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Lord Cochrane tome 1 sur 4

Charlotte Volper (Autre)Jacques Fuentealba (Traducteur)
EAN : 9782266315487
480 pages
Pocket (18/02/2021)
3.56/5   116 notes
Résumé :
Le marin le plus audacieux de tous les temps affronte le plus grand ennemi de l’humanité !

Bien des années avant d'être le libérateur du Chili, du Pérou, du Brésil et de la Grèce, Lord Thomas Cochrane fut un héros des guerres napoléoniennes. En 1809, au large de l’île d’Aix, sur la côte occidentale française, il fit couler presque la moitié de la flotte de l’Empereur. En 1815, Napoléon achève la construction de Fort Boyard et Lord Cochrane revient dan... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (44) Voir plus Ajouter une critique
3,56

sur 116 notes
Un mélange de roman d'aventures maritimes et de fantastique lovecraftien avec une pointe d'uchronie pour épicer le tout et écrit à la mode des romans feuilletons de la fin du XIXe siècle.
1815. Alors que Napoléon revenu de l'île d'Elbe voit de nouveau l'Europe se coaliser contre lui, sur la côte atlantique, au large de l'île d'Aix, il se passe des choses inquiétantes.
Le capitaine Eonet qui dirige Fort Boyard (voilà pour le côté uchronique car le fort ne sera construit en vérité qu'une trentaine d'année plus tard) fait prisonnier Lord Cochrane, un ancien officier de la marine britannique. Cela commence comme un roman de C.S. Forester, l'auteur de la série Capitaine Hornblower. L'aventurier écossais ne se serait-il pas laisser capturer pour jouer un tour à la garnison française du fort.
Arrive alors un maître espion du ministre Fouché (ministre de la police de Napoléon) qui accompagne les frères Champollion venus étudier d'étranges écritures retrouvées dans les fondations du fort. Une petite dose d'archéologie fantastique qui infuse tout au long du roman.
Et puis la nature devient folle. Des êtres aquatiques improbables attaquent le fort en ne différenciant pas anglais et français. Et, cherry on the cake, voilà qu'un monstre des temps anciens, Cthulhu, décide de se réveiller de son sommeil millénaire. Lord Cochrane et le capitaine Eonet vont devoir dépassés leurs rivalités pour l'affronter ensemble.
Rien que de faire un résumé très succinct de l'intrigue permet de se rendre compte du mélange des genres et le côté littérature populaire (pulp comme disent les anglo-saxons) du roman.
L'écrivain chilien Gilberto Villarroel croise donc Hornblower et Cthulhu dans une histoire totalement déjantée.
L'écriture vive et dynamique et les chapitres courts permettent une lecture rapide et sans temps morts. Villarroel ne s'embarrasse pas trop de psychologie ou de description mais insiste sur l'action et les péripéties. Il a bien compris le procédé des romans feuilletons avec des interrogations, des surprises, des suspenses à chaque fin de chapitre qui donne envie de continuer à lire.
Il faut donc accepter que tout cela ne se prend pas trop au sérieux. Lord Cochrane dont les ressources intellectuelles semblent inépuisables devient une sorte de héros victorien avant l'heure. Il a réellement existé et sa vraie vie est déjà absolument passionnante mais ici, il devient un super héros affrontant un monstre cosmique aux forts pouvoirs psychiques.
L'auteur joue plus sur le suspense précédant le combat final qui est, il me semble un peu vite expédié, mais on ne peut pas non plus faire durer une sorte de huis-clos d'action fantastico-maritime trop longtemps. 400 pages en format poche, même si cela se déroule à cent à l'heure, c'est déjà suffisant.
Les amoureux de Lovecraft qui a créé Cthulhu il y près d'un siècle, seront surpris, intéressés et peut-être amusés de voir l'utilisation très respectueuse que fait l'auteur de l'oeuvre du maître. Il la déplace du Pacifique à la côte française et du XXe au XIXe siècle, mais sinon, c'est assez raccord.
Une lecture plaisante, rapide, pour ceux qui aiment les romans d'aventures et fantastiques à l'ancienne. Il y a trois autres aventures du capitaine écossais. A voir si je reprend une dose !
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Un titre de film de série B mais clinquant, une couverture mystérieuse mais avec deux éléments bien identifiables, ce Cochrane vs Cthulhu, du chilien Gilberto Villarroel attire forcément l'oeil et est ressorti en poche chez Pocket en février 2021 après avoir été publié Aux Forges de Vulcain en février 2020 (quand la sortie poche suit celle en grand format de pile un an, normalement c'est que les éditeurs sont très confiants).

Terreur à Fort Boyard
Lord Cochrane, intrépide marin au service de Sa Majesté britannique, se retrouve capturé par le gouverneur du fort Boyard ! le capitaine Eonet est un peu étonné, mais l'occasion est trop belle de se venger de ces maudits Anglais qui ont déjà défait la marine napoléonienne. Car nous sommes en 1815, mais même si le règne de Napoléon Ier est sur la fin, la compétition franco-britannique est tenace, sur terre comme sur mer, la situation est donc très tendue. Toutefois, les soldats des deux bords se retrouvent bien marris de découvrir des créatures marines défiant toute science prendre d'assaut le fort ne faisant aucune différence entre nationalités. Des découvertes guident les protagonistes vers la réapparition d'une très ancienne créature qui hante certains rêves… Une expédition est nécessaire pour aller voir si les forts et les navires alentour ont subi les mêmes aléas et forcément lord Cochrane est de la partie !

Pulp fiction
Dans ce roman pulp, Gilberto Villaroel va à l'essentiel, avec de l'action pure. Il use d'un personnage historique qu'il semble particulièrement bien connaître (la postface explique dans les détails comment il en est venu à l'étudier puis à l'exploiter en roman) et le place dans un contexte intéressant qui mêle la fin des guerres napoléoniennes aux envies occidentales du début de l'âge industriel de mettre au jour certains mystères encore non dévoilés. Heureusement que l' « exotisme » du lieu, le fameux fort Boyard (qui pour une fois sert à sa première utilité : repousser les invasions venues de la mer ; dans les faits, il ne servira qu'à maintenir des opposants en prison), donne du grain à moudre au lecteur qui veut se faire surprendre, car sinon il faut reconnaître que le titre très évocateur donne parfaitement le ton : les soldats en faction à ce moment-là doivent affronter le Grand Ancien le plus célèbre, Cthulhu, qui désire encore une fois se réveiller et reprendre sa place dans le règne animal ! Au moins, ce synopsis très pulp a le mérite d'être clair et ne ment pas sur la marchandise : le ton se veut volontairement léger ou grandiloquent selon les personnages ; les chapitres sont courts et très rythmés par des rebondissements réguliers et tonitruants, lorgnant ainsi sur les romans-feuilletons du début du XXe siècle ; et l'intrigue est construite autour d'un héros populaire à qui rien ne fait peur. Il faut donc en prendre et en laisser : du pur action, cela ne convient pas à tout le monde, et de même pour certains passages volontairement exagérés.

Pour aller plus loin
Gilberto Villaroel axe ce roman sur une intrigue très référencée historiquement. Bien sûr, le premier protagoniste, lord Cochrane, est une référence à lui tout seul et l'auteur insère dans sa biographie, qu'il connaît bien, des éléments fantastiques avec plusieurs enquêtes et batailles imaginaires (le tome 2 est sorti courant 2021) ; outre son rôle dans la marine britannique, surnommé le Loup des mers, Thomas Cochrane se fit connaître comme El Diablo au sein des guerres d'indépendances du Chili avant tout, mais aussi du Brésil et de la Grèce. Face à lui, l'auteur convoque l'habituel mythe de Cthulhu et les habitués retrouveront les créatures fantasmagoriques qui peuplent le bestiaire proche du lieu de repos du Grand Ancien, ainsi que les longues salles qui mènent à celui-ci sur une île qui apparaît de temps à autre au gré des rêves. Gilberto Villaroel y ajoute quelques allusions archéologiques intéressantes autour de la figure des frères Champollion : Jacques-Joseph, l'aîné, et Jean-François, le « Jeune » sont de la partie et apportent quelques considérations pseudo-scientifiques en lien avec leurs recherches notamment en Égypte quelques années auparavant. Ils font ainsi le lien entre toutes les composantes (napoléoniennes, cthulhiennes et archéologiques) du roman en faisant du fort Boyard un lieu pas du tout choisi au hasard par les dirigeants français désirant militariser la côte atlantique. Dans les faits, le fort Boyard répond notamment à la bataille des brûlots de l'île d'Aix que l'auteur utilise avec force détails (comme on pourrait dire qu'il fait « feu de tout bois »… humour ignifugé). Si pour nous, la construction du fort a été suspendue à cause de cela, dans le roman la construction a eu un temps d'avance et il y a déjà une certaine garnison française sur place pour « accueillir » Cochrane ; légère uchronie donc qui permet de créer un récit presque en huis-clos sur ce qui reste pour nous le « fort de l'inutile » tant il n'aura finalement servi qu'à emprisonner des Prussiens et des Communards et qu'aujourd'hui, hormis l'aspect esthétique et touristique, il ne fait les beaux jours que d'une émission télévisuelle qui a depuis plusieurs viré au freak show et c'est bien dommage. Il est donc heureux de voir ce monument historique remis en lumière par un tel roman, cela fait toujours plaisir.

Cochrane vs Cthulhu vaut donc le détour, il s'agit d'un roman très pulp dans son esprit et à cheval (si on peut se permettre) sur l'évocation historique de ce début du XIXe siècle franco-britannique et l'hommage au mythe de Cthulhu, roman qu'il convient de lire d'une traite avec un certain relâchement.

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Lord Cochrane, tome 1. Où l'on fait la connaissance d'un aventurier écossais (qui a vraiment existé) au courage remarquable et à l'esprit affûté comme une lame de couteau. Héros au Chili, pays de naissance de l'auteur, il est moins connu sous nos latitudes. Grâce à cette série, cette lacune va vite être comblée. Il va affronter, dans ce premier épisode, pas moins que Cthulhu en personne !

Des soldats contre des monstres
Fort Boyard, ça vous dit quelque chose ? Comment ignorer ce lieu emblématique de la télévision française qui trône sur nos écrans depuis plus de trente ans ? Mais avant d'être le cadre d'exercices de gymnastique et de hurlements à base d'araignées et autres animaux exotiques, Fort Boyard devait être une pièce importante du dispositif de protection de Napoléon contre l'envahisseur anglais. Il devait permettre de rendre la côte inviolable, mais n'a pu être terminé à temps. de plus, en 1809, un certain Lord Cochrane a réussi à forcer le blocus imposé par les Français en détruisant une partie de la flotte ennemie. Bref, autant vous dire que ce sujet britannique n'était pas en odeur de sainteté auprès des forces napoléoniennes.
Or, c'est ce même Lord Cochrane qui navigue près de Fort Boyard et est aussitôt fait prisonnier par les troupes du capitaine Éonet, en charge de cette place-forte. Juste avant l'arrivée de deux envoyés spéciaux de l'Empereur, les frères Champollion (eh oui, le traducteur des hiéroglyphes égyptiens !). Et, surtout, juste avant l'apparition d'êtres étranges, voire monstrueux, aux intentions belliqueuses de toute évidence. L'avant-garde du dieu endormi ?

Un cadre historique solide
Gilberto Villarroel ne s'est pas lancé dans cette aventure littéraire sans biscuit. Il s'est renseigné, a lu, a interrogé. Et cela se sent. Un peu trop, par moments, comme souvent avec des auteurs passionnés par leur sujet et qui veulent absolument tout transmettre. Mais cela donne un cadre solide et rend la lecture plus forte, car ancrée dans la réalité. Même si les sbires de Cthulhu vont venir troubler ce bel ordonnancement. L'auteur multiplie les détails d'architecture, les précisions sur des pièces de vêtements ou d'armurerie qui renforcent l'impression de nous retrouver, nous aussi, plantés au milieu de ce fort, perdu dans l'océan et le brouillard, à la merci d'un ennemi invisible au pouvoir sans commune mesure avec ce que l'homme a affronté jusqu'ici.

Des maladresses sans gravité, mais agaçantes
Ce premier volume d'une série consacrée à l'aventurier écossais n'est pas exempt de maladresses. Rien de dramatique, à mon goût, mais des petites gênes lors de la lecture. Par exemple, cette tendance à répéter des éléments de description de personnages : les bonnets militaires en peau d'ours des grenadiers qui les fait paraître encore plus grands qu'ils ne sont. Ou le rappel d'un évènement qui a eu lieu quelques pages avant, comme si l'auteur ne se rappelait plus l'avoir écrit ou prenait son lecteur pour un poisson rouge, au niveau de la mémoire.
Et cette manie d'indiquer l'heure dans la première partie, sans vraiment que j'en ai compris l'intérêt : pas de compte à rebours, pas de bombe qui va exploser, pas de limite de temps indiquée. Et tout cela s'espace dans la deuxième partie. Est-ce une façon de montrer que les actions s'enchaînent à la vitesse de l'éclair ? Ou d'insister sur le côté héroïque des personnages, et surtout de Lord Cochrane, qui parviennent à accomplir en quelques heures un nombre impressionnant d'actes de bravoure.
Enfin, dernier petit défaut, la structure du roman est très classique : mise en place du décor et des personnages ; premières escarmouches ; découverte des forces en présence ; assaut final.

De l'action et de l'astuce
Mais tous ces points ne m'ont pas empêché de suivre avec passion et impatience les aventures de Lord Cochrane et du Capitaine Eonet et de leur lutte désespérée contre Cthulhu. C'est un vrai roman de cape et d'épée, mais sans cape ni épée. En fait, cela m'a rappelé par certains côtés L'Héritage de Richelieu, de Philippe Auribeau : des hommes d'armes combattent le mal, faisant fi de leurs différents, dans des luttes sans pitié, avec des morts et du sang et, surtout, un ennemi bien trop fort pour qu'ils s'en sortent vivants, en principe. Des histoires pleines d'exagération, d'invraisemblances, mais très divertissantes, entrainantes. Avec, en plus, les trouvailles nombreuses de l'inventeur qu'est Cochrane : n'est-il pas le concepteur, selon ses dires, du premier bateau à roues à aubes ? Et que dire de ses machines explosives ? Beaucoup d'inventivité, qui donne du piquant à l'histoire et offre des rebondissements pleins de bruit et de fureur.

Cochrane vs Cthulhu est, pour moi, un roman d'aventures sympathique, même s'il n'évite pas certains écueils. Il fait son boulot, en présentant un personnage et en le rendant sympathique. Suffisamment, en tout cas, pour se précipiter sur le deuxième tome, Lord Cochrane vs l'ordre des catacombes.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Les romans historique tout le monde connaît, et c'est un style que j'apprécie particulièrement.
Ici , c'est différent il s'agit d'un roman historico-fantastique !
Un cadre historique parsemé d'éléments fantastiques. Un mélange osé pour cet auteur . Un pari plutôt pas mal réussi même si cela ne sera jamais mon style de préférence.
L'époque napoléonienne est d'autant plus d'actualité en cette année 2021 .
Nous sommes en pleine guerre napoléonienne dans le célèbre fort-Boyard. Tout est bien décrit et écrit et puis l'auteur nous bombarde de créatures extraterrestres qui nous veulent du mal et sans doute la fin du monde.
Le mélange est audacieux mais parfois tiré par les cheveux et j'ai dû m'accrocher pour continuer à certain moment.Je ne suis pas un grand adepte du fantastique et c'est peut-être pour cette raison.
Par contre le côté historique m'a beaucoup séduit, même si je ne sais pas réellement la véracité des faits et personnages.
Je sais qu'un second volume vient de sortir avec la suite des aventures et que l'action se déroule à Paris. Alors pourquoi pas...
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Bon en avant pour 2022 !!, Chouette un bouquin d aventures fantastiques me disais -je , sur fort Boyard ( Oui là petit bémol j ai renoncé à la moitié de la 1° émission, mais bon personne n 'est parfait ) mais soit , en vrai, il n 'était pas construit en 1815 .Récit écrit par un sud américain une vision sans doute originale du conflit Napoléonien Mouais , mouais mouais en fait une histoire de siège ( pas le fauteuil l'autre avec les canons toussah toussah ) qui se voudrait angoissante mais qui n est que répétitive et sans surprise .l auteur radote les mêmes phrases dans les mêmes situations Bref le style pas terrible ( ce n est que mon avis ) Maintenant les personnages les Français sont bêtes et disciplinés ( nous que l on dit frondeurs ) adorateurs de leur petit Bonap chéri qui s'en revient faire ( ainsi font font font ) son petit tour de marionnette avant d'aller agoniser dans l'Atlantique Donc nos bons mirlitons sont bas de plafond mais courageux ( merci pour eux )rajoutons un chef adjoint de la police de Fouché qui finit fou ,l' oeil vitreux, la bave au lèvres et accessoirement une balle dans la tête .En vedettes invités les frères Champollion nous honorent d une présence savante et peu utile Mais côté Héros avec la majuscule , nous avons ....TADADA Lord Cochrane , roulez tambour sonnez clairon inoxydable Champion de l Empire Britannique écrasant la flotte des méchants mangeurs de grenouilles , et l auteur le ressasse 6 fois minimum au fil des chapitres , un coup à réveiller ma vieille anglophobie qui rôde toujours pas loin . Donc ce foutu rosbif résout tout les problèmes invente ,comme ça en passant, le bateau à vapeur fait tomber en pâmoison toute la garnison de troufions et cacahuète sur le boeuf à la menthe est tellement indestructible qu' il relègue superman au rang d 'amateur .Bien il faut maintenant en venir à notre autre vedette Cthulu !! Je dois vous avouer les "Dieux "Lovecraftiens ont toujours provoqué chez moi des bouffées de rire étouffés , j en demande pardon aux nombreux aficionados d' Howard Phillips mais outre qu' ils me semblent bien inoffensifs je ne peux m 'empêcher d imaginer ce pauvre monstre essayer de manger des spaghettis qui se prennent dans ses tentacules ou ces mêmes appendices lui servant à se nettoyer le nez ou les oreilles ( oui Beurk je sais ) quand à ses serviteurs à tronche d'astérie ? hilarants !! . Voilà Je souhaite à tous les Babélionautes qu'ils apprécient ou pas mes petits grigris une BONNE et HEUREUSE ANNEE 2022 pleine de bonheurs livresques et autres
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critiques presse (3)
Syfantasy
19 juillet 2021
Entre l’hommage à un grand homme et au grand mythe lovecraftien, Cochrane Vs Cthulhu est un véritable roman épique, avec des personnages haut en couleur et attachants. C’est une lecture agréable, qui gagnerait parfois en fluidité, et qui reste fidèle aux marques des romans de genre. Je la classe dans la série des livres rythmés comme un page-turner et parfaits pour se détendre ! Fans ou novices, faites-vous plaisir !
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Elbakin.net
14 mai 2021
En somme, les aventures de Lord Cochrane se poursuivent avec appétit et allant.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Elbakin.net
02 mars 2020
Les personnages sont campés d’un trait de plume, les rebondissements s’enchaînent, les répliques fusent (même si elles tombent parfois un peu à plat…) Et surtout, on ne s’ennuie pas ! Voilà un rendez-vous sans prétention fort agréable.
Lire la critique sur le site : Elbakin.net
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
On entendit le bruit de la barre qui condamnait la porte de l’intérieur. De cette manière, toute retraite potentielle leur était coupée. De toute façon, ils ne pourraient jamais monter les marches en courant, entravés comme ils l’étaient.
Les deux prisonniers entendirent, au niveau des canonnières, quelques voix déformées par le vent : un mélange confus d’ordres, de réponses de la part des soldats, de cavalcades des artilleurs, d’un côté à l’autre, et d’avertissements des vigies.
Un éclair illumina les visages bâillonnés du capitaine Eonet et de Lord Cochrane. Et il leur permit de voir, également, l’ombre qui rampait entre les tas de rochers qui soutenaient le quai.
Presque au même moment, ils entendirent le rugissement du tonnerre, juste au-dessus de leurs têtes.
À partir de ce moment, l’obscurité augmenta, les murs de pierre de fort Boyard s’estompèrent, au point que, depuis leur position, ils distinguaient à peine les contours de la masse ovale, et une pluie torrentielle se déversa sur les trois êtres qui allaient lutter cette nuit-là sur le quai.
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Loïc Eonet, capitaine des dragons de la Garde impériale de Napoléon Ier, terminait sa collation, composée de deux tranches de pain de campagne dur, de soupe de légumes, de restes de saucisson, d’un morceau de fromage et d’un pichet de vin rouge de Bordeaux, quand un soldat appela à la porte de la cellule de pierre où il avait installé son quartier général et l’informa que les sentinelles annonçaient l’arrivée d’un bateau. Eonet prit aussitôt son sabre réglementaire, mit sa capote, se couvrit la tête de son bicorne et sortit dans la cour, en faisant résonner sur les pavés les talons de ses bottes de cavalerie.
Il ne parvenait pas à s’habituer aux modestes échos que chaque son provoquait dans cette cour de forme ovale, ceinte par trois niveaux de galeries en pierre avec des arcs en plein cintre, qui, de l’intérieur, donnaient à la construction l’aspect d’un colisée romain au lieu d’évoquer ce qu’elle était en réalité : la forteresse secrète la plus précieuse de l’Empereur des Français.
De l’extérieur, en revanche, fort Boyard – ou le « navire de pierre », comme l’appelaient les soldats – valait chaque lingot d’or investi dans sa construction. C’était un château armé de canons aux murs lisses, avec un rez-de-chaussée et deux étages. Ses trois rangées de fenêtres grillagées cachaient, dans certains endroits, les portes des casemates des canons et, dans d’autres, les quartiers de la troupe.
Cette masse grisâtre en forme d’anneau elliptique avait été dressée au milieu de la mer sur un cordon d’enrochement artificiel que des maçons de la région avaient construit sur un banc de sable appelé la longe de Boyard. Depuis cet emplacement stratégique, à l’entrée de la rade des Basques, sur la côte occidentale française, la garnison pouvait surveiller le passage de tous les navires entre les deux îles les plus proches : la minuscule île d’Aix, d’à peine trois kilomètres de long, située au nord-est et l’énorme île d’Oléron, de plus d’une trentaine de kilomètres, au sud-ouest.
Durant les jours de brouillard, la forteresse se fondait dans la brume. De loin, son imposante masse de pierre couleur d’ambre gris pouvait se confondre avec un îlot ou un tas de rochers géant entouré d’eau. La nuit, avec ses torches et lanternes éteintes, elle était complètement invisible. Ces caractéristiques la transformaient en un piège mortel pour n’importe quel bateau voulant entrer sans prévenir dans la baie : l’hypothétique navire envahisseur serait reçu à brûle-pourpoint avec des tirs nourris d’artillerie lourde qui, à une distance précise, entraînerait de grandes pertes au sein de l’équipage, en échaudant n’importe quel attaquant.
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Au milieu de l’obscurité, Lord Cochrane sauta à terre d’une seule enjambée, en profitant de l’impulsion de ses longues jambes. Puis, il pivota pour vérifier que ses cinq hommes le suivaient. Les prisonniers affichaient une mine basse et fatiguée. Tous sauf lui, comme ses mouvements agiles et précis l’indiquaient.
Dès que son équipage fut à terre, Lord Cochrane se retourna vers le fort et leva la tête pour étudier ses murs de pierre.
Le capitaine Eonet regardait la scène depuis la terrasse située vingt mètres plus haut. Bien qu’il vît à peine les silhouettes des prisonniers, ce geste éloquent ne lui échappa point. Il se pencha par-dessus le parapet pour que ses hommes sur le quai l’entendent bien :
– Sergent Petit, ce n’est pas une promenade de santé ! Faites entrer les prisonniers !
– À vos ordres, mon capitaine ! répondit le sous-officier.
Cochrane observa l’endroit approximatif où se trouvait le capitaine Eonet, en suivant l’origine de sa voix.
Les deux hommes se cherchèrent du regard au milieu des ténèbres, mais ne virent que le contour de leurs silhouettes. Malgré cela, ils restèrent immobiles un instant, comme s’ils se défiaient l’un l’autre.
– Montez tous ! ordonna le sergent Petit, qui fut le premier à gravir l’escalier de pierre conduisant du quai au rez-de-chaussée du fort.
Les soldats et les prisonniers avancèrent en file indienne. La nuit, les marches étaient toujours humides à cause de la houle qui, durant la marée haute, fouettait les fondations et les murs de pierre de fort Boyard. Tous firent bien attention à leurs mouvements et à l’endroit où ils posaient leurs pieds, tandis qu’ils gravissaient les marches. C’était une bataille permanente contre la voracité de la mer, qui luttait pour récupérer son autorité sur cet espace où ne s’étirait auparavant qu’un banc de sable.
Arrivés en haut de l’escalier, ils se retrouvèrent devant une porte en fer à deux battants, la seule porte visible dans tout le bâtiment. Toutes les autres ouvertures se trouvant dans les murs de pierre qui entouraient sa structure oblongue étaient des fenêtres grillagées ou des canonnières, tant au niveau du rez-de-chaussée que du premier et du deuxième étages. De loin, cette disposition conférait à fort Boyard l’aspect fantomatique d’un trois-ponts pétrifié, image qui suscitait la curiosité et l’excitation des soldats.
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La voix avec laquelle il s’exprima n’était pas humaine. Ou elle ne semblait pas l’être, du moins, peut-être à cause de l’effort que lui coûtait chaque syllabe, ce qui faisait saigner ses cordes vocales et l’obligeait à cracher, à chaque exhalation, une bave rosâtre.
Mais chacun des hommes présents dans la pièce entendit clairement les trois mots qui sortirent de cette bouche possédée :
- Vous… mourrez… tous.
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Vive l'Empereur ! Vive Lord Cochrane !
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Vidéo de Gilberto Villarroel
À l'occasion du festival Hypermondes qui s'est déroulé à Mérignac les 23 et 24 Septembre 2023, Gilberto Villarroel vous présente sa saga "Lord Cochrane" aux éditions Aux forges de Vulcain.
Retrouvez le dernier tome : https://www.mollat.com/livres/2680706/gilberto-villarroel-lord-cochrane-et-les-montagnes-hallucinees
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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