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3,46

sur 306 notes
Ce roman est le 2ème que je lis de Karen Viggers et il ne m'a pas plu emballé que le précédent. C'est une histoire que j'ai lue, j'ai ainsi découvert le "cas" des kangourous, la vie d'une étudiante et les souvenirs d'une vieille dame. Et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, ni à la cause animale. Malgré une écriture correcte, l'histoire ne m'a pas transportée. Je suis restée à quai ! Je pense que l'histoire me sortira de la tête très vite.
Dommage.
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J'avais envie de découvrir Karen Viggers depuis longtemps, à force de voir passer des critiques sur ses romans sur babelio, livraddict ou sur les blogs littéraires. Je me suis donc lancée en me disant que cela ferait une bonne lecture estivale et je ne me suis pas trompée. Je n'ai pas eu de coup de coeur mais j'ai passé un bon moment avec ce roman : le murmure du vent.

On suit deux personnages : Abby, une jeune biologiste qui étudie les kangourous (rien que ça c'est exotique et dépaysant) et Daphne, une vieille dame qui a vécu dans les montagnes dans sa jeunesse. Ces deux fortes femmes n'auraient jamais dû se rencontrer et pourtant elles vont toutes les deux beaucoup s'apporter. L'auteure dresse ici, deux très beaux portraits de femmes. Abby m'a parfois un peu lassé par son indécision notamment en ce qui concerne sa relation avec Cameron mais Daphne, elle m'a beaucoup touché et ému.

Ce n'est pas le roman de l'année mais ça se lit facilement. C'est bien écrit, mais surtout pour nous français, ce roman est terriblement dépaysant. On découvre un pan de l'Australie, de son histoire avec les aborigènes, des kangourous qui se reproduisent trop rapidement et des deux camps qui s'opposent pour régler le problème. Au fil des pages, on se balade dans les montagnes, dans le bush, on découvre des espèces de la faune et la flore totalement inconnus.

Je suis plutôt conquise et je lirai avec plaisir les deux autres romans de l'auteure qui trainent dans ma PAL depuis bien trop longtemps : La maison des hautes falaises et La mémoire des embruns.
Lien : https://missmolko1.blogspot...
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Abby est une jeune biologiste, elle termine sa thèse, elle étudie les kangourous des montagnes. Souvent seule pour faire ses observations et ses relevés, elle parcoure la vallée des monts de Brindabella, située au sud-ouest de Canberra.

Un jour, un journaliste, Cameron, vient l'interviewer sur son travail. Elle n'est pas très enchantée et elle fera tout pour s'éloigner de lui. Mais…

Dans ce parc national, Abby fait également la connaissance d'une vieille dame, Daphne. Instinctivement, les deux femmes se rapprochent. Elles partagent leur amour de cette terre, et au fur et à mesure des confidences plus personnelles.

Leur relation devient fusionnelle, elles ont besoin l'une de l'autre. Ce lien intergénérationnel nous le retrouvons également dans le premier roman de Karen Viggers, La mémoire des embruns, où Mary se confiait au jeune garde forestier. Comme a pu l'expliquer l'auteure, ce lien lui est très cher. Elle s'inspire de sa relation qu'elle avait avec sa grand-mère et essaie de la retranscrire dans ses romans.

Cette volonté de transmission, d'échange, semble bien plus que nécessaire à la vie entre tous. Elle permet la construction d'un lien social fort. Cette communication se déroule autour des lieux qu'elles visitent, où chacune se remémore des événements du passé qui ont marqué leurs vies. Mais également par le biais de boîtes où sont entassées pêle-mêle des souvenirs, comme une très belle robe de bal que Daphne porte pour la montrer à Abby.

L'autre fil conducteur de ce roman, c'est les kangourous. Ici, nous semblons fascinés par ces animaux. Mais il faut savoir qu'en Australie, ils peuvent être considérés comme nuisibles. Car au moment des périodes de sécheresse, les kangourous s'attaquent à l'herbage d'autres animaux comme les moutons ou les vaches. En surnombre, l'abatage est l'une des solutions. D'ailleurs, si vous êtes sensibles, l'une des scènes du roman est extrêmement bien décrite. Mais il existe d'autres solutions, c'est ce que l'auteure a expliqué lors d'une scène du roman, lors d'un colloque entre biologistes, écologistes et représentants du pouvoir public.

Vous l'aurez compris ce roman est d'une extrême richesse au niveau thématique, et parfois j'ai peut-être eu quelques difficultés à suivre le mouvement. Mais si je devais vous convaincre de lire les romans de Karen Viggers, je vous dirai de vous lancer immédiatement. Car elle a le don de décrire les paysages comme si vous y étiez. Vous avez vraiment l'impression d'y être, les scènes sont vivantes. Elle choisit ses personnages avec précision qu'elle fait évoluer au fil des pages. Amoureuse de la nature, elle s'attache à nous transmettre des émotions et la force que nous donne cette nature si riche.

Je vous laisse donc découvrir les oeuvres de Karen Viggers et voyager jusqu'au pays des kangourous.
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4 - 3 - 2
Ce n'est pas le top départ d'une course mais le nombre d'étoiles attribué au fur et à mesure de mes lectures des romans de Karen Viggers ...
J'aime la nature et ses grands espaces , les descriptions des paysages australiens me plaisent mais cette fois le coté trop romanesque l'a emporté et j'ai eu , en plus , beaucoup de mal avec le style "scolaire " de l'auteur .
Je laisse donc au beau milieu du bush , Abby, la jeune spécialiste des kangourous, l'élégant journaliste Cameron dont elle est tombée amoureuse et la vieille Daphne avec ses souvenirs de l'ancien temps !
Je ne suis pas sûre de tenter le prochain roman pour ne pas me retrouver dans le vide stellaire !
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Un joli roman sur le poids du passé et de l'héritage familial, mais également une belle ode à la nature australienne.
Nous suivons Abby jeune chercheuse qui étudie les kangourous dans une quête pour sa construction personnelle, qui l'amènera à faire plusieurs rencontres décisives, tout d'abord Cameron jeune journaliste, puis Daphne vieille dame.
Les sentiments sont bien décrits, et les évocations de la nature (faune, flore, paysages de montagne) sont très belles.
J'ai trouvé que l'histoire était belle malgré quelques clichés et des personnages pleins de bons sentiments.
Une lecture sympathique.
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Abby est une jeune étudiante australienne en biologie spécialiste des kangourous. Elle fait la connaissance de Cameron, un journaliste, à l'occasion d'un article qu'il veut écrire sur le sujet. Très différents l'un de l'autre, Abby lui fait partager sa passion pour ces animaux. Attirés l'un par l'autre, la jeune femme ne veut pourtant pas s'attacher et finit par le repousser malgré ses sentiments. Elle rencontre dans la montagne une vieille dame, Daphne, de qui elle va se rapprocher. Daphne remonte dans ses souvenirs d'adolescente et de jeune mariée qu'elle fait partager à Abby avec beaucoup d'émotion. Mais la polémique autour de l'abattage des kangourous prend de l'ampleur et Abby se révèle plus touchée que prévu.

Ce roman est le dernier de Karen Viggers que je n'avais pas lu encore, j'étais impatiente de le découvrir car j'aime beaucoup les livres de cette auteur depuis le premier que j'ai lu.
J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire comme les trois précédents mais j'ai trouvé celui-ci beaucoup plus dur et violent par le thème choisi autour de l'abattage des kangourous, que je ne connaissais d'ailleurs pas. Dès les premières pages du roman, nous assistons à une scène très poignante et douloureuse avec le kangourou renversé. J'ai eu du mal avec cet épisode et j'ai failli arrêter là ma lecture. Je pense que c'est le seul roman de cette auteur qui contient autant de violence et de sang. Ames sensibles s'abstenir ! C'est pour cela que mon appréciation face à ce livre est un peu moins positive que d'habitude à la lecture des romans de K. Viggers.
La présence des bébés kangourous apporte malgré tout de la tendresse et de la douceur au livre et j'ai appris plein de choses sur ces animaux grâce à cette lecture.
J'ai aussi beaucoup apprécié dans ce livre l'amitié entre Abby et Daphne malgré la différence d'âge, j'ai pris beaucoup de plaisir à chacune de leurs rencontres. Cette amitié m'a fait penser à celle de Mary et Leon dans La mémoire des embruns.
K. Viggers a su m'enchanter encore une fois par la description de paysages naturels magnifiques et auxquels nous ne sommes pas habitués en tant qu'Européens. Ce qu'elle nous fait partager sur les kangourous grâce à ses connaissances professionnelles est très intéressant ainsi que son travail de documentation sur les populations aborigènes qui vivaient au départ en Australie.
Cette lecture a donc été pour moi très enrichissante et en même temps dépaysante, mon seul bémol étant la violence contenue dans certaines scènes.
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Ma première rencontre avec Karen Viggers s'est faite avec "La Maison des hautes falaises" qui avait pour thème principal la protection des baleines. Ce que j'aime beaucoup chez cette auteure australienne c'est sa façon de nous faire découvrir à chaque fois une facette de son pays puisque dans "Le Murmure du vent", elle se penche sur le sort des kangourous. Certes ses livres sont bâtis sur une intrigue amoureuse mais les qualifier de romans sentimentaux serait beaucoup trop réducteurs. Se servant de cette trame, grâce à une étude précise de ses personnages, de leur vécu, elle nous tisse l'histoire de l'Australie, aussi bien son passé que son présent.

Abby est une future biologiste qui fait une thèse sur le comportement des kangourous. En Australie, c'est un sujet très sensible entre les fermiers favorables à l'élimination de ces animaux qu'ils voient comme des nuisibles et les protecteurs de la faune sauvage. Elle accepte que Cameron, un jeune journaliste qui souhaite écrire un article sur le sujet, l'accompagne dans l'observation de ces marsupiaux. Il tombe rapidement sous le charme d'Abby, mais la jeune femme, empêtrée dans un passé familial douloureux ne souhaite pas s'engager. Lors de ses pérégrinations en montagne, elle fait la connaissance de Daphné, une vieille femme malade qui vient se ressourcer de temps en temps sur les terres qu'elle a exploitées autrefois et dont elle a été expropriée par l'état désireux de faire un parc national. Petit à petit, leurs confidences mutuelles vont aider Abby à avoir enfin confiance en l'avenir.

Dans un décor somptueux, Karen Viggers nous propose une belle histoire d'amitié intergénérationnelle, grâce à un attachement commun à la terre. Dans ses romans, la nature est vraiment un personnage à part entière. En racontant sa vie de labeur, Daphné va nous révéler une partie de l'histoire de l'Australie avec l'arrivée des colons dont elle faisait partie, qui ont pris le terrain aux aborigènes et qui, à leur tour, ont été expropriés par le gouvernement. Abby, elle, mettra plus de temps à se dévoiler et parler de ce passé familial difficile, vécu autour de la bipolarité de sa mère. Orpheline à treize ans, il reste un frein à son engagement d'aujourd'hui.
L'auteure soulève dans ce roman le problème de la surpopulation des kangourous qui menace l'écosystème. Elle nous propose diverses solutions dont la plus cruelle consiste en des abattages organisés, sans prendre parti. Au lecteur de se faire sa propre opinion : le débat est ouvert.

Des thèmes variés comme l'attachement à ses racines, l'influence du vécu personnel, la résilience après le deuil, l'écologie, la communion de l'homme et de la nature. La mise en valeur des sentiments aussi beaux que l'amitié, l'amour, l'attachement familial. Un écriture magnifique qui sait se faire aussi bien poésie que violence. Le tout dans un décor somptueux. Pour moi, le voyage en vaut la chandelle et c'est un 19/20 final. Mon seul regret consiste en un questionnement sans réponse sur l'avenir professionnel d'Abby.
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Pour faire baisser mon immense PAL, je me suis plongée dans le murmure du vent de Karen Viggers.
Quand Abby rencontre Cameron, tout en lui l'agace. Biologiste, elle arpente seule la vallée des monts Brindabella pour observer le comportement des kangourous.
Il est un jeune journaliste en quête d'un article pouvant susciter la polémique.
Quand il cherche à la revoir, elle fait tout pour l'éloigner. Pourquoi prendrait-elle le risque d'être à nouveau blessée par la vie ?
Un jour, elle rencontre une vieille dame, Daphné, qui a passé sa jeunesse dans ces montagnes et vient régulièrement se ressourcer dans cette nature si chère à son coeur.
Malgré leur différence d'âge, les deux femmes se rapprochent. Avec délicatesse, Daphné essaye de sortir Abby de son marasme. Leur amitié leur permettra peut-être enfin de se libérer du passé et de sourire à l'avenir ?
Le murmure du vent est un roman dont j'ai beaucoup aimé l'ambiance.
L'histoire se déroule en Australie. C'est un pays où j'aimerais aller mais c'est un peu trop loin et surtout je ne suis pas sure d'apprécier les insectes qui y vivent, à commencer par les araignées !
Alors, à défaut d'y aller un jour, je voyage grâce à des romans s'y déroulant :)
J'ai trouvé le début prometteur mais très rapidement, je me suis retrouvée déçue par ma lecture. Il y a trop de longueurs et le rythme est trop lent. Je me suis parfois ennuyée, quel dommage !
J'ai été touchée par l'amitié entre Abby et Daphné. Elles n'ont pas le même age mais ont toutes deux des fêlures et sont très attachantes. Cameron est également un personnage intéressant, patient et touchant.
Des thèmes intéressants sont abordés, mais je n'ai pas toujours accroché car je me suis parfois perdue ici et là. Cela évoque les aborigènes, le vol de leur terre, mais aussi l'invasion des terres par les kangourous. La matière est là, mais la façon de traiter tout ça ne m'a malheureusement pas convaincue.
Il est évident que je ne garderais pas un grand souvenir de le murmure du vent, dommage !
Ma note : 3,5 étoiles
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Il y a trois ans, j'ai discuté avec Karen Viggers lors d'une rencontre organisée par Babelio dans un café littéraire. Cette romancière australienne était en tournée européenne avec son mari (qui était présent) et sa fille. J'avais beaucoup aimé son enthousiasme et sa vivacité (elle parle un excellent français, aidée à l'occasion par un traducteur également présent).
A la suite de cette rencontre, j'avais lu ‘'La Maison des Hautes Falaises'' (traduction en français de son roman ‘'The stranding'') qui venait de paraître en livre de poche. Ce livre m'avait laissé une impression mitigée.

En ces temps de confinement (pandémie Covid-19), j'avais besoin de grands espaces. Quoi de mieux qu'un livre de cette romancière dont les romans ‘'nature writing'' ont pour toile de fond l'Australie profonde ? J'avais justement son 3e roman en stand-by dans ma bibliothèque : ‘'Le murmure du vent'' (VF de ‘'The Grass Castle)… et me voilà au milieu des monts Brindabella, dans un parc naturel à la poursuite des kangourous.

Globalement, ce roman m'a laissé la même impression mitigée qu'après la lecture de ‘'La Maison des Hautes Falaises'' ; pour les mêmes raisons. Karen Viggers est vétérinaire spécialisée dans la faune sauvage et (accessoirement ?) romancière. A mes yeux, cette double casquette nuit à ses romans autant qu'elle leur est utile. Car lorsque la vétérinaire prend le pas sur la romancière, elle ne sait pas s'arrêter : c'était l'épisode de l'échouage d'une baleine dans le roman précédemment lu, c'est l'observation des kangourous et les scènes de leur abattage dans ‘'Le murmure du vent''. De plus, si elle est à l'aise dans tout ce qui se rapporte à la nature, la faune et la biodiversité, elle me paraît beaucoup moins habile pour mener une intrigue amoureuse et pour développer les autres thèmes tels que la spoliation des terres aborigènes par les colons blancs (et le racisme de ces derniers), les traumatismes de l'enfance (Abby, biologiste et personnage principal, a vu périr tragiquement sa mère bipolaire alors qu'elle avait 13 ans) et les traumatismes de ceux qui sont expropriés par l'état.

J'ai bien aimé le côté intergénérationnel : Abby, jeune biologiste, rencontre fortuitement Daphné, octogénaire, ancienne fermière devenue veuve après l'expropriation de sa ferme. La première trouve une remplaçante de sa grand-mère disparue qui l'a tant aidée dans son enfance difficile et la seconde trouve une oreille attentive pour ses interrogations et tous les souvenirs de sa vie dans le bush. Une relation résiliente pour l'une et l'autre.

En résumé : un roman agréable à lire mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable.
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histoire assez simple mais au sein de laquelle
on passe un bon moment
va t elle oublier le passé douloureux ?
va t elle trouver une solution pour sauver son frère et les
kangourous ?
va t elle demeurer solitaire car elle le veut
ou se jeter dans les bras de ...?
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