Joyeux suicide et bonne année !

Le soleil sourit à nouveau, pour lui faire honneur j'avais grandement envie de lire un roman sympa, léger et bon pour le moral. J'ai d'abord retenté Gilles Legardinier mais non de non, je ne suis pas réceptive à son écriture ni à son humour. Me voilà donc embarquée dans les péripéties de Sylvie Chabert, quarante-cinq ans. Son père vient de mourir, sa mère c'est déjà fait de longue date, Sylvie n'a pas d'ami, pas d'enfant, pas d'homme. Elle est émotive, très seule et dans ce contexte où elle n'intéresse rien ni personne, elle veut en finir avec sa triste vie et choisir quand et comment mourir.
De fil en aiguille, elle commence une thérapie avec Franck le psychologue. Comme tout bon psychologue qui se respecte, Franck déjouera la morosité de Sylvie en lui proposant quelques défis sous formes d'exercices. Sylvie se prend au jeu sans perdre de vue pour autant son joyeux suicide.

Un roman plutôt frais, coquin, rafraîchissant qui a le don pour triturer la mélancolie en un cocktail de bonne humeur. Selon moi rien de plus, rien de mieux mais c'est déjà pas si mal. Ça se lit finalement comme une petite bouchée gourmande. Dommage que ma lecture ait trébuché sur des mots manquants ou en trop, un peu trop nombreux à mon goût.

Après le double suicide dans Les fêlules que j'ai fini hier, je me suis dit qu'un filgoude avec suicide dans le titre pourrait être amusant.

Sylvie, 45 ans, est désormais orpheline après le décès récent de son père.
L'accompagner dans sa longue maladie l'avait "occupée", dirons-nous, elle le dit elle-même, du reste.

Il ne lui reste que son travail, les fêtes approchent, l'horizon est sombre, Sylvie décide donc de se suicider à Noël.

Histoire de bien caler son projet, elle consulte un psy qui, loin d'essayer de la dissuader d'accomplir son futur destin, lui donne des "devoirs" à faire entre deux séances.
Ces devoirs l'amènent à faire des choses qu'elle n'a jamais faites et auxquelles elle n'aurait même jamais pensé.

Le livre se lit vite, une heure ou deux suffisent. J'ai souri quelques fois, mais n'ai pas vraiment été enchantée de mon voyage.

Sylvie tourne en boucle sur sa solitude insupportable, sur le fait qu'elle soit en manque d'amour et de sexe...
Elle m'a agacée, cette femme, à se regarder le nombril et à se lamenter.

Si ce n'est pas un mauvais roman, le style quelconque ne m'a pas emballée.
Peut-être ai-je ma dose d'idées morbides. Il faut dire qu'en ce moment, je cumule.
La description des personnages secondaires est trop succincte pour que je m'y attache.

Le moment que j'ai passé en compagnie de ce livre ne m'a été ni agréable ni horrible.

Désolée pour mes babelpotes qui l'ont adoré, je n'étais pas la cible.
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Sylvie Chabert, 45 ans, éternelle vieille fille, en a plus qu'assez de cette vie morne dont elle n'attend plus rien. Elle décide de mettre fin à son supplice en se suicidant le jour de Noël et choisit d'en discuter avec un thérapeute du coin. Ce dernier lui propose d'accomplir quelques défis avant de mourir...

"Bon, je n'ai jamais pris mon pied c'est vrai, mais le brushing restait nickel."
"La solitude c'est moche, c'est sale, c'est triste, ça pue et personne n'a envie de la voir."

Voici une lecture bourrée d'autodérision, parfois hilarante ou légèrement teintée de tristesse. L'écriture est simple, sans chichi et va droit au but. Se lit à toute vitesse.
Le début de l'intrigue est vraiment bien mené mais ensuite tout sombre, un peu trop profondément à mon goût, dans le convenu. Cela manque de délire. Dommage.


Challenge féminin - item 37. Thème de l'anorexie ou du suicide

Vous avez déjà eu une envie subite et irrépressible de manger quelque chose de particulier, que ce soit une grosse religieuse au chocolat ou un énorme morceau de saucisson à l'aïl ?
Et bien, au début ça fait très envie alors on se précipite dessus, mais quand on en a mangé la moitié, ça n'a plus aussi bon goût mais vu qu'on a commencé, on finit quand même et à la fin, on a un peu mal au coeur et on n'a même pas la sensation de s'être réellement fait plaisir.
Pareil avec ce roman, la couverture et le titre m'ont fait de l'oeil au point que j'ai fait une pause dans le super polar que j'étais en train de lire pour entamer celui-ci, j'ai tourné les pages à toute vitesse et même pas deux heures après, je l'ai terminé, déçue et avec l'envie de retourner à une vraie bonne lecture.
Parce que même si l'histoire peut faire sourire, le style est d'une telle simplicité que ça nous laisse sur notre faim.
En gros, on a Sylvie, 45 ans, qui crève de solitude et a donc prévu de se suicider à Noël. Mais pour être bien sûre de son choix, elle va voir un psy qui lui donne des exercices à faire…pas besoin d'être médium pour deviner qu'elle va reprendre goût à la vie de façon peu conventionnelle.
Certaines scènes font sourire mais l'ensemble est très attendu et l'écriture est d'une platitude extrême.
Sur le même thème mais carrément mieux écrit et en beaucoup plus drôle, je vous conseille « Sheila Levine est morte et vit à New York » de Gail Parent.

Sylvie est seule , n'a pas vraiment de vie sociale et vient de perdre son père dont elle s'est occupée . Elle décide de consulter un psy et l'informe qu'elle a choisi la date de son suicide : le 25 décembre. Franck, le psy la laisse avec cette idée mais lui demande d'accepter les défis qu'il va lui donner à chaque séance. Comme finalement elle n'a rien a perdre, elle accepte. Ils vont lui permettre de se dévoiler, mieux se connaitre et de laisser faire la vie...
On sait à quoi s'attendre avec un tel titre accrocheur. Pas de surprise dans son contenu. Quelque chose de léger, qui n'amène pas de grande réflexion (quoique ?) mais qui fait passer un bon moment. Roman feel good . L'écriture est fluide, les situations cocasses. Sophie de Villenoisy a su aborder des thèmes graves (solitude, suicide,mal être) avec un ton léger et frais.

On en discutait à la pause, ce midi.
Les livres qui disertent joyeusement du suicide sont à la mode.
A la mode ou c'est nous, qui bizarrement, en lisons en ce moment ?

Sans être merveilleux, audacieux ni même génial, ce petit livre narre l'air de rien vie, mort et renaissance, et, s'il le fait avec trop d'optimisme, il le fait plutôt bien.

Joyeuses lectures

Un petit feel-good d'à peine 200 pages qui a bien rempli son objectif. On rit beaucoup sur la première partie du livre, la seconde étant plus dans l'émotion. Pour les deux fous-rires que j'ai eus et pour son héroïne attachante, il vaut le coup d'être lu si l'on cherche une lecture légère et distrayante.

Sylvie, 45 ans, plus de mère, plus de père, pas d'homme dans sa vie, un boulot de juriste ennuyeux depuis 15 ans, a décidé de se suicider le jour de Noël. Elle ne sait pas encore si elle s'installera confortablement dans un bain moussant ou sur son lit. Mais la date est bloquée, c'est comme une évidence.
Et si pour faire plaisir à une amie elle accepte de rencontrer un psy un jour par semaine d'ici là, ça ne change rien.
Et puis arrive.... la vie tout simplement.

Joyeux suicide et bonne année ! est un de ces romans feel good qui se lisent super vite.
Bon OK, tout est convenu, on le sait bien. Mais Sophie de Villenoisy parvient à nous faire sourire sur des thèmes a priori graves: la solitude, l'envie ou la non-envie de vivre, le sens de tout cela...

Le livre est assez court (un peu plus de 200 pages), se lit d'une traite, apporte ce qu'on attend en ouvrant ce type d'ouvrage et fait passer un bon moment au lecteur. Que demander de plus?

En résumé, Sylvie Chabert, juriste d'entreprise, fille unique, vient de perdre successivement sa mère puis son père (je vous arrête tout de suite, il n'était pas colonel, oubliez Balzac, nous en sommes très loin)…je reprends : elle n'a qu'une amie, malade de son divorce, et n'a pas approché un homme depuis une éternité. A 45 ans sa vie est triste et solitaire, elle veut donc y mettre fin comme le titre l'indique. Mais avant de faire le grand saut (façon de parler parce qu'en fait elle voudrait quitter ce monde dans sa baignoire remplie de bain moussant) elle veut en parler à quelqu'un.
Excellente idée : moi personnellement je lui aurais conseillé SOS Amitié mais un, elle ne m'a pas consulté et deux, elle est sans doute perturbée par les complications décrites dans « le Père Noël est une ordure ». Alors elle va voir un psy qui ne la contrarie pas (c'est le job qui veut ça) mais lui propose de faire des choses inédites allant à l'encontre de sa personnalité. Seconde bonne idée qui nous donne une épilation de l'entrejambe avec service après-vente fourni par les pompiers, le vol d'un flacon de bain moussant, une séance chez un coiffeur chic et une sortie « facebook » sans culotte.
Ne riez pas (ou plutôt si, c'est le but et avouons que c'est souvent drôle) ça va lui changer la vie. Il y a même une séquence émotion lorsqu'une plus malheureuse qu'elle meurt dans ses bras et une touche de philosophie quand on découvre avec surprise (non, je plaisante) que finalement elle va débuter une seconde vie après avoir renoncé à son mortifère projet.
Pour un trajet quotidien de métro de 30 à 40 minutes, c'est vraiment une lecture à conseiller car vous arriverez au travail de bonne humeur et vous rentrerez chez vous en ayant terminé la lecture de ce petit livre. Si vous avez oublié de corner la page ou si le marque-page a glissé (je ménage celles et ceux qui ne supportent pas qu'on corne les pages), ça n'est pas vraiment grave, vous pouvez interrompre et reprendre la lecture là où vous voulez sans aucun risque de rater le grand moment qui change tout (la révélation du trésor de l'abbé Faria, les ferrets remis au Duc de Buckingham ou les chandeliers dérobés par Jean Valjean, vous me suivez ? : du lourd qui change le cours de l'histoire et qui vous fait passer à côté de la suite si vous l'avez raté).
Il faut sans doute de tout pour faire marcher l'édition, y compris des produits vite écrits et vite lus comme celui-ci qui sont à la littérature ce que le panini est à la gastronomie !
Bon appétit ! Moi je l'ai vite avalé et vite digéré, je n'en ferai pas mon ordinaire mais c'était loin d'être désagréable.

Pourquoi choisir un livre avec un tel titre me direz-vous? Parce qu'à la recherche d'un livre drôle je suis les conseils de ma libraire (la "gardienne du temple" cf mon article du 1er novembre 2016) comme à l'accoutumée.

Ce troisième roman de Sophie de Villenoisy n'est pourtant pas hilarant à proprement parler; tout au plus ai-je souri des péripéties de cette juriste seule au monde qui a décidé de se suicider à Noël. Mais Sylvie va croiser la route d'un psy adepte d'exercices pour reprendre le goût à la vie.

le première partie du livre est parfois comique, parfois franchement et inutilement crue, la seconde est plus touchante peut-être même poignante.

Un livre simple, facile à lire, qui rappelle que la vie est pleine de - bonnes - surprises pour peu que l'on souhaite lui donner un petit coup de pouce.
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