Quand on se passionne pour la lecture, on est souvent tenté d'emprunter des chemins de traverse, de découvrir des univers méconnus, d'approfondir sa connaissance d'un éditeur ou d'un auteur. Ce fut le cas pour ce roman remporté dans le cadre de Masse critique.
Me voilà donc entrainée sur les pas d'un aventurier audacieux et plein de ressources, Lord Cochrane, marin écossais (ayant effectivement existé), digne descendant d'une lignée d'excentriques haute en couleurs et dont c'est la deuxième aventure. « Rien n'est jamais facile et rien n'est impossible » pourrait être sa devise. Lord Cochrane débarque donc au musée du Louvre dans un Paris noyé sous les eaux. Il y retrouve
Champollion, ancien compagnon de
Bonaparte et devenu responsable du département antiquités. Celui-ci a en sa possession un manuscrit d'une valeur inestimable rédigé des mains même de Jules César et qui atteste de l'existence d'un monstre antédiluvien vivant dans la cité mythique de R'Lyeh, sous les eaux au large de l'actuel
Fort Boyard. Afin de revenir en grâce auprès de la royauté britannique qu'il a fui suite à un scandale, Lord Cochrane, a décidé de révéler l'existence de ce monstre qu'il a dû affronter lors de sa précédente aventure.
Mais il n'est pas le seul à s'intéresser de près à ce précieux manuscrit…
Autant le dire de suite, je n'ai pas été sensible à ce genre littéraire qui mêle l'histoire et le fantastique. Si l'impression de redécouvrir les livres d'aventure de ma jeunesse m'a plutôt enthousiasmée dans les premiers chapitres, je me suis assez rapidement essoufflée.
Point positif : j'ai passé mon temps sur Wikepedia à m'instruire sur le Paris du XIXe, la guerre des Gaules, les batailles Napoléoniennes, l'univers de
Lovecraft (que je ne connais absolument pas), les
Champollion, et même l'Amiral Nelson ce qui, il faut bien le reconnaitre a perturbé ma lecture. Il faut ajouter à cela ce que je qualifierai de « tics d'écriture » assez déroutants (On ne compte pas le nombre de fois ou Cochrane est désigné sous le terme de ‘l'aventurier écossais' ou ‘d'audacieux marin' et
Champollion sous celui de ‘l'érudit').
Néanmoins, il me semble que le foisonnement de détails, les nombreuses références historiques, le sérieux des recherches et les moults rebondissements de l'intrigue pourront plaire aux amateurs du genre.