Un petit conte assez manichéen pour expliquer aux enfants la spiritualité orthodoxe et une proposition d'un chemin de progression. Les habitants de Moi-Ville font passer leur Moi avant tout, tandis que les habitants de Toi-Ville vivent dans la joie du partage et de l'amour des autres. Un jour un Moi-politain va rencontrer une habitante de Toi-Ville. S'ensuivent des aventures dans lesquelles le discernement, l'humilité, la patience vont abaisser l'obstination, la présomption et la vanité.
A lire avec des enfants de 9-10 ans pour les amener à réfléchir sur certaines valeurs.
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Car cette démarche qui nous permet de passer de Moi-ville à Toi-ville est le parcours de conversion par excellence, que chacun doit faire dans sa propre vie. Cette route nous permet de quitter le pusillanime « Moi-d’abord » pour découvrir les chemins de la liberté de l’homme nouveau, qui sait ne pouvoir trouver sa vie qu’en la donnant, et la donnant par amour.
- Ne faut-il pas chercher à améliorer sa vie ?
- Tous, nous désirons cette chose là, mais il faut être attentif. Cette évolution peut être un piège, et notre vie peut devenir en réalité plus compliquée. Ce qui est bien, c'est de mettre une limite à ses désirs. Ainsi, nous profitons mieux de la vie et donnons plus de valeur à ce que nous avons.
Ne faut-il pas chercher à améliorer sa vie ? Tous nous désirons cette chose là, mais il faut être attentif. Cette évolution peut être un piège, et notre vie peut devenir en réalité plus compliquée. Ce qui est bien, c’est de mettre une limite à ses désirs. Ainsi nous profitons mieux de la vie et donnons plus de valeur à ce que nous avons.
Notre univers intérieur est peuplé de ces présences familières à la fois insistantes et contradictoires tel que : « Obstiné » qui nous dit de n’en faire qu’à notre tête, tandis que « Sereine » nous invite à n’en faire que selon notre cœur, c’est-à-dire à agir par amour dans l’ouverture à la réalité des autres.
Finalement, se dit-il, on peut s’habituer à beaucoup de choses. Même dans le malheur et dans les épreuves, Dieu n’abandonne personne. Il donne la force. On peut parler avec Lui et les difficultés s’amenuisent. On pleure devant Lui et la peine se dissip