Le chemisier

Le chemisier m'a été recommandé (et prêté !) par Aufildeslivres. J'en ai entendu beaucoup de bien, le résumé me plaisait… mais après la lecture, je n'ai pas su quoi penser. Je ne sais pas si j'ai aimé… Une chose est sûre, j'ai été prise au dépourvu par la tournure que prend l'histoire !

Les dessins sont en dégradés de gris et de blanc, aucune couleur à l'horizon. le trait est fin, les émotions parfaitement transmises sur les visages, parfois dénués d'expression mais tellement parlant. J'ai beaucoup aimé l'atmosphère qui se dégageait des planches.

Concernant l'histoire, on assiste à la lente, mais sûre, évolution de Séverine. Elle passe d'une personne effacée à une femme séduisante, presque fatale, pleine de sensualité grâce à un simple chemisier.
J'ai aimé l'idée qu'il suffit d'un élément insignifiant pour qu'une femme se sente puissante. Un vêtement qui procure confiance en soi dans tous les domaines : intellectuels, relationnels, sexuels… Je ne peux pas m'empêcher de faire un lien avec le film I feel pretty, même si les histoires ne se situent pas du tout à la même échelle.

L'élément qui m'a surprise, c'est la sensualité de cette BD. Les quelques scènes concernées sont assez crues, pas forcément graphiquement, mais plutôt dans le message passé. C'est ce qui m'a le moins parlé dans la BD, même si je comprends ce choix irrévérencieux et légèrement provocateur de Bastien Vivès.
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Suite à la polémique de Vivés lors du festival d'Angoulème en 2023, je me suis laissé tenter par ces romans graphiques.

Après une soeur, je me suis attaqué à cette bande dessinée très courte et j'avoue être resté sur ma faim.

Le scénario de base est simple, c'est l'histoire d'une jeune femme qui manque cruellement de confiance en elle et qui par le biais d'un chemisier, retrouve grandement la confiance.

Mais sincèrement, la suite des événements est un peu abusé. Ca part dans tous les sens, avec un simple vêtement....

C'est ma première BD de Bastien Vivès avec ce "le Chemisier". Je me suis laissé séduire par la couverture du livre.
Le minimalisme des dessins, le noir et blanc m'ont beaucoup plu. Un incident anodin et un chemisier vont changer du tout au tout la vie de l'héroïne. Elle passe de l'invisible au désirable par des hommes qui ne la considéraient pas. Je me suis senti mal à l'aise par rapport au regard des hommes sur Séverine qui devient un objet sexuellement désirable. On se demande si le chemisier est maléfique ou si l'héroïne devient consciente de son pouvoir de séduction. Je n'ai pas compris la scène de la voiture. La dernière scène et la dernière image me laisse dubitatif.
Je ne sais pas trop quoi penser de ce livre sinon que je retiendrais le graphisme et beaucoup moins l'histoire.

Bastien Vivès est un auteur/illustrateur très prolifique. Pas une année ne se passe sans qu'il ne sorte une nouvelle bande dessinée. En cette fin année, c'est « le chemisier » que nous découvrons, une bande dessinée qui brosse un portrait à la fois sensuel et très contemporain. A travers cet ouvrage, l'auteur démontre à quel point l'apparence peut avoir une influence sur le regard des autres et sur le quotidien. Il suffit que Séverine porte un joli chemisier en soie blanche pour que tous les regards soient braqués sur elle. Les hommes la désirent et même les femmes la dévisagent. Voyant ce changement, elle ne peut que prendre de l'assurance, quitte à ne jurer que par cette seule tenue. Une BD somme toute sympathique qui emmène Séverine sur des chemins parfois osés.

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Ma critique va être très courte et peu constructive. J'ai reçu ce livre par un pote qui ne me connaît pas encore très bien donc il ne pouvait pas savoir que je n'aime absolument pas ce style, même si je l'ai lu jusqu'au bout (en même temps ça se lit en même pas une heure).

Je n'aime pas car le récit est trop sous-entendu et trop réel à la fois, je m'ennuie profondément dans ce style de lecture. J'ai tout de même mis deux étoiles car les dessins, bien qu'assez simplistes sont bien fait, surtout dans l'expression des visages.

Après, je ne connais pas l'auteur mais j'ai l'impression que c'est le style "on aime, ou on n'aime pas" donc je ne suis peut être pas assez objective...

J'ai bien aimé cet album dans lequel on retrouve toutes les qualités de Bastien Vivès : un dessin limpide, sobre et expressif, une qualité des silences dans le scénario et un vrai intérêt pour des personnages féminins peu manichéens. Bref, je me suis laissé absorber encore une fois.

Séverine est étudiante à Paris, elle est en couple avec Thomas un informaticien encore un peu ado dans sa tête passant son temps entre séries TV et jeux.
Elle vit simplement, entre ses cours à la fac et ses révisions, les petites soirées entre amis et le baby-sitting. C'est lors d'une soirée de Baby-sitting que tous va changer pour Séverine, la petite Eva, fille unique du couple Marguet en pleine déroute, vomit tout son repas sur sa nounou. M. Marguet s'occupe de nettoyer et soigner Eva pendant que Séverine se change et enfile un chemisier prêter par ce dernier. Généreusement rétribuée pour le temps passé près d'Eva, Séverine prend le chemin du retour.
A l'aise dans ce chemisier de soie, Séverine décide de le porter de nouveau et se rend compte du regard que lui porte les gens et en premier lieu son maître de thèse qui n'hésite pas à lui faire du rentre dedans.

Cette BD transformant une fille banale en objet de tous les désirs est disons le franchement un peu sexiste, attirant tous les regards mais aussi sortant finalement du rang Séverine prend d'un coup son destin en main. Raz-le-bol de suivre la norme, la séduction est sa nouvelle arme. le dessin en noir et blanc dévoile juste ce qu'il faut d'expression pour montrer et suggérer, certains plans m'ont fait pensé à ces polar dans lesquels une jeune femme se trouve en danger. Une mise en scène qui monte crescendo tenant en haleine le lecteur, Séverine va t-elle reprendre ses esprits ou se laisser aller à sa nouvelle condition de sex-symbol? Découverte assez sympa mais je ne suis pas très fan de ce genre de BD plutôt réservé aux mâles.
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C'est avec grand plaisir que je retrouve Bastien Vivès. Encore une fois, je suis convaincue par le graphisme, par la simplicité des traits et de l'histoire. le personnage de Séverine, cela pourrait être n'importe quelle jeune femme et c'est cela que j'aime.

Pour autant, ce n'est pas un coup de coeur car la fin de l'ouvrage m'a laissé dubitative. 

Figurez-vous l'un de ces films français chiants et subventionnés, faussement intelligents, porno-chic, primé à quelque festival bidonné au simple prétexte qu'il flatte et dévergonde à la fois le petit monde bourgeois qui l'a conçu et consommé d'un seul élan, mais si, vous savez, cet énième film où vous quittez la salle en pensant "je me suis encore fait avoir ! Mais comment est-ce que j'ai pu ?!".

Hé ben voilà, ils en ont fait une bédé.

Une histoire sympathique, des sentiments, des dessins sans chichis inutiles, sans dialogues creux non plus, l'essentiel, du Vivès comme je l'aime !
Un gros bémol quand même au niveau du scénario. Il utilise ici un artifice qui, j'imagine, n'est pas enseigné dans les cours d'écriture. Ou alors, en exemple de ce qu'il ne faut pas faire ! Il distille une petite information, qui laisse présager qu'il va y revenir plus tard, que cette information va servir, tellement est semble importante. Mais non, non, on n'en reparle plus de tout le livre ! Ça vient peut-être de moi, mais je déteste ce mécanisme, je me sens manipulé. Évidemment que toute fiction est une manipulation, mais le but doit en être noble, et servir quelque chose, l'intrigue, le développement, être compréhensible !
J'ai aussi trouvé que l'histoire manquait un peu de punch sur la fin, mais c'est ce que je reproche souvent à Vivès. Question de goût. Mais 4 étoiles quand même, respect !