, est une jeune thésarde qui étudie le comportement des kangourous. Attachante mais extrêmement solitaire, la jeune femme se sent poursuivie par un drame familial, qui l'empêche notamment de construire une vie familiale ou de s'engager avec un homme. Aussi lorsqu'elle rencontre le beau Cameron, Abby n'a qu'une idée en tête : fuir avant que ça ne devienne trop sérieux et qu'elle prenne le risque de souffrir à nouveau. Sa rencontre avec Daphne, une vieille dame qui a aussi vécu des évènements douloureux, semble l'apaiser. Une complicité se noue entre les deux femmes : peut-être est-ce l'occasion de s'entraider pour accepter le passé et s'en délivrer ?

Si les personnages d'Abby et de Daphne sont clairement les plus élaborés, j'ai grandement apprécié les rencontrer. J'ai aimé l'indépendance exacerbée d'Abby (qui masque malgré tout une certaine fragilité). Tout comme j'ai aimé la sagesse de Daphne. de souvenirs en confidences, le lecteur plonge peu à peu dans le passé de ces deux femmes. L'occasion pour Karen Viggers d'évoquer le lien entre anciens colons et Aborigènes. Injustement expulsé de son territoire, ce peuple autochtone a également subi de nombreuses violences. le murmure du vent n'est donc pas réellement un roman calme et apaisant. Certaines scènes décrites sont très dures (je pense à la mort de certains kangourous, ou encore à quelques passages relatifs au passé des héroïnes).

J'ai été un brin déçue par certains aspects de ce roman. Si je n'ai pas toujours trouvé la relation Abby-Cameron crédible, j'aurais souhaité que le vécu des Aborigènes soit encore plus détaillé via notre accès au passé de Daphne. Si Karen Viggers évoque les traditions ou encore un sentiment de haine envers les colons, j'ai souvent trouvé que cela aurait pu être encore plus développé.

Grâce à cette lecture, j'en ai cependant beaucoup appris sur l'Australie et les kangourous. J'ai ainsi pu réfléchir sur les conséquences de la surpopulation des kangourous et sur les solutions proposées… D'autant que par la voix de ses personnages, Karen Viggers donne la parole aux deux camps : les pro et les anti abattage de masse de ces marsupiaux. Plutôt intéressant. J'ai également pu découvrir que les femelles kangourous pouvaient stopper leur reproduction en cas de nourriture insuffisante, mais aussi que lorsqu'un bébé kangourou (un petit “joey”) est en train de grandir bien au chaud dans la poche de sa mère, un futur bébé (présent pour le moment à l'état d'embryon) est déjà prêt à prendre sa place !

Pour résumer, le murmure du vent est un roman intelligent, parfois cruel (je pense à certaines scènes très dures). Les descriptions du bush et des montagnes sont sublimes. Si j'ai globalement apprécié ma plongée dans cette Océanie captivante aux paysages encore sauvages, je regrette que certains aspects du roman ne soient pas davantage développés (je pense surtout à la culture aborigène).
Lien : https://labibliothequedebene..
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autant la maison des hautes falaises m'a emballée, autant celui-là, bof !!!
la romance en fond, insipide, et pas si en fond que ça !!!!
c'est son 3ème, chère autrice, il est temps de changer de filon, je crois !;-)
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