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sur 417 notes
Ça commence fort : le PHP ?
PHP: Hypertext Preprocessor, plus connu sous son sigle PHP est un langage de programmation libre, principalement utilisé pour produire des pages web dynamiques via un serveur HTTP.
Quand dans les années 70, j'ai commencé mes études d'informatique, la première chose que l'on nous a appris était de câbler le tableau d'une trieuse de cartes perforées ! Il était évident à l'époque que ces machines étaient en fin de vie et que bientôt un ordinateur, un vrai allait chambouler le monde, mais celui ci n'avait pas encore été livré ....
Alors ces discussions entre étudiants sur la modernité des techniques m'a fait sourire et m'a rappelé mes vingt ans.

Revenons à notre sujet.
Le trait est élégant, il souligne le mouvement et le choix de laisser certaines zones vierges est amusant, à cet instant précis, le visage d'une telle ne doit être le point crucial.
La mise en gris est efficace et sert bien le propos.
Mais et le MAIS est énorme, le scénario est indigne ... la considération de l'auteur sur la femme est choquante ... il suffit de presque rien, une petite chose en l'occurrence un chemisier pour que celle que tous voyaient comme transparente devienne une vraie femme avec tous les hommes à ses pieds !
Et de plus cet accessoire la transforme en croqueuse d'hommes, amante diabolique, perverse et prête à tout pour séduire et transformer toutes volontés en un besoin d'accouplement !
Mettez un chemisier sur de fragiles épaules et une charmante jeune femme discrète et un peu effacée devient une mangeuse d'hommes.
204 pages pour en arriver là ....
2019 années pour en arriver là ...
Quel gâchis et quel mépris !!
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Séverine, étudiante en lettres, est transparente. Tout change à cause d'un chemisier qui révèle sa silhouette.

Voilà, je lis mon premier Vivès. J'ai lu beaucoup d'avis partagés sur l'oeuvre de Vivès et je voulais me faire ma propre opinion. C'est avec le Chemisier que j'ai décidé de sauter la pas. 

Pour le coup, le scénario tourne autour de l'influence du regard des autres sur notre propre regard. Grâce à ce chemisier, Séverine va se libérer sexuellement et faire des choses dont elle ne se pensait pas capable. C'est un véritable jeu des apparences qui se noue. le chemisier va permettre au personnage de s'affirmer et lui permet de se questionner sur sa vie de jeune femme adulte.

Ce one-shot a un côté plutôt dérangeant, certaines planches ne m'ont pas vraiment mises à l'aise. L'auteur insiste sur le regard des hommes. Ce regard, très sexualisé, fait de Séverine un objet de désir. Finalement, quel est le message derrière cette BD? Je me pose encore la question. 

L'esthétique en noir et blanc est très simple. Parfois les personnages n'ont pas de regard pour mettre d'autres détails en avant qui sont parfois là aussi plutôt dérangeants.
Lien : https://aufildesplumesblog.w..
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Dans "Le chemisier", il y a des réussites: le trait vif et expressif de Vivès, les expressions des personnages, la narration... L'idée de départ, même, pouvait être très prometteuse.
Et pourtant...
Pourtant ce qui ressort pour moi de la lecture de cette BD, c'est cette question: pourquoi?
Pourquoi Vivès a t-il dessiné cet ouvrage? Ce n'est pas le manque de profondeur qui gène particulièrement: certains ouvrages s'en sortent très bien avec une narration sympathique, et sont de bons divertissements, mais cette BD-là est creuse, et laisse au lecteur un goût amer d'inachevé.

J'aime habituellement beaucoup Bastien Vivès , mais pour "Le chemisier", ma première pensée après avoir refermé le livre à été "Vraiment? Tout ça pour ça?"
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Je lis généralement les BD de Bastien Vivès à leur sortie car il a toujours une façon singulière et intéressante de traiter un sujet. Cette fois, je me demandais bien ce qu'il avait pu raconter autour d'un simple chemisier. J'ai été conquise une fois de plus. Ici, on voit comment un vêtement peut transformer le regard des autres, attirer, troubler, et même transformer la personne qui le porte. J'ai l'impression que son dessin est de plus en plus beau, les planches sont vraiment magnifiques. La fin m'a laissée un peu perplexe...comme souvent, mais Ça aussi c'est la marque Vivès!
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Culture du viol, sexisme, misogynie exacerbée, bref, ne pas lire cette BD m'aurait permis de ne pas avoir envie de vomir.
« C'est l'histoire des seins d'une femme qui sont dans un chemisier » me paraît plutôt bien comme résumé.
C'est donc ça que les yeux et l'esprit d'un mec ignorant voient quand il s'agit de femmes ? Combien de fois il va falloir répéter que les femmes ne sont pas vos jouets sexuels pour vos fantasmes tordus et illégaux.

Je tiens même à préciser que ce mec a réussi à être raciste dans une BD déjà championne dans la catégorie des grosses daubes dégueulasses.
Passez votre chemin et ne dépensez pas un centime ni une seconde pour cette abomination.
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J'ai lu l'histoire jusqu'à la fin, espérant une quelconque logique quelque part, mais non. Cette histoire n'a ni queue (enfin si) ni tête. Je ne sais pas comment qualifier ce que je viens de lire, me reste un sentiment de malaise, de dégoût et d'incompréhension. Je ne le conseille pas : ça ne fait ni rêver, ni réfléchir, ni rire, ni voyager, et on n'y apprend rien d'intéressant. Hormis le trait épuré des illustrations qui est agréable, je n'ai rien de positif à dire à propos de cette BD.
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Un roman graphique qui au départ m'avait attiré notamment à cause du graphisme qui me convient parfaitement. J'aime ce trait même si parfois les émotions du visage ne sont pas très présentes. le noir et le blanc va également très bien à ce roman le rendant du coup plus intimiste.
Par contre j'ai été déçu du scénario et des scènes de sexe qui pour moi trop voyantes voir bestiales sur certaines scènes.
l'histoire est au final très basique et cette mise en valeur du chemisier est pour moi un peu exagéré même si je reconnais qu'il ne peut que mettre en valeur la femme et lui donner confiance grâce aux regard de l'homme tombant sous le charme du vêtement et de sa maîtresse...
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Séverine est une étudiante et Lettres modernes, à la Sorbonne, une fille discrète, assez commune. Elle vit avec son copain, très occupé par ses parties de jeux vidéos et ses séries télé. Un soir de baby sitting, tâchée par du vomi d'enfant, elle se voit prêter un chemisier blanc en soie par le mari de la mère de l'enfant gardé. Et dès ce moment-là, Séverine a comme une révélation de sa féminité et ne laisse indifférent aucun mâle, de son prof de fac aux potes de son copains, en passant par les inconnus croisés…

Le chemisier blanc moulant comme arme de libération massive ! L'éveil sensuel d'une jeune femme à forte poitrine comme expression du fantasme de l'auteur !

Ca démarre doucettement puis Bastien Vivès s'offre des scènes torrides, des épisodes plus ou moins réalistes où Séverine se laisse aller, se met à vivre loin des conformismes. Pour la jeune femme, il y a d'un côté son sentiment d'être redevable pour la chemise, avec le but de la restituer intacte à ses propriétaires, et de l'autre l'impossibilité de ne plus la porter, de renoncer à cette nouvelle peau qui la fait femme.

Un bel album.
Lien : https://chezlorraine.blogspo..
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A lire absolument !
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Une jeune femme, Séverine, après un baby-sitting où rôde la gastro entérite, se retrouve devoir enfiler un chemisier en soie de marque. Très vite, elle se rendra compte qu'elle se sent plus forte et plus belle quand elle le porte et que le regard des autres sur sa personne s'en trouve transformé aussi, suscitant un désir érotique certain...
Très vite, on pense au "Déclic" de Manara, mais très vite aussi on s'apercevra que le but de Bastien Vivès est ailleurs ( même si l'érotisme pur et dur le titille sacré depuis quelques albums). Où ? C'est plus difficile à cerner. Séverine est étudiante et vit avec Arnaud. le jeune couple apparaît très contemporain. La passion charnelle ( si elle a existé) semble déjà appartenir au passé, remplacée par les jeux vidéos, les plaisirs de l'informatique et les séries sur Netflix. Dans cet ennui, le chemisier en soie procure comme un déclic dans la tête de Séverine. Il la révèle, la rend plus forte, désirante et désirable. L'album la suit dans cette plongée dans un monde soudain plus sensuel. Sans multiplier les aventures de son héroïne ( ce qu'aurait fait un Manara), Bastien Vivès laisse planer une vraie sensualité dans son récit, rendue encore plus présente par un dessin toujours aussi expressif dans un certain minimalisme et qui joue avec finesse de toutes les nuances de gris. L'atmosphère ainsi créée enveloppe bien le lecteur qui dévore l'album.
Mais d'où vient ce très léger sentiment de déception par rapport à l'habitude ? Sans doute, en comparaison de ses précédents romans graphiques, à l'apparente légèreté de l'histoire, avec moins de ressorts fortement psychologiques comme dans "Polina" et " Une soeur" mais surtout par la rapidité de la lecture de ces plus de 200 pages qui passent finalement trop vite. Oui, on en aurait voulu plus ! ( quel affreux consommateur insatiable ce lecteur !).
Loin du mauvais esprit de croire que cette BD a été commandée par l'industrie textile haut de gamme ( avec un vêtement de grande marque, bien coupé vous serez plus belle et plus attirante), " le chemisier" reste quand même de la belle ouvrage qui sait exciter la lecture et ...le lecteur.
Un peu plus sur le blog
Lien : http://sansconnivence.blogsp..
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